Quand on refuse d'obtempérer, c'est qu’on a quelque chose à cacher non ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Les refus d'obtempérer se multiplient en France lors des contrôles routiers par les forces de l'ordre.
Les refus d'obtempérer se multiplient en France lors des contrôles routiers par les forces de l'ordre.
©DENIS CHARLET / AFP

Elémentaire mon cher Watson !

C’est l’évidence même.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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On parle beaucoup ces derniers temps des refus d'obtempérer. Un policier vous fait signe d'obtempérer et vous refusez de vous arrêter. Mieux vous foncez avec votre voiture sur le policier.

Craignant pour sa vie, il dégaine et tire souvent maladroitement. Parfois, il blesse le chauffard et plus rarement, le tue. Une voiture aussi peut être une arme. 

C’est ce qui s’est passé à Nice ou un policier a tué Zied, un jeune Tunisien qui fonçait sur lui avec son véhicule. Le profil du jeune tué est d’une affligeante banalité. Un délinquant multirécidiviste connu des services de police. Mais ce n'était quand même pas une raison pour qu’il meure.

 Son profil est celui de tous ceux qui refusent d'obtempérer. Dans le Nord, un conducteur a foncé avec sa voiture sur un policier qui lui intimait l’ordre de s’arrêter. Le policier a été grièvement blessé. Le chauffard a été interpellé. Dans sa voiture, on a trouvé une quantité industrielle d’héroïne. Pour Zied, mort à Nice, sa famille et ses proches ont organisé, selon un scénario qui a fait ses preuves, une marche blanche.

Un jour, un flic m'a demandé de m’arrêter car j’avais grillé un feu rouge. Bêtement j'ai obtempéré. Au lieu de quoi, j'aurais pu foncer sur lui avec ma voiture. Il aurait tiré et m'aurait tué. Après quoi une marche blanche se serait déroulée en ma mémoire. Sympa non !

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