Vilipendé sur la scène internationale pour la brutalité employée à Gaza, contesté en Israël pour sa responsabilité dans le 7 octobre comme pour sa gouvernance, le premier ministre israélien peut néanmoins se targuer d’un bilan militaire qui l’a d’ores et déjà fait entrer de plain pied dans l’Histoire. Sera-t-il l’homme qui réussit une vraie paix au Moyen-Orient et avec les Palestiniens ?

La visite du président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa interroge les observateurs de la vie politique. Etait-ce opportun ? Pour en parler, Fabrice Balanche et Myriam Benraad.

Le maître de conférence à Lyon-2 a été agressé cette semaine par des militants pro-palestiniens lors d’un cours.

Au sein de l'Union européenne, les Syriens sont toujours la deuxième communauté pour les demandes d'asile. Chaque année, il y a plus de 100.000 demandeurs d'asile en provenance de Syrie ou de ressortissants syriens dans l’UE.

A la fin du mois de juillet, trois médiateurs (le chef du renseignement américain, le chef des services égyptiens et le Premier ministre du Qatar) pensaient être sur le point de parvenir à un accord pour empêcher l’expansion du conflit au Moyen-Orient.

Au début, les Palestiniens espéraient que cette guerre, comme les conflits précédents à Gaza, prendrait fin rapidement. Un an plus tard, cet espoir s’est totalement estompé.

Emmanuel Macron a multiplié les contacts avec les dirigeants du Moyen-Orient afin d'empêcher une escalade dans la région. La France ne parvient pas à jouer un rôle dans la crise entre le Liban et Israël.

A travers le refus de critiquer le Hamas notamment, l'extrême gauche en Europe et aux Etats-Unis instrumentalise la cause palestinienne pour son propre agenda politique.

Le Moyen-Orient a longtemps été un terrain d’influence pour les États-Unis. Le retrait de la présence américaine en Afghanistan a fait basculer l'équilibre de la région.

En annonçant finalement son soutien à son rival politique, Saad Hariri assure pratiquement l'élection de l'ancien général Michel Aoun. Cette élection, dont plus personne ne doute du résultat, témoigne une nouvelle fois de la partition du Liban entre les sphères d'influence iranienne et arabe.

Mort de son "ministre des attentats", pertes territoriales en Syrie et en Irak, combattants moins enclins à suivre les ordres d'Abu Bakr al-Baghdadi... Si l'État Islamique est encore loin de disparaître, la situation se complique malgré tout pour le califat auto-proclamé.

L'ancien Premier ministre souhaite parvenir à débloquer la crise politique qui traverse le pays du cèdre... Une mission qui paraît bien difficile, alors que le parlement national attend l'issue de la guerre en Syrie pour désigner un Président pro-iranien, ou pro-saoudien.

La disparition annoncée par Interpol de 10 000 migrants mineurs depuis le début de la crise est un signe de plus que des réseaux criminels tirent parti du pourrissement de la situation. Et cela ne risque pas de s'arranger.

Le bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a enregistré 4.2 millions de Syriens arrivés en Europe jusqu'à présent, mais ce chiffre sous-estime le nombre réel de réfugiés d'au moins 20%.

Le 24 novembre, l’armée turque a abattu un avion de combat russe, car celui-ci aurait violé l’espace territorial du pays.

Partout, le parallèle entre les attentats du 13 novembre à Paris et ceux du 11 septembre à New York est fait. Pour autant, la situation est désormais pire pour l'Occident. Sur tous les aspects, diplomatique comme militaire, l'éradication de l'Etat Islamique promet d'être compliquée.

Par la voix de Manuel Valls, le gouvernement a affirmé ne pas avoir changé de stratégie au Moyen-Orient.

Alors que la prévision de l’arrivée de 800 000 migrants en Europe pour l’année 2015 crée des réactions violentes et presque paniquées de la part de nos dirigeants, ce chiffre semble dérisoire quant aux 4 millions de réfugiés Syriens répartis au Moyen-Orient.

La poignée de rebelles soutenue par les Américains est totalement dépassée sur le terrain.

L'État islamique s'est entièrement emparé de la ville syrienne de Palmyre ce jeudi 21 mai, connue pour ses inestimables ruines antiques qui se revendent à prix d'or sur le marché noir.