La Toussaint est d’abord la célébration de tous les saints réunis, connus ou moins connus, c’est-à-dire la fête de la plénitude de la vie à laquelle nous sommes tous appelés.
1 novembre 2024Le Réseau Atlantico
Best-Of du 26 octobre au 1 novembre
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, est membre du Conseil Permanent de la Conférence des Evêque de France. Il a publié Un sursaut d’espérance. Réflexions spirituelles pour le monde qui vient aux Editions de l’Observatoire en novembre 2020.
La Toussaint est d’abord la célébration de tous les saints réunis, connus ou moins connus, c’est-à-dire la fête de la plénitude de la vie à laquelle nous sommes tous appelés.
A quelques mois de la réouverture de Notre-Dame de Paris et après la ferveur lors des Jeux olympiques de Paris 2024, l'évêque de Nanterre, Monseigneur Matthieu Rougé, revient sur l'importance de la spiritualité au sein de la société française à l'occasion des célébrations de l’Assomption.
Au nom du respect de la dignité humaine, certains discours sont de plus en plus combattus notamment ceux de l’Eglise catholique sur l’IVG, la famille ou l’euthanasie. "Peut-on vraiment parler de société fraternelle si on remet plus ou moins en cause l’interdit fondateur de donner la mort ?", estime l'évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé.
"L’esprit de Noël ne peut se réduire à une trêve des confiseurs", estime l'évêque de Nanterre dans un entretien à Atlantico. Il invite tout un chacun à recréer des occasions de dialogue et à participer aux actions fraternelles de terrain.
Depuis plusieurs années le rôle du christianisme en France a beaucoup évolué. Quelle est devenue la place de l'Eglise dans les nouvelles problématiques actuelles ?
L’irruption de la guerre aux frontières de l’Europe et la crise sanitaire ont changé le regard que portent les Français sur la mort. L'évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé, décrypte le nouveau rapport de notre société à la mort à l'occasion de la Toussaint.
L'évêque de Nanterre, Monseigneur Matthieu Rougé, fait part à Atlantico de son sentiment sur l'année écoulée et de ses espérances pour 2022.
Deux ans après l'incendie de Notre-Dame de Paris, l'émotion est retombée et, tandis que les travaux de restauration avance, l'église catholique fait face à d'autres défis liés à la crise sanitaire ou au projet de loi bioéthique.
"Si l’Eglise, à tous les niveaux également, ne vit pas sans tarder un véritable sursaut spirituel et moral, elle sera infidèle au Seigneur et condamnée à une marginalisation croissante et méritée."
Nombreux sont les Français qui ne font pas la différence entre Pâques et la journée internationale du chocolat (événement très sympathique au demeurant). Certains se réjouissent de ce "progrès" de la laïcité en France. Mais on peut aussi s'interroger sur les conséquences d'une telle crise d'ignorance crasse en matière religieuse dans la population française.
21 avril 2017