"Papa lion" ou "papa pingouin" : quel type de père le prince William va être avec son fils ? <!-- --> | Atlantico.fr
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Le prince William souhaite être un père présent et très investi.
Le prince William souhaite être un père présent et très investi.
©Reuters

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Le duc de Cambridge a récemment expliqué vouloir être un père présent et très investi pour le petit George. Ce qui fait de lui un père qui suit la tactique dite "du terrier", selon l'experte de la petite enfance Denise Robertson.

Pendant 9 mois, les journaux people et les Britanniques ont eu les yeux rivés sur le ventre de Kate Middleton. Aujourd'hui, les mêmes observent avec attention l'éducation donnée au prince George, né le 22 juillet dernier. Pour le moment, les jeunes parents rompent avec la tradition royale. Ils ont tout d'abord choisi de ne pas engager de nounou à plein temps. Ensuite, le prince William a conduit lui-même la voiture pour raccompagner sa femme et son fils de la maternité. Enfin, le duc de Cambridge a récemment expliqué vouloir être un père présent et très investi.

Tous ces éléments semblent indiquer que le prince William suit la tactique dite "du terrier" - l'un des trois comportements parentaux identifiés par l'experte de la petite enfance Denise Robertson dans une récente étude. Les parents qui mettent en pratique la stratégie du terrier cherchent à s'impliquer fortement dans la vie de leur progéniture et à passer du temps avec eux. Ils représentent environ un quart (24%) des pères et des mères interrogés par la spécialiste de l'éducation.

Généralement, les papas qui suivent cette tactique sont considérés comme de grands enfants. 30% d'entre eux prennent part à absolument TOUT ce que font leurs marmots, et 26% ont un hobby pour la seule et unique raison qu'il plaît à Junior... Comme la majorité de ces pères, le prince William essayera peut-être de recréer son enfance heureuse en jouant avec son fils aux mêmes jeux auxquels il s'adonnait petit. Ces papas souhaitent la plupart du temps que leurs enfants aient la même éducation qu'eux.

Les pères et les mères qui s'investissent à ce point auprès de leurs enfants le font pour plusieurs raisons - plus ou moins conscientes. Certains ont tout simplement peur qu'ils s’ennuient, et cherchent ainsi à les divertir. D'autres le font pour garder une certaine emprise sur leur progéniture.

A l'inverse, les "parents lions" éduquent leurs enfants de manière à ce qu'ils deviennent aussi indépendants que possible. Ils partent du principe que les enfants ont parfois besoin de se retrouver seuls pour être en tête-à-tête avec leur imagination.

10% des parents interrogés par Denise Robertson approuvent ce modèle éducatif. Ces derniers sont aussi 41% à admettre que surveiller leur marmaille peut être fatiguant. De plus, en laissant du temps libre à leur progéniture, ces parents font d'une pierre deux coups : il se ménagent un moment de repos et favorisent le développement de la créativité chez l'enfant.

Dernière catégorie identifiée par la spécialiste de l'éducation : les "parents pingouins", qui se partagent les responsabilités pour veiller sur leurs enfants. Une stratégie éducative privilégiée par les mères et les pères qui travaillent beaucoup, qui peinent à obtenir des congés (34%) ou qui ont du mal à trouver un moyen de faire garder leurs marmots (21%).

Lorsqu'il s'agit de laisser leurs enfants à quelqu'un lorsqu'ils sont absents, ces parents se tournent en priorité vers leurs proches : un quart d'entre eux font appel à la famille ou à un ami - les grands-parents sont sollicités dans la majorité des cas (57%).

Denise Robertson conclut en expliquant qu'il n'est pas forcément utile de se "classer" dans une de ces trois catégories. Quoi qu'ils fassent, les parents sont toujours critiqués. Seule caractéristique commune : ils font de leur mieux ! dit-elle. Freud avait répondu à une mère qui lui demandait des conseils sur l’éducation de ses enfants : "faites comme vous voudrez : de toute façon vous ferez mal". Près de 75 ans après la mort du célèbre psychanalyste, cela semble toujours vraie...

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