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Deux comètes vont "frôler" la Terre ce vendredi 25 mars, et seront visibles à l'œil nu
©Mike Hankey

Beau

Le phénomène ne devrait pas se reproduire avant plusieurs centaines d'années

Ce sont vraisemblablement deux sœurs jumelles, deux comètes aux petits noms charmants de P/2016 BA14 et 252P/Linear. Après être passées à quelques millions de kilomètres de la Terre, lundi et mardi, elles devraient être visibles depuis l’hémisphère nord de la Terre vendredi 25 mars 2016.

Elles vont donc frôler la Terre, ce qui en langage d’astrophysicien veut dire qu’elles vont passer respectivement à 5,2 et 3,5 millions de kilomètres de notre planète. Mais cela n’était pas arrivé depuis 250 ans et ne devrait pas se reproduire d’ici plusieurs centaines d’années, explique le site Démotivateur.

La plus courte distance par rapport à la Terre depuis 1770

La première comète, baptisée donc P/2016 BA14, a été découverte en janvier 2016 par un télescope installé sur l’île Maui, à Hawaï. C’est l’une des deux comètes qui est passée le plus proche de la Terre (3,5 millions de kilomètres), soit la plus courte distance d’un corps céleste de ce genre avec notre planète depuis 1770. Cette année-là, une comète aurait « frôlé » notre planète à seulement 2,2 millions de kilomètres.

La seconde comète 252P/Linear est quant à elle passée à 5,2 millions de kilomètres de la Terre, soit selon Futura Sciences « la cinquième plus courte distance entre une comète et la Terre dans l’histoire de l’astronomie. » Découverte en 2000 et mesurant 230 mètres de diamètre, elle s’avère être très lumineuse. Et ces dernières nuits, des observateurs auraient relevé que sa luminosité se serait multipliée par 100, sa "chevelure" ne cessant de s’accroître.

Des vestiges de la formation du système solaire

Les astronomes pourraient tirer profit de ce passage dans les environs de la Terre pour étudier ces comètes. « Ce sont des vestiges de la formation du système solaire qui ont été très peu altérés en raison de leur très basse température », précise Nicolas Biver, chargé de recherches au CNRS et à l’Observatoire de Paris dans 20 Minutes. Les comètes sont composées de glace, de poussière et de matière organique. « Quand elle se rapproche du soleil, elle fond et libère ses molécules. On peut observer la composition chimique de ce qui s’échappe par la spectroscopie qui analyse le rayonnement émis par les différentes molécules », poursuit l’astrophysicien.

Mieux connaître notre galaxie

L’analyse de la composition des comètes permet ainsi de mieux connaître les éléments qui ont été à l’origine de la formation de notre galaxie. C’était notamment l’objectif de la mission Rosetta, qui devait analyser la composition de la comète Tchouri. « La difficulté avec les comètes, c’est qu’elles ne préviennent pas toujours de leur passage », rappelle Nicolas Biver.

Si vous voulez suivre l’événement et les analyses en direct, rendez-vous sur le site Virtual Telescope.

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