Ce n’est qu’un sondage mais…
Macron : plus dure sera la chute
Une seule question : jusqu’où descendra-t-il ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Dans la dernière enquête d‘opinion publiée par Le Figaro, le président de la République chute de 5 points. Catastrophe : il a de quoi s’inquiéter.
Mais le pire vient un peu plus bas. Les mécontents grimpent en flèche : 64%, dont 46% très mécontents. C’est dire la défiance et le rejet qu’il suscite.
Marine Le Pen tire profit de cette dégringolade : plus 5%. Les Français lui sont gré de son attitude sur la réforme des retraites. Un non ferme et calme. Ce n’est pas le cas de Mélenchon qui passe, à juste titre, pour un gueulard vulgaire et incompétent.
Le problème avec Macron, ce n’est pas sa politique qui parfois est justifiée : c’est Macron lui-même. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, il est devenu un mal aimé. Il paye son arrogance et son côté « moi je sais tout ». Il est également desservi par son étiquette de président des riches. Le scandale McKinsey n’a rien arrangé. Par chance pour lui-même, Macron ne pourra pas se représenter en 2027.
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