Avis aux aventuriers : voilà la carte des zones où se trouvent les 10 trésors les plus recherchés au monde<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Insolite
La fameuse carte aux trésors.
La fameuse carte aux trésors.
©Institut pour l'Economie et la Paix

Jackpot sous terre

Diffusée par Ebay, elle montre des fortunes enfouies aux quatre coins du monde. Voici dix trésors dont l'emplacement exact reste encore mystérieux.

1 - Le trésor de l'église de Pisco

Un lagon d'eau turquoise, du sable blanc et évidemment un trésor caché quelque part. On ne parle pas d'un roman mais bien de 14 tonnes d'or qui dorment tranquillement en Polynésie française. L'histoire commence en 1859 dans la crypte de l'Eglise de Pisco au Pérou. Des lingots d'origine incas y sont entreposés. Le père Matheo a le malheur d'en toucher deux mots à quatre pieds nickelés, ex-mercenaires de l'armée péruvienne. Deux d'entre eux, un Irlandais et un Espagnol, sont catholiques et deviennent des paroissiens modèles pour mieux s'intégrer dans l'Eglise. Ils arrivent à convaincre le prêtre d'emporter l'or pour mieux le protéger d'une tentative vol. Voilà les lingots à bord de leur navire qui accoste sur l'île inhabitée des Tuamotu. Ils y cachent le trésor mais ne pourront jamais le récupérer, morts ou emprisonnés. Plusieurs chercheurs d'or tenteront de retrouver le butin sans succès. En 1988, une tempête met à jour de nombreuses pièces d'argent mais le vrai trésor est toujours manquant.



2 - Le trésor de Fenn

Depuis quelques années, une chasse au trésor fascine l'Amérique. Forest Fenn, un collectionneur américain a décidé d'enterrer une partie de son butin dans le sol du Nouveau-Mexique. Une cassette de 20 kg, pleine de pièces d'or et de bijoux, se trouve quelque part dans la région et appartiendra à celui qui la trouvera. Et pour mettre un peu de suspense (et peut-être pour vendre des livres), Forest Fenn a distillé des indices dans son autobiographie. Pour le moment, personne n'a réussi à déchiffrer son livre (devenu un best-seller) et les indices qu'il distille restent vagues. Avis aux amateurs, le trésor est toujours disponible.



3 - Les 7 œufs de Fabergé

Aussi rares que célèbres les œufs de la maison Fabergé sont d'une valeur inestimable. Créés entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle pour les empereurs de Russie Alexandre III et Nicolas II, ces objets d'une précision inouïe sont composés d'or et de pierres précieuses. Il n'en existe que 50 dans le monde, tous différents. Parmi eux, huit œufs ont disparu lors de la Révolution Russe sans que l'on ne puisse mettre la main dessus. En 2010, un ferrailleur américain achète l'un d'eux sur un marché aux puces, sans savoir qu'il s'agissait d'un Fabergé et espérant le fondre et revendre l'or qui le constituait. Il le paye 10 000 dollars. Mauvais investissement, aucun fondeur n'est prêt à mettre le prix pour si peu d'or. C'est par hasard, en 2012, qu'il tombe sur un article sur les fameux œufs et décide  faire expertiser le sien. Résultat, sa petite acquisition s'est vendue aux enchères pour 24 millions d'euros. Il reste 7 œufs à trouver.



4 - Les diamants belges du "casse du siècle"


Anvers, capitale mondiale du diamant où transite 80% des pierres mondiales. Le Diamond Center, un quartier hyper sécurisé, est une cible alléchante pour des braqueurs mais totalement irréalisable, même pour des professionnels. Pourtant, dans la nuit du 15 au 16 février 2003, des voleurs ouvrent 123 coffres forts dans une banque. En tout, ce sont 100 millions d'euros de pierres qui sont dérobée. Le système d'alarme ne se déclenche pas. Les malfrats auront préparé leur coup pendant plusieurs années et parfaitement étudiés le protocole de surveillance. Les voleurs sont rapidement arrêtés mais les diamants ne seront jamais retrouvés. Le cerveau du "casse du siècle," Leonardo Notarbartolo est toujours sous les verrous.



5 - La chambre d'ambre

Certains trésors sont difficiles à  cacher. Pourtant, c'est une pièce entière qui a disparu lors de la Seconde Guerre Mondiale. Pour comprendre sa valeur, il faut remonter au début du 18ème siècle. Frédéric-Guillaume Ier de Prusse, au sommet de sa gloire, commande une chambre entière et l'offre au tsar Pierre Ier de Russie. Grande de 55 mètres carrés et composée  de 6 tonnes d'ambre, la fameuse pièce a été démontée et emportée par les nazis en 1941. Exposée pendant deux ans et demi par les Allemands, elle est de nouveau démontée pour être stockée dans un endroit inconnu. C'est à partir de là qu'on perd sa trace. Toujours introuvable, la chambre d'ambre pourrait refaire surface. En 2013, un appartement remplis d'œuvres d'arts confisqués par les Nazis est découvert à Munich. Selon la presse allemande, le propriétaire, Cornelius Gurlitt, saurait où se trouve la chambre. Malheureusement, il est mort le 6 mai 2014. Le mystère reste entier.



6 - Le butin de John Dillinger

200 000 dollars en petite coupures. C'est le butin caché d'un des plus grands gangsters américains des années 1930. En 1934, John Dilligenger enferme la somme, volée dans diverses banques, dans une valise qu'il s'en va enfouir dans le Wisconsin. Mais deux mois plus tard, il est abattu par le FBI. Son argent ne sera jamais trouvé et de nombreuses personnes tentent de découvrir où se trouve la fameuse valise manquante.



7 - Les joyaux de la couronne irlandaise

Un roi en Irlande ? En fait, les fameux joyaux de la couronne irlandaise n'ont rien à voir avec  un monarque de l'île gaélique. En revanche, la valeur de ces bijoux vaut largement ceux d'un roi. Evalués à 7,3 millions d'euros, cette étoile et cette broche sont destinées au grand maître de l'ordre de Saint-Patrick, un ordre de la chevalerie irlandaise, créé au 18ème siècle. Toujours est-il que ces fameux joyaux ont été volés en 1907. Le 6 juillet de cette année, le coffre-fort est découvert vide. Dans un contexte tendu, de nombreuses théories sont apparues accusant les proches de l'Angleterre pour certains, ou les indépendantistes pour d'autres. Un journal de l'époque accuse Arthur Vicars, le gardien des joyaux, d'avoir laissé à sa maîtresse une réplique de la clé du coffre avant que celle-ci ne parte pour Paris avec son butin. L'histoire ne tient pas et Vicars remporte son procès. Pour autant, toujours aucune nouvelle des joyaux.



8 - Le trésor du général Yamashita

S'il est bien un mystère qui ne cesse de motiver les chercheurs de trésors, c'est bien celui du butin du général Yamashita. Planqué dans la jungle philippine à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ce dernier lance une offensive kamikaze avec ses troupes, ultime baroud d’honneur contre les Américains. Auparavant, il aurait caché entre 4000 et 6000 tonnes d'or sur île de Luzon. Cette fortune a fait tourner la tête de beaucoup de personne, à commencer par celle du dictateur Ferdinand Marcos qui mobilisera l'armée pour tenter de mettre la main dessus, en vain. Surtout, ce sont des petites mains qui fouillent le lieu indiqué, jusqu'à abimer des sites protégés. En 2011, deux personnes sont même mortes dans un éboulement provoqué par ces recherches. Pourtant, la réalité de ce trésor reste encore un mystère, certains chercheurs estimant que les Japonais n'ont pas pu se déplacer à travers les îles avec un tel chargement.



9 - Les richesses du galion espagnol "Flor de la Mar"

Quelque part dans l'océan indien, dort une petite fortune. Un galion, comme dans les films de pirate. Le "Flor de la Mar," navire portugais, a coulé en 1511 avec à son bord "vingt tonnes d'or, deux cents caisses de diamants, une table avec des pieds en or massif et le trône de la reine de Malacca, quatre lions en or massif aux yeux, dents et griffes sertis de pierres précieuses…" selon le chercheur de trésors Erick Surcouf. Problème, retrouver ce trésor, c'est retrouver une aiguille dans une botte de foin. Robert Marx, un américain spécialiste de la plongée sous-marine, a investi plus de 20 millions de dollars pour enfin mettre la main sur le "Flor de la Mar," sans succès.

10 - Le trophée de la Coupe du monde de football

La plus grande compétition sportive du monde se doit de posséder le plus beau des trophées. Celui de la Coupe du monde de football est protégé comme le plus grand des trésors. Il faut dire que, depuis la création de la compétition en 1934, il fait fantasmer tous les receleurs. Pour preuve, il a été volé plusieurs fois et la dernière, en 1983 au Brésil, a été la bonne. Après avoir gagné trois fois la compétition, l'équipe brésilienne a gagné le droit de garder le trophée, qui doit normalement être transmis au vainqueur suivant. Protégé par une vitre pare-balles, sa vitre a tout simplement été ouverte au pied de biche. Depuis, plus de nouvelles même si 4 personnes ont été condamnées par contumace. Le trophée a peut-être été fondu. Peut-être est-il toujours dans la nature.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !