Mediapart a publié un article de Sylvie Laurent pour évoquer Robinson Crusoé.
©LIONEL BONAVENTURE / AFP
Enfin la vérité !
Robinson Crusoé était un mâle blanc colonisateur
On doit cette formidable avancée historique à Mediapart.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Pendant des siècles, des milliers d’enfants et d’adultes ont lu avec ravissement le livre de Daniel Defoe. Tout y était : le goût de l’aventure, l’exotisme. Combien d’âmes innocentes ont été souillées par le récit des aventures de Robinson Crusoé ?
Heureusement, ce scandale a pris fin grâce au site d’Edwy Plenel. Pour ce faire, il a fait appel à une chargée de cours à Sciences Po, Sylvie Laurent. Elle a écrit un livre intitulé Capital et race : histoire d’une hydre moderne. Tout un programme.
Grâce à elle, on apprend que Robinson Crusoé était un mâle blanc colonisateur. Toujours selon elle, il a d’autres méfaits sur la conscience. Les voici selon Mediapart. Il domestiquait la nature. De quoi énerver nos écologistes. Pis, il fait de Vendredi son esclave. Et il lui apprend le capital bien avant Karl Marx.
Le texte est un hymne à la planète. De la bêtise à coup sûr. Robinson Crusoé est blanc et Vendredi noir. Ainsi la cause est entendue !
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