En voulant trop protéger les enfants de familles modestes, l’Education nationale ne fait que les pénaliser<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Baptiste Nouailhac vient de publier « Excellence Ruralités. Des écoles pour la France périphérique » aux éditions Première Partie.
Jean-Baptiste Nouailhac vient de publier « Excellence Ruralités. Des écoles pour la France périphérique » aux éditions Première Partie.
©MARTIN BUREAU / AFP

Excellence Ruralités

Jean-Baptiste Nouailhac a ouvert le Cours Clovis à La Fère dans l’Aisne, en septembre 2017. Suite à cette expérience au sein d’un « collège pour les enfants de la France périphérique », il vient de publier « Excellence Ruralités » aux éditions Première Partie.

Jean-Baptiste Nouailhac

Jean-Baptiste Nouailhac

Jean-Baptiste Nouailhac est entrepreneur social par l’école, fondateur du cours Clovis de la Fère, directeur de la Fondation Espérance Ruralités. Essayiste, conseiller de dirigeants, chroniqueur aux Échos et au Figaro.

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Atlantico : Vous publiez « Excellence Ruralités. Des écoles pour la France périphérique » aux éditions Première Partie. Vous avez ouvert en 2017 à La Fère dans l’Aisne le Cours Clovis, un établissement qui accueille 70 élèves de primaire et de collège. Quelles étaient vos motivations avant de mettre en place un tel projet ? Quel est son but ?

Jean-Baptiste Nouailhac : J’étais à la base dans le secteur privé, dans une entreprise d’informatique. Je ne trouvais pas de sens à ce que je faisais. J’ai décidé de quitter le secteur privé en 2015 et de rejoindre un réseau qui développait des écoles associatives dans les zones urbaines sensibles pour travailler à l’intégration des enfants de ces territoires. Cela a été la première étape. En 2015, j’ai rencontré Christophe Guilluy, le géographe qui a conceptualisé l’idée de la « France périphérique » et qui avait en quelque sorte étudié les racines de la crise des Gilets jaunes. Nous avons échangé sur la détresse qu’il décrivait pour ces territoires des grandes métropoles, pour cette jeunesse oubliée et invisible. J’ai passé toute mon enfance autour de l’aéroport de Roissy. La jeunesse qu’il décrivait, c’était en réalité mes camarades lors de nos matches de football. C’était une jeunesse à laquelle je m’identifiais et au service de laquelle j’ai eu envie de me mettre.

J’ai fait le constat à l’époque que beaucoup de gens étaient investis dans les banlieues. Beaucoup d’associations s’engageaient dans les territoires. Mais finalement dans la France périphérique, il n’y en avait pas tant que cela. C’est ainsi que j’ai eu envie de m’engager dans ces territoires-là et en reprenant l’idée que par l’école, on pouvait trouver des solutions à des problématiques sociales et culturelles qui semblent insolubles.

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Deux ans plus tard, je me suis installé avec une équipe de quatre jeunes professeurs à la Fère, en Picardie. Dès le début, nous avions l’idée de développer une école qui soit adaptée aux besoins des enfants de ces territoires-là. Si cela marchait à cet endroit, il faudrait que cela soit reproductible. Nous nous sommes mis dans un endroit qui concentrait beaucoup de difficultés de la France périphérique. La ville de la Fère est la ville la plus déshéritée du département le plus déshérité sur le plan du chômage des jeunes et du décrochage scolaire dans la région qui était la plus en difficulté, la Picardie à l’époque, avant la loi NOTRe. En termes de chiffres dans un article de Challenges il y a quelques années, il y avait 50% de chômage chez les jeunes et 35% de décrochage scolaire.

Concrètement, quel était la réalité de votre projet pilote ? Qu’est-ce que vous avez voulu faire différemment de ce qui existait dans l’Education nationale et dans les écoles privées ?

On ne le savait pas tout à fait au démarrage. Lorsque nous avons commencé, nous voulions faire une école qui réponde aux besoins éducatifs de ces territoires mais l’idée que l’on se faisait de ces besoins était essentiellement la question du décrochage scolaire. On a débuté par le niveau du collège. C’est à ce niveau-là que la question du décrochage se manifeste de la manière la plus voyante. Nous avions une vision très sociale de ces problématiques. Le décrochage est une conséquence mécanique de la misère sociale et des difficultés sociales. De fait, dans la première année, nous avions vraiment des enfants qui avaient vraiment ce profil-là, des jeunes qui avaient subi des choses très difficiles dans leur vie en termes de violences intrafamiliales, d’alcoolisme, d’inceste... A partir de la deuxième année, nous avons eu des jeunes qui n’avaient pas ce profil sociologique, des enfants qui n’étaient pas aussi blessés que les élèves de la première année. Et pourtant, ils avaient d’énormes lacunes sur le plan scolaire et ils étaient en énorme détresse vis-à-vis de l’école. On a vu beaucoup de familles de milieu modeste, de classe moyenne qui étaient complètement désemparés vis-à-vis de l’école. Leurs enfants n’apprenaient rien car ils étaient victimes de harcèlement et de violences à l’école. Ils avaient l’impression que l’école se désintéressait complètement de leur cas. Ils n’avaient aucun poids pour influencer l’école. Un père a notamment été obligé de filmer son fils en train de se faire tabasser dans la cour pour qu’enfin l’école ne puisse pas dire qu’il n’y avait rien.

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Il y a donc une détresse énorme qui aggrave la défiance qu’il y a dans ces territoires vis-à-vis des institutions. L’école est la première des institutions à laquelle on est confronté. Si l’on se sent méprisé par l’école, cela renforce le sentiment d’être méprisé par la puissance publique et les institutions. Il y a donc un enjeu afin de recréer du lien vis-à-vis de l’école pour rebâtir la confiance dans la société et pour recréer du lien social.

Il y a une vraie solitude également. Les parents se sentent assez démunis sur beaucoup de problématiques éducatives qui sont récentes. L’école est elle-même assez démunie vis-à-vis de ces problématiques, notamment la question des écrans, de la violence juvénile.

Au départ, nous souhaitions rendre confiance aux élèves et transmettre les fondamentaux. On s’est rendu compte qu’il fallait prendre le problème plus tôt. Après le collège, nous avons décidé de créer des sections pour les primaires à partir de l’année 2020. L’idée est d’offrir l’excellent à ces enfants.

Nous avons constaté que les difficultés de ces enfants-là à l’école étaient les conséquences directes de notre école en général. On a vu les conséquences des données des statistiques PISA, comme le fait que 50% d’élèves ne savent pas lire correctement à l’entrée en sixième. Concrètement, plus de la moitié des élèves qui arrivent en sixième peinent à déchiffrer un texte simple et sont vraiment en difficulté sur le plan de la lecture. Et je ne vous parle même pas des mathématiques. Vous avez besoin de vocabulaire pour comprendre les énoncés de mathématiques. C’est une catastrophe. On a été très frappé par ce niveau scolaire très faible.

L’idée est donc de prévenir le décrochage dès le primaire et d’apporter une exigence à ces enfants. Le constat que l’on fait c’est que pour les enfants qui arrivent en sixième, depuis le primaire ils ont beaucoup manqué d’exigence. L’orthographe n’a jamais été un sujet. On ne leur a jamais fait copier leur texte ou leurs cahiers qui n’étaient pas inspectés.

Je pense qu’il y a dans l’Education nationale une volonté de ménager les enfants de milieu modeste en se disant que cela serait une forme d’agression que d’être trop exigeant avec eux. Mais du coup, on les enferme dans leurs difficultés. Il y avait une fille qui est arrivée chez nous en classe de CE1, à la fin de son CP, elle ne savait pas lire. A la fin du CE1, elle ne savait toujours pas lire. Ils voulaient la faire passer en CE2. Sa mère avait déjà ses filles aînées chez nous au collège et c’était l’année où nous avions ouvert le primaire. Elle est arrivée chez nous pour redoubler son CE1. Elle savait lire au bout de trois mois car il y avait ce suivi individualisé, des méthodes pédagogiques, des effectifs. Nous avions ce souci d’accompagner chaque enfant quelles que soient ses difficultés. Mais il y avait une vraie exigence pour lui permettre d’apprendre.

Quel bilan tirez-vous pour vos élèves au bout de cinq ans ?  A quel point cela est positif ?

Les enfants retrouvent le goût d’aller à l’école. Des jeunes qui avaient des nœuds dans le ventre, qui pleuraient tous les matins retrouvent le goût d’aller à l’école car il y a un cadre apaisé. Nous avons des professeurs qui sont à la fois éducateurs et professeurs. Dans la cour, il y a un uniforme. On participe à apaiser les relations. Les professeurs sont de véritables éducateurs. Ils ne sont pas là uniquement pour dispenser leurs cours. Ils interviennent afin de faire grandir les enfants sur le plan éducatif et sur le plan humain. Il y a donc une présence qui apaise. 80% de nos élèves de première année avaient été victimes de violences à l’école et de harcèlement. Ce besoin d’un cadre pour travailler est primordial.

Il y a un impact chez les enfants qui étaient bloqués dans leurs apprentissages par cette question de la violence, de l’atmosphère ou du climat scolaire. Les enfants se remettent à travailler dès qu’ils perçoivent le cadre apaisé qu’il y a dans l’école.

Au primaire, nous pouvons être très exigeants dès le départ. Au collège, vous êtes tributaire des lacunes des enfants qui arrivent. Les enfants acquièrent un vocabulaire très riche, apprennent à écrire correctement et régulièrement alors que l’on voyait nos élèves arriver en sixième et ils écrivaient très lentement. Ils n’écrivaient jamais en réalité. Ils apprennent à lire sur des manuels des meilleures écoles hors contrat pour les enfants de l’Ouest parisien.

Nous avons donc une capacité à combler certains écarts culturels et sociaux par l’école en prenant le sujet très tôt. On voit les résultats se manifester.

Pour aller plus loin, il faudrait que l’on puisse mettre en place une évaluation. On aimerait bien participer à l’évaluation de CP – CE1 qui est mise en place par l’Education nationale. Nous sommes hors contrat. Quand vous créez une école, vous êtes forcément hors contrat pendant au moins cinq ans. Notre école primaire n’a que deux ans. Nous souhaiterions passer rapidement sous contrat simple. On travaille aussi sur l’évolution des résultats de nos élèves.

Pourquoi avoir décidé de sortir un livre bilan maintenant après cinq ans ? Est-ce que vous souhaitez démocratiser le modèle ? Quelle est l’ambition derrière ?

Nous souhaitions partager cette expérience, les analyses et nos constats sur la question de l’éducation en ruralité. Il n’y a pas un décrochage scolaire plus important dans la France périphérique que dans le reste du pays. Dans certaines banlieues, vous avez des taux de décrochage scolaire qui sont abyssaux.

Mais il y a certains endroits ou territoires de la France périphérique, comme à la Fère, où il y a aussi des taux de décrochage abyssaux et qui n’ont pas été pris en compte depuis quarante ans.

En 1981 et 2015, les zones d’éducation prioritaire étaient concentrées dans les banlieues. Cela a eu un effet délétère. C’est uniquement depuis 2015 où l’on se dit qu’il y a peut-être aussi des difficultés scolaires dans d’autres territoires.       

En revanche, le décrochage scolaire est plus lourd de conséquence dans la France périphérique. Dans les métropoles et les banlieues, vous pouvez compenser par le marché du travail, par le dynamisme des opportunités qu’il y a dans le marché du travail ce que vous n’avez pas reçu de l’école. Ce n’est pas le cas dans la France périphérique. Le diplôme ou le cursus scolaire détermine beaucoup de votre vie professionnelle. Vous avez encore plus besoin que l’école soit performante sinon vous n’aurez pas beaucoup d’escaliers de secours.

Ces territoires sont aussi les plus vulnérables aux évolutions du marché du travail et notamment sous l’effet de la révolution industrielle, de la robotisation, de l’intelligence artificielle. Ce sont les métiers de la France périphérique qui sont les plus impactés par la robotisation.

Tout l’enjeu est de se dire comment l’école permet de préparer aux métiers de demain.

L’un des enjeux fondamentaux de l’école, de cette préparation aux besoins éducatifs de demain, est la question du savoir être, des capacités à interagir avec les autres.

Si l’école ne parvient pas à adresser cette question du savoir être, il sera trop tard à 18 ans. Il faut que l’école s’investisse dans cette dimension éducative, d’où la présence des enseignants qui sont à la fois professeurs et éducateurs afin de pouvoir aider les enfants sur ces deux aspects.

On constate que beaucoup de personnes souhaitent créer des écoles. Beaucoup de professeurs souhaitent mettre leur dynamisme pédagogique au service des enfants de milieu modeste et qui aujourd’hui ne peuvent pas le faire parce qu’il n’y a pas le modèle économique pour ça. Aujourd’hui toutes les créations d’école, qui sont les écoles hors contrat, les personnes qui veulent innover sur le plan scolaire, ne peuvent bénéficier qu’à des CSP+ ou à des enfants de milieux favorisés parce qu’il faut payer l’ensemble de la scolarité. C’est de fait exclu pour tous nos élèves.

Fondamentalement, ce qui anime les professeurs, c’est de transmettre quelque chose à des enfants qu’ils n’ont pas reçu dans leur milieu. Il y a vraiment ce souci de servir les plus humbles qui est tout à l’honneur de beaucoup de professeurs. Nous sommes contactés par de nombreux professeurs qui veulent monter des écoles mais ils n’ont pas le modèle économique pour cela.      

Nous faisons ce livre pour alerter sur la nécessité de libérer les énergies éducatives et pour mettre ces énergies au service de la lutte contre la fracture territoriale, au service de ceux qui en ont le plus besoin.

Quelles sont les limites du modèle ? L’Education nationale pourrait-elle s’inspirer de votre méthode ? Dans quelle mesure, en termes de coût, en termes de moyens humains l’Education nationale peut-elle palier tous ces manques ?

Nous influençons déjà le modèle éducatif. En septembre 2017, on s’installe à la Fère. En janvier 2019, ouvre à la Fère le premier et le seul à l’époque micro-collège de lutte contre le décrochage scolaire de France. Le fait qu’il y ait un aiguillon extérieur qui innove oblige le système à se remettre en question.

La notion importante à prendre en compte pour notre modèle est la dimension petits effectifs. Nous avons quinze élèves par classe. Cela se fait en CP et en CE1 en ZEP. On voit bien que c’est l’une des solutions. La question est de savoir comment on peut généraliser cela. Je pense que cela ne peut se faire qu’en donnant plus d’autonomie aux établissements. De fait, ces questions de choix pédagogiques sont d’abord des questions de priorités.

Nos professeurs sont enseignants et éducateurs. Il n’y pas de surveillants. Ils enseignent deux matières chacun. On essaye de mieux rémunérer les professeurs. Notre école ne bénéficie pas de subventions ; Nous avons très peu de personnel non enseignant. Le directeur continue à enseigner. C’est aussi important pour bien manager ses équipes qu’il connaisse ses élèves, sinon il n’est pas légitime auprès d’eux. Du coup, il peut être leur manager et il peut les soutenir.

Dans le cadre des difficultés liées au mouvement #Pasdevague, si l’on montre qu’il y a des incidents dans un établissement scolaire, on peut être pénalisé dans sa progression de carrière.

Il a la nécessité de pouvoir laisser le directeur manager son équipe pédagogique, la constituer. Il doit pouvoir être légitime et enseigner lui-même dans l’école.

Un élève dans une école Excellence Ruralités coûte 6.000 euros par an, 15% de moins qu’un élève de primaire dans l’Education nationale et 30% de moins qu’un élève de collège. On s’organise différemment. Nous avons très peu de personnel non enseignant.

La France a deux fois plus de personnel non enseignant que le Royaume-Uni, et 2,5 fois plus que l’Allemagne. Nous avons aussi un mille-feuille administratif avec la centralisation du système éducatif qui rajoute des coûts énormes alors même que cela ne bénéfice pas aux professeurs qui sont le cœur du système. Nous avons les professeurs les moins bien payés avec le plus de personnel non enseignant.

Quel regard vous portez sur l’action politique en matière d’éducation qu’il y a pu avoir ces cinq dernières années et sur les thèmes qui vous concernent, sur l’éducation des enfants en milieux défavorisés, de la zone périphérique ?  Est-ce qu’il y a eu des choses de faites ? Est-un angle mort qui n’est pas considéré ?

Je pense que la vraie difficulté n’est pas tellement les choses qui sont lancées au niveau du ministère, ce sont les choses qui arrivent à être faites en bout de chaîne. Le manche commande très peu à la machine.

Des choses ont néanmoins été mises en place, c’est indéniable. Il y a eu cette idée de dédoubler les classes. C’est une bonne chose mais il faut aller plus loin. La question du dédoublement du petit effectif nous arrête au milieu du gué. Cela va avec l’idée des professeurs éducateurs. Il faut créer un lien entre l’élève et le professeur. Nous sommes dans une situation aujourd’hui où l’école est confrontée à des problématiques éducatives qui étaient inenvisageables il y a encore trente à quarante ans et qui du coup appellent d’elle une action beaucoup plus résolue, y compris sur le plan éducatif. On ne reviendra pas à une école très distante avec le professeur derrière son bureau. Il faut accepter que le métier de professeur comporte désormais cette dimension éducative pour éduquer à la liberté, pour accompagner chaque enfant, pour l’aider à se connaître et il faut la promouvoir.

Je ne vois pas comment on arrive à avoir un impact décisif sans favoriser l’émergence de structures différentes. Il faut adopter un changement plus global.

Dans le cadre des investissements d’avenir, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé via la Banque des dépôts, conjointement avec le ministère de l’Education nationale pour innover dans la forme scolaire et créer des écoles différentes. Ils ouvrent cela à tout le monde sauf aux écoles hors contrat qui sont aujourd’hui celles qui créent des écoles hors contrat. Il y a des freins, des blocages qui empêchent toujours de faire les derniers mètres qui pourraient permettre d’avoir un impact.

L’enjeu est de permettre l’émergence d’un aiguillon extérieur qui incite le système à se réformer et sans aucune malveillance. Je suis très admiratif de ce que font les professeurs dans le système public. Ils sont dans des situations beaucoup plus compliquées que les nôtres. Ils ont trente élèves par classe. Ils ont des situations très complexes. L’enjeu n’est pas de  les juger mais de dire à notre ministère qu’il existe d’autres manières de faire et qu’il est vital de s’en inspirer.

Jean-Baptiste Nouailhac publie « Excellence Ruralités. Des écoles pour la France périphérique » aux éditions Première Partie dans la collection Points de bascule

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