Zemmour attendrait les régionales pour décider d’une candidature à la présidentielle, Olivier Faure ne croit pas aux chances de Montebourg; Pécresse veut gagner sa réélection sans tambouille politicienne; Darmanin dénonce l’OPA de l’islamisme sur l’islam<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron Eric Zemmour Gérald Darmanin séparatisme virus covid-19 pandémie
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Revue de presse des hebdos

Mais aussi : Proportionnelle, Bayrou saurait que c'est impossible.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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Le Point s'intéresse à la dette de la France qui ne cesse d'augmenter : "Pourquoi nos enfants paieront". L'Express voit Zemmour candidat à la présidence de la République. Longue interview  de Gérald Darmanin dans Valeurs Actuelles. La Une de l'Obs est consacrée à ParcoursSup pour aider les jeunes à "bien s'orienter en temps de crise". Marianne veut "en finir avec la jungle" des réseaux sociaux "sans détruire nos libertés". Challenges s'inquiète pour "la montagne sacrifiée" et propose des solutions "pour la sauver".

Zemmour à la présidentielle

Zemmour président ? L'Express  (8 pages) cite un ministre inquiet : "Il y a la place chez nous pour un mouvement trumpiste"

Une candidature absurde ? Pas vraiment donc, et L'Express dit avoir "enquêté pendant trois mois sur cet objet de fantasme au sein de la droite et de l'extrême droite. Certains en rêvent, y pensent, y travaillent. L'auteur de Destin français les laisse faire. Mieux : il envisage désormais de se lancer dans la course à l'Elysée pour 2022."   

" En privé, il confie parfois à ses interlocuteurs attendre que passent les régionales de juin avant de prendre une décision. Il guette aussi les réactions de ceux qui ne croient pas en Marine Le Pen : Marion Maréchal et Philippe de Villiers le soutiendront-ils publiquement ? Peut-il compter sur Michel Onfray, avec qui il échange régulièrement amabilités, interviews et points de vue ?."

En tout cas, Robert Ménard, l'ancien secrétaire général de Reporters sans frontières partisan de l'union des droites, critique infatigable de Marine Le Pen, fait partie de ceux qui poussent activement Zemmour à se lancer en politique.

Olivier Faure ne croit pas à la candidature de Montebourg

Selon l'Obs, "l'hypothèse d'une candidature d'Arnaud Montebourg à l'élection présidentielle de 2022 n'inquiète pas Olivier Faure. « Je n'y crois pas une seconde »" Faure condamnerait sévèrement la tentative d'ouverture aux souverainistes de droite opérée par Montebourg." Faure indiquerait que Montebourg paie plus ses cotisations au PS depuis 2017, mais « il a demandé à me voir », aurait déclaré le patron du PS.

Pécresse : après l'ïle-de-France, Matignon ou l'Elysée ?

Son approche très « vie quotidienne » a beaucoup fait pour la notoriété de celle qui incarne aujourd'hui la région Ile-de-France. Qui connaissait le nom de Jean-Paul Huchon? Aujourd'hui, tout le monde sait qui préside le conseil régional. Qu'elle soit à Bry-sur-Marne, à Saint-Denis ou à Clichy-sous-Bois, on la reconnaît malgré son masque, on l'arrête

Elle aborde confiante les prochaines régionales. Au point d'avoir prévenu: pas de fusion de listes entre les deux tours, malgré les nombreux appels du pied de La République en Marche depuis un an. Elle se dit prête à affronter une quadrangulaire, le cas échéant. Si elle gagne, elle veut avoir « les mains libres » pour son deuxième mandat et, ajoute un de ses proches, une équipe homogène qui ne serait « pas issue de négociations de marchands de tapis ».

L'Obs visiblement admiratif de cette femme de droite qui a déménagé le siège de la Région du très chic 7ème arrondissement parisien pour une terre de gauche la Seine St Denis ajoute "Depuis la création de son propre mouvement, Libres, en 2017 et son départ des Républicains deux ans plus tard, nul n'a de doute sur l'ambition de Valérie Pécresse de compter dans le paysage politique au plus haut niveau".

Wargon ne voulait pas d'une alliance avec Pécresse

Selon Le Point, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, approchée par certains macronistes pour être tête de liste aux élections régionales en Île-de-France. Mais elle ne voulait d'une éventuelle alliance avec Valérie Pécresse au second tour. Le député LREM du Val-de-Marne, Laurent Saint-Martin, semble donc bien placé pour postuler.

Darmanin et l'islamisme

Longue interview (une dizaine de pages) de Gérald Darmanin dans Valeurs Actuelles principalement sur l'islamisme, l'immigration, et le terrorisme. Le ministre de l'Intérieur ne veut pas qualifier le chiffre de 5,7 millions de musulmans en France qu'il cite dans son livre. "Qu'importe le nombre, il n'y a que des Français."

Darmanin estime que "L'islamisme a fait une OPA sur l'islam. Il y a un danger si on ne fait rien". et explique "Dans les endroits où les islamistes ont gagné, ce sont leurs codes qui prévalent. Comme il y a plus de solidarité républicaine, qu'il n'y a plus de solidarité communiste ou socialiste, la solidarité "frériste" a pris le pas."

Darmanin défend l'enseignement de l'arabe : "Par manque de propositions républicaines, des enfants apprennent la langue de leurs parents ou de leurs grands-parents dans des écoles coraniques, sur des versets du Coran au lieu de l’apprendre par des fonctionnaires du ministère national sur des textes littéraires. Trouvons-nous cela normal? Ensuite, nous pensons que nous avons des choses à dire aux pays arabes, dont la population est aussi en lutte contre l’islamisme, qu’il nous faut parler leur langue, aller sur leurs chaînes de télévision, pouvoir écrire des séries, écrire des livres, des BD et véhiculer nos idées..."

Proportionnelle : Bayrou saurait que c'est impossible

François Bayrou combat publiquement pour l'instauration d'une proportionnelle intégrale aux prochaines législatives mais en fait, les macronistes  estiment qu'il n'y croit pas selon l'Obs : « Il est en train de parler à sa base assure-t-on dans l'entourage d'Emmanuel Macron. Mais il sait que c'est techniquement et politiquement impossible : on n'a pas le temps et le Sénat s'y opposerait. »

Castaner s'en sort bien

"Depuis qu'il a troqué son costume de premier flic de France contre celui de chef de file des députés macronistes à l'Assemblée, Christophe Castaner s'est mis aux haïkus. Ces poèmes japonais extrêmement brefs s'articulant toujours en trois vers. Certains ricanent, il le sait, il s'en fout. Ces haïkus, il continue de les poster fréquemment sur le réseau social Instagram." raconte L'Obs (2 pages).

"Certains l'auraient bien vu à nouveau candidat aux régionales en Paca. Mais il n'en a guère envie." Il n'est pas le seul à fuir cette idée. "Cet été, Emmanuel Macron lui offre un poste taillé sur mesure de conseiller spécial à l'Elysée. Il décline. L'idée de lui confier la présidence du groupe LREM à l'Assemblée se dessine alors. Etiqueté candidat officiel du Château, « Casta » l'emporte d'un cheveu face à la remuante députée macroniste des Yvelines Aurore Bergé."

L'Obs ajoute "Sur le papier, la mission a tout du casse-tête. Le groupe macroniste est traversé de contradictions et miné par les désertions. Mais six mois après son arrivée, de l'avis général, le néo-président s'en sort plutôt bien: les troupes sont tenues et, dans les travées du Palais-Bourbon, on loue la capacité de Castaner à fédérer."

Pulvar pour bloquer Vallaud-Belkacem

Le soutien d’Anne Hidalgo à la candidature de son adjointe à la mairie de Paris, Audrey Pulvar pour les régionales en Île-de-France, permettrai de bloquer Najat Vallaud-Belkacem qui s’intéressait de près à la région. "C’est précisément pour ça qu’ils sont allés chercher Pulvar ", qui est aussi issue des « minorités visibles », femme, mais non présidentiable, décrypte un stratège du PS cité par Le Point.

L'amendement "anti-Zemmour"

Un amendement dit « anti-Zemmour » permettant à un juge « de prononcer une obligation de diffusion de la condamnation pénale sur les chaînes de télévision qui emploieront ou inviteront une personne condamnée jusqu’à quatre mois après la condamnation » via un bandeau sur l'écran a été proposé par les députés Pierre-Yves Bournazel et M’jid El Guerrab, du groupe Agir ensemble, dans le cadre des débats sur la loi contre le séparatisme.

Pourquoi Bolloré est motivé par Europe 1

Comme on le sait deux radios d'information sont à vendre : RTL (6,1 millions d'auditeurs), et Europe 1 (2,7 millions). Pourtant, Vincent Bolloré veut Europe 1 car, selon son entourage cité par l'Obs, cette radio est «déjà low cost": « Il peut tout refaire sans avoir à virer. Son audience est très basse, donc il n'a rien à perdre, il peut facilement changer son modèle et la marier à CNews. » Il espère sans doute refaire ce qu'il a réussi, avec CNews "en se droitisant notamment avec Eric Zemmour, a vu sa part d'audience passer de 0,8 % en janvier 2020 à 1,9 % un an plus tard."

Qui représentera le RN aux régionales Auvergne Rhône-Alpes ?

Le Rassemblement National doit choisir son candidat pour les élections régionales Auvergne Rhône-Alpes. D'un côté  Andréa Kotarac, "le transfuge « insoumis » qui s'est mis au service de Marine Le Pen dès mai 2019, ou Alexis Jolly, jeune inconnu et conseiller régional RN ? La patronne a du mal à trancher la bataille qui se joue, à Nanterre, au siège du parti d'extrême droite.

"« Si Marine Le Pen cède aux sirènes anti-Kotarac, et renonce à l'investir comme tête de liste, c'est simple : elle ne pourra plus dire qu'elle séduit à gauche », analyse un cadre RN, cité par l'Obs.

Les poids lourds du gouvernement absent des régionales

Les élections régionales prévues en juin approchent, mais "où sont passés les « poids lourds » du gouvernement qui devaient monter au front pour le compte de la majorité présidentielle? Barbara Pompili (Transition écologique), Olivier Véran (Santé), JeanYves Le Drian (Affaires étrangères) ou encore Jean-Michel Blanquer (Education nationale)" demande l'Obs.

Réponse :  tous, les uns après les autres, ont jeté l'éponge et sauté la case d'un scrutin qui s'annonce délicat pour le camp macroniste.

Crise sanitaire : perdants et gagnants

"Les pauvres sont les grands perdants de la crise" selon la prix Nobel d'économie Esther Duflo, interrogée par l'Obs (7 pages). Ceci alors que les milliardaires, les géants de la technologie et la Chine, mais aussi, plus près de nous, le secteur de la grande distribution, et du bricolage sont les gagnants (4 pages).

Duflo précise sa pensée : " Il me semble toutefois qu’avec le Covid, ce qui nous choque, ce sont plus les inégalités raciales ou sociales que les inégalités de fortune : que les Noirs aient aux Etats-Unis quatre fois plus de risque de mourir aura provoqué un choc et une prise de conscience des conséquences qu’ont les inégalités.

Et en ce qui concerne la France : " C’est vrai que, pendant la crise, on aurait pu mieux protéger les plus pauvres en France. On a protégé les emplois, avec le chômage partiel, mais ceux qui n’avaient pas d’emploi, ou alors des emplois très précaires, ont pu passer entre les mailles du filet. Il y a eu des primes pour les bénéficiaires du RSA, mais pas très importantes. D’une certaine manière, au début de la pandémie, en donnant 600 dollars par semaine à tous ceux qui étaient sans emploi, Donald Trump a fait plus : c’est vrai, ça s’est ensuite arrêté, ça a repris, ça s’est arrêté de nouveau, et Biden va réactiver le dispositif. Mais voilà un défaut de la réponse française à la crise sanitaire."

La dette de la France : fardeau ou atout ?

"Les économistes sont (...) plutôt d’accord pour dire que l’endettement public n’est pas – pour l’instant – notre principal problème. Qu’il vaut mieux tout faire pour éteindre l’incendie économique et préserver, à coups d’argent public, la capacité de rebond des entreprises et des ménages une fois la crise du coronavirus passée." remarque Le Point dans son enquête (12 pages) annoncée à la Une.

Xavier Ragot, président de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), classé plutôt à gauche, explique "pourquoi la dette ne serait pas une charge pour nos enfants : « On s’endette auprès des générations actuelles, mais on rembourse aux générations futures, à qui on paiera les taux d’intérêt. » Toute la question est de savoir si les générations futures n’auront pas à acquitter davantage d’impôts ou à couper dans les dépenses publiques au moment de réemprunter les sommes à rembourser, en cas de dégradation des conditions de financement de la France… Car les taux sont bas, certes, mais rien ne dit qu’ils ne remonteront pas un jour ! Et, si la signature de la France n’inspirait plus confiance, cela pourrait être brutal…"

Et Jacques de Larosière, ancien patron du FMI, ancien gouverneur de la Banque de France rappelle, dans une interview : « Même financée à 0 %, la dette existe toujours. Elle ne va pas disparaître ! Ceux qui analysent la soutenabilité des dettes publiques sur les marchés regardent les chiffres de dette par rapport au PIB et ne distinguent pas une partie de la dette sous prétexte qu’elle viendrait du Covid ! »

La mort du professeur pour quelques billets

"Pour quelques billets de 10 euros, cinq collégiens ont désigné, le 16 octobre, le professeur d'histoire-géographie au terroriste venu le tuer. Ils n'ont pas réalisé qu'ils se rendaient complices d'assassinat". L'Obs (6 pages) évoque ce qu'ils ont dit aux juges

On connaît, rappelle l'Obs les rôles de l'idéologue Abdelhakim Sefrioui et par le parent d'élève Brahim Chnina, mis en examen pour « complicité d'assassinat terroriste. Mais la stupéfaction est de trouver, à leurs côtés, des garçons de 13 à 15 ans. Et de réaliser, à la lecture de leurs interrogatoires, avec quelle facilité ils se sont inscrits dans un redoutable engrenage facilité par le poids de la propagande des jours précédents et les exigences pressées du tueur."

"Ce 16 octobre, Mehdi comprend vite après qui en a le type en noir : celui-ci annonce d'emblée qu'il a « une haine » contre « ce sale bâtard » de « M. Paty ». Il veut savoir à quelle  heure et par quelle porte il va sortir, s'il est à pied, à vélo ou en voiture. L'inconnu explique qu'il veut poster une vidéo avec le professeur « pour qu'il "se pardonne" [demande pardon, NDLR] ".

L'homme en noir est décidé à agir. (...) La liasse de 300 euros est sortie, et la moitié des billets, remise immédiatement à Mehdi. Sous sa capuche, l'ombre rumine : « Ouais, ça ne se fait pas ce qu'il a fait. »

Islamisme : un professeur de Trappes menacé

Le Point (4 pages) revient sur la vie quotidienne et le parcours d'un professeur de Trappes: "Menacé par les islamistes, Didier Lemaire, enseignant en philosophie, doit se rendre au lycée sous protection policière" depuis novembre 2020.

Didier Lemaire "insiste pour rappeler ses convictions d’« homme de gauche ». : Cependant, il défend sans aucun complexe la nécessité d’une réponse politique « forte » et d’une action de fermeté. « Un récent sondage l’a démontré, assène-t-il, près de 60 % des jeunes musulmans considèrent que la charia – la loi coranique – est plus importante à leurs yeux que les lois de la République".

Allusion à un sondage Ifop pour le Comité Laïcité République (CLR) en novembre 2020, montrant que 57 % des 15-24 ans interrogés considèrent que la charia est au-dessus des lois républicaines, soit 10 points de plus qu’en 2016. 

L'avenir des sports d'hiver

Une douzaine de pages dans Challenges sur la crise des sports d'hiver victimes du coronavirus : "déjà fragilisées par le réchauffement climatique, les stations françaises réalisent, avec l'épidémie de Covid, qu'elles doivent changer. Pour un tourisme plus vert et moins intensif. Mais surtout beaucoup plus vite que prévu."

La jungle des réseaux sociaux

"Véritable poison du Net, le cyberharcèlement n’est ni l’apanage des personnalités publiques, ni celui des plus jeunes. “Marianne” passe au crible cinq propositions pour neutraliser le phénomène." écrit Marianne dans un dossier ( 12 pages) où témoignent des victimes.

L'hebdo critique quelques idées pour améliorer la situation. Supprimer l’anonymat sur Internet: fausse bonne idée. Permettre l’interopérabilité des plates-formes (on pourrait quitter un réseau pour un autre sans perdre ses abonnés) : malin mais illusoir. Passer du statut d’hébergeur à celui d’éditeur (ce qui responsabiliserai ces réseaux) : efficace mais pas si simple. Car , la décision aurait un effet « dévastateur » : « Chaque propos déplacé serait de leur responsabilité. Les plates-formes prendraient un risque énorme, qui se traduirait par leur fermeture dans le territoire concerné. » selon un ingénieur expert en télécommunications. Renforcer Pharos (la plate-forme de signalement : 5.000 plaintes en 2020) et créer des juridictions spécialisées: utile et faisable. Muscler les dispositifs juridiques: risqué et superflu.

Les Français peinent en anglais

En France, souligne Le Point (2 pages) "sur un panel de 2 032 personnes interrogées, seulement 28 % déclarent comprendre l’anglais et le parler. C’est 10 % de plus qu’il y a quinze ans, mais à peine 4 % de plus que ceux qui ne le comprennent pas du tout. Dans le même temps, la part de ceux qui déclarent le parler couramment n’est passée que de 6 à 8 %. Une élite, alors que la part de ceux qui le comprennent et parlent à peu près stagne depuis 2006, à 48 %. L’anglais est pourtant enseigné dès l’école primaire depuis les années 1990, et choisi à 99 % en première langue au collège".

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