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International2 juillet 2025
Des carcasses de voitures jonchent les décombres du pont Shambat, qui relie Omdurman à Bahri, le 24 juin 2025, dans la région de la capitale soudanaise. Les affrontements entre l’armée régulière soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, en guerre depuis avril 2023, se sont intensifiés dans l’ouest et le sud du pays ces dernières semaines.
Des carcasses de voitures jonchent les décombres du pont Shambat, qui relie Omdurman à Bahri, le 24 juin 2025, dans la région de la capitale soudanaise. Les affrontements entre l’armée régulière soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, en guerre depuis avril 2023, se sont intensifiés dans l’ouest et le sud du pays ces dernières semaines. © AFP or licensors
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Au Soudan, une spirale de violence meurtrière massive hors de contrôle

Le 15 juin 2025, une nouvelle offensive des Forces de soutien rapide sur El Fasher a marqué un tournant sanglant dans un conflit qui dévaste le Soudan depuis plus de deux ans. Ce n’est plus une guerre d’usure, mais un affrontement structuré entre deux camps solidement ancrés, soutenus par des puissances étrangères aux intérêts divergents. À la lutte territoriale s’ajoute un enjeu économique : contrôle des mines d’or, des oléoducs et des routes commerciales transsahariennes. Tandis que les civils paient un prix effroyable – plus de 150 000 morts, des millions de déplacés et une famine rampante – la communauté internationale reste paralysée par la complexité géopolitique du dossier. Le risque d’un embrasement régional plane, notamment au Tchad, dernier rempart d’un Sahel en miettes.

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