Révolution en Grande Bretagne : Boris Johnson va interdire la "réparation de l’hymen" !

C’est une toute petite membrane qui vaut très cher : 3 520 euros (le prix à payer pour retrouver sa virginité). Dans le monde arabo-musulman ça vaut de l’or. En effet, comment se marier sans hymen ?

Le business de la virginité est en plein essor au pays de Sa Très Gracieuse Majesté : la population de confession musulmane y est importante. Près de 9000 filles ont, en 2019, eu recours à cette délicate intervention dont la nécessité n’échappera à personne. «J’ai été choqué d’apprendre que cette terrible pratique a eu lieu. Elle n’a pas sa place dans notre société, je suis destiné à y mettre un terme », a déclaré le secrétaire d’Etat britannique à la Santé Matt Hancock.

Le docteur Mohammad Massood, directeur de la clinique londonienne MAS Gynecology n’est pas de cet avis. Il estime qu’il est de son devoir de répondre à la demande qui a quadruplé en quelques années. Même son de cloche chez le Dr Khalid Khan, professeur à la London School of Medecine. Selon lui, la décision annoncée par Matt Hancocq « n’est pas appropriée ». En effet, sans hymen combien de jeunes musulmanes seront privées de mariage ? Sauf, bien sûr, à épouser, ce cas Allah ne plaise, un anglican.

Il y’a quelques années j’ai pris conscience de ce problème. Je connaissais une fille qui travaillait à l’ambassade du Maroc à Paris. Elle était jolie, court vêtue, libre de son corps et choisissait ses amants parmi le journalistes qui fréquentaient l’ambassade. Un jour elle me téléphona. « Peux tu venir déjeuner avec moi ? » Je la retrouvais au restaurant. Elle m’annonça qu’elle allait quitter Paris. Je manifestais ma surprise : « Comment ça ? Tu n’es pas bien à l’ambassade ? ». « Si mais il faut que je rentre au Maroc ». J’en demandais la raison. « Tu sais mes parents trouvent que je suis vieille. Car à 29 ans si on n’est pas marié c’est qu’on commence déjà à être trop vieille ».

« Et tu pars quand ? ». « Pas tout de suite car je dois d’abord me faire hospitaliser ». « C’est grave ce que tu as ? ». Elle eut un petit rire : « Pas vraiment mais c’est quand même important ». Elle m’expliqua : « Je dois me marier et tu sais que chez nous pour pouvoir le faire il faut être vierge ». "Et alors ?", Demandai-je. « Mes parents qui ont les moyens m’offrent une clinique pour me faire recoudre. Comme ça au lendemain de la nuit de noce, il y’aura des draps tachés de sang. L’honneur de ma famille, de ma belle famille et de mon époux seront sauf ».

« Et ton futur époux tu l’aimes ? ». Elle éclata de rire : « Mais non c’est juste un lointain cousin que je connais à peine ». « Et tu vas rester avec lui ? ». «Jamais de la vie. Dès le mariage consommé je reprend l’avion pour Paris où je continuerai la vie amoureuse qui me plaît ». Une virginité de perdue, une de retrouvée ; Comme quoi tout s’arrange quand on a des parents fortunés.

PS : Il y’a de cela quelques années le tribunal de grande instance de Lille a annulé un mariage pour « erreur sur les qualités essentielles du conjoint » en vertu de l’article 180-2 du Code Civil. Selon le tribunal la femme n’était pas vierge alors qu’elle savait que cette condition avait un caractère déterminant dans le consentement de l’homme qu’elle épousait. Il y’a une justice en France. C’est souvent une justice de merde.