A voir le monde s’extasier du départ d’el-Assad, on se demande si la politique mondiale est le fait de milléniaux dénués de mémoire et de culture générale ou si nous parlons bien des leaders du monde libre (ou pas).
9 décembre 2024Le Réseau Atlantico
Best-Of du 30 novembre au 6 décembre
Denis Jacquet est fondateur du Day One Movement. Il a publié Covid: le début de la peur, la fin d'une démocratie aux éditions Eyrolles.
A voir le monde s’extasier du départ d’el-Assad, on se demande si la politique mondiale est le fait de milléniaux dénués de mémoire et de culture générale ou si nous parlons bien des leaders du monde libre (ou pas).
Trump n’est pas encore élu et déjà le monde entier se recadre, se prépare, s’adapte.
Ce garçon qui rêve de Mars a les pieds bien sur terre. C’est un « animal » d’une autre nature que nous pauvres terrestres. Il a des convictions et elles surpassent toute autres préoccupations. L’argent, pour lui, n’est qu’un moyen. Il n’en a que faire. Son objectif est de l’utiliser pour faire aboutir ses idées, ses passions, ses croyances.
C’est toujours mieux de prendre le risque de prédire que d’analyser après la bataille, ce que tous les commentateurs, y compris les moins compétents et les plus surprenants, s’attachent à faire depuis 1 semaine.
Chacun achète de la pub et des réseaux pour attiser, attirer et alimenter les perceptions. Inflation de dépenses, déflation d’intelligence.
Pour étayer cette affirmation prétentieuse de celui qui prétend tenir la boule de cristal, j’irai du plus global au plus spécifique.
L’écosystème français a convergé et communié un instant au secours des créateurs de richesse, les célébrant et les accompagnant vers la réussite, pendant que le nouveau gouvernement, de la faute de l’ancien, les mène vers l’échafaud.
Ce week-end, vous êtes des dizaines de milliers à avoir vu et relayé ce montage photographique, montrant Pétain serrant la main à Hitler et Macron au leader Iranien la semaine passée ici à New York (ONU). Elle fait froid dans le dos par le symbole que ce montage agite.
C’est certainement la première fois qu’un entrepreneur de premier rang, au pouvoir médiatique -au sens réseaux sociaux du terme- s’engage aussi fortement, presque « bestialement », dans une campagne présidentielle américaine.
Quand nous annoncions que ce Gouvernement serait au mieux « empêché » et au pire inutile, ou temporaire, on ne croyait pas si bien dire.
Pendant que les Américains se bagarrent avant la présidentielle, la pantomime pitoyable, qui fait la « gloire » et caractérise la politique Française continue à culminer vers de nouveaux sommets.
« Habemus Primus Minister ». Contrairement au protocole qui marque l’élection du Pape (toute comparaison étant purement contextuelle), la fumée avait largement envahi le ciel de la politique française bien avant son arrivée.
Emmanuel Macron reprend ce lundi les consultations, censées déboucher sur la nomination d'un Premier ministre. Après le spectacle des JO, nous assistons désormais au bal des nuls, des sans-médailles.
Le temps passe, la bêtise idéologique reste. Il est une crasse que le temps accumule au lieu de l’effacer, cette crasse porte 2 noms qui, comme Michèle, (Madame Castets devrait changer de prénom) vont très bien ensemble : Idéologie et démagogie.
C’est vrai, en France, on aime se plaindre. C’est dans notre ADN. Dans un pays dépressif, on ressent vite le besoin de d’évacuer des pensées négatives surabondantes.
78561. C’est le numéro qui avait été tatoué sur le bras de la jeune Simone dans le camp où elle fut envoyée. Elle y aura perdu son père, son frère, puis sa mère emportée par le typhus. Malgré cet épisode, qui ferait de n’importe quelle personne normale l’ennemie à vie des Allemands et de toute forme de haine et de haineux, elle est devenue la Reine de la mansuétude.
C’est une honte pour la démocratie française, une leçon que ceux qui voulait dégager les politiques traditionnels et se sentent volés, sauront retenir en 2027.
Le président voulait que les Français se reprennent et clarifient la situation. Leur message ne peut pas être plus clair, et ils vont se reprendre, mais au même jeu, la semaine prochaine, afin de lui signifier définitivement ce qu’il ne veut pas écouter depuis déjà plusieurs années, en lui montrant par la force ce qu’il ne voulait accepter de son plein gré, à savoir leur ras le bol, leur volonté d’en finir avec cette Macronie prétentieuse, arrogante, sourde, autocentrée et pétrie de certitudes déconnectées. « La Macronie, en marche………arrière ».
Cette collection de gamins issus des cours de récréation de la politique française, de Attal à Bardela, m’inquiète, non pour leur éventuel programme politique, mais pour leur totale incompétence.
La moitié des Français ont estimé que cette élection ne méritait pas de franchir les quelques centaines de mètres à pied qui les séparent des urnes. La moitié des Français, que l’on peut blâmer et comprendre à la fois.