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"Mélenchon, Le Pen, Wauquiez et Faure sont des faussaires de la politique" ! Il n 'aurait pas oublié quelqu'un dans sa liste Benjamin Griveaux ?
©LUDOVIC MARIN / AFP

A compléter

Ce jour-là le porte parole du gouvernement était en très grande forme. Chaque goutte de son interview au Figaro est à savourer.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le texte commence plutôt bien. Benjamin Griveaux reconnaît que la politique du gouvernement est impopulaire. Bravo ! Et il explique que cette impopularité a une raison : "nous faisons des reformes" ! Et là, pas bravo ! Le porte-parole du gouvernement ignore-t-il qu'il peut y avoir des réformes populaires ? Ce qui n' est manifestement pas le cas de celles initiées par Edouard Philippe sous l'impulsion d'Emmanuel Macron.

Puis d'un coup il s'énerve fustigeant, de façon outrancière, ses opposants . "Mélenchon, Le Pen , Wauquiez et Faure sont des faussaires de la politique". Rien à dire sur le patron de La France Insoumise, sur la présidente du Rassemblement National et sur le chef des Républicains : ils sont assez grands pour se défendre. 
Mais il aurait quand même pu avoir pitié du chef du Parti socialiste. Celui-ci est en effet dans une tourmente qui risque de le pousser à la dépression. Olivier Faure a eu le malheur de dire que dans certains quartiers il y a une "colonisation à l'envers". Il a été bruyamment applaudi par Marine Le Pen. Depuis, meurtri par cet encombrant soutien, le pauvre Olivier Faure bredouille qu'il n'avait pas vraiment dit ce qu'il avait dit...
Mais l'essentiel n'est pas là. L'essentiel est le mot "faussaire". Nous on en connait un, oublié par Griveaux, qui correspond plutôt bien à cette définition. Il a été élu en 2017. Il a été élu, par défaut, car Hollande avait renoncé à se présenter. Il a été élu car il était tout mignon, tout nouveau, tout frais. Il a été élu parce qu'il n'avait pas de programme : une garantie de succès auprès du plus grand nombre.
Il a été élu sur du vent et sur ses belles paroles. Il a été élu parce qu'il disait que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Vous ne voyez pas qui c'est ? C'est le patron de Benjamin Griveaux.

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