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Politique3 juillet 2025
La ministre française de la Culture et du Patrimoine Rachida Dati quitte le premier Conseil des ministres du gouvernement Barnier, à Paris, le 23 septembre 2024. (Image d'illustration)
La ministre française de la Culture et du Patrimoine Rachida Dati quitte le premier Conseil des ministres du gouvernement Barnier, à Paris, le 23 septembre 2024. (Image d'illustration) © BERTRAND GUAY / AFP
Chronique Parlementaire

Les coups d’accélérateur parlementaires

La session extraordinaire devait se clore sagement par des ratifications techniques. Mais la ministre de la Culture, profitant du contrôle total du gouvernement sur l’ordre du jour estival, impose deux sprints législatifs : d’abord faire revivre au Sénat, dès le 3 juillet, une réforme de l’audiovisuel public rejetée par l’Assemblée le 30 juin ; ensuite boucler, avant le 11 juillet, la loi redessinant les scrutins municipaux de Paris, Lyon et Marseille, malgré l’échec de la commission mixte paritaire. Calendriers compressés, commissions convoquées à la hâte, vote final au pas de charge : juridiquement possible, politiquement risqué. Le Sénat devrait jouer le jeu ; l’Assemblée, plus fracturée, pourrait enrayer la machine si un groupe choisit l’obstruction. Ce crash-test de la procédure express rappellera si les recettes de l’ère Covid restent opérantes sous la XVIIᵉ législature.

Les coups d’accélérateur parlementaires