Macron fatigue le Point, les sociétés d'autoroutes révoltent Marianne, les assises des finances publiques désolent l'Express, Poutine les déboussole tous; Ciotti boude Wauquiez, Kohler jalouse Denormandie; La France & l'Allemagne sont en guerre nucléaire<!-- --> | Atlantico.fr
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La guerre en Ukraine et les divisions entre Poutine et Prigojine sont à la Une des hebdomadaires.
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Revue de presse des hebdos

Un goût de déjà-vu dans vos hebdos cette semaine, qui se repassent les sujets : la fragilité de la Russie, les Manouchian au Panthéon, l'Allemagne opposée au nucléaire français, la suppression de l'AME, la nécessaire amélioration du dialogue social, le duel Mélenchon-Ruffin, les assauts contre le Nutri-score tournent dans chaque titre. On solde les sujets en attendant l'été ?

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Le PS : combien de divisions ?

Michaël Delafosse, le maire PS de Montpellier, pousse un coup de gueule dans Marianne : "la complaisance avec l'islam politique ça suffit." Il semblerait que le cadavre de la gauche républicaine, sociale et écologique bouge encore ! Bertrand Cazeneuve a trouvé en lui un allié, qui ne se prive pas de régler quelques comptes. Il dénonce "la responsabilité du discours politique." Et celle de la gauche, en premier lieu : "je me souviens qu'en 2020 quand j'écrivais "laïcité" sur mes tracts ,90% de la gauche me demandait de quoi je parlais."  Et, à propos de mixité sociale, il s'interroge : "Combien d'élus se cachent sur ces sujets ?"

Pour lui, "il existe des influences religieuses liées à un islam politique qui, sur les réseaux sociaux poussent à porter des abayas. Ces groupes veulent défier la République, et nous, nous continuons à dire que nous ne savons pas. Il faut être clair, l'institution doit rappeler l'obligation de neutralité." L'édile considère que "les enseignants et les fonctionnaires en général sont très seuls. Le "pas de vagues" est une réalité." Comment avancer, alors que les députés ne semblent pas prêts à légiférer ? On voit mal les élus socialistes, divisés et noyés dans la Nupes, mettre le sujet à l'ordre du jour…

Est-ce lui qui a approché Laurent Berger pour lui proposer d'être tête de liste de la gacuhe sociale-démocrate anti-Nupes, comme nous l'apprend l'Express ? L'intéressé a refusé… Cela ne déplait sans doute pas à Olivier Faure, qui, alors que la patronne des Jeunes Socialistes s'en est pris aux "vieux éléphants" anti-Nupes, a demandé à l'hebdo "depuis quand les éléphants ont-ils peur des petites souris ?" 

Macron en fait trop

C'est lePoint qui le dit : "ces 100 jours furent pour Emmanuel Macron l'occasion, bon gré mal gré, de conduire enfin la campagne qu'il avait rechigné à mener, dans des circonstances bien plus favorables, il y a un an." Une "frénésie d'annonces à coups de milliards d'euros, dans une surenchère dépensière qui ne surprend plus personne," pour l'hebdo. Même si "les gens ne sont pas dupes. Ils se disent : tous ces milliards, c'est de l'argent magique," selon un proche du Président. Et pour cause : l'hebdo cite Retailleau, pour qui les 100 jours se traduiraient par "des dépenses prévisionnelles supplémentaires de 30 milliards d'euros."

Exit donc, les sujets qui fâchent, on ajourne les débats sur la programmation des finances publiques, l'immigration, la fin de vie, la loi travail… : c'est un président activiste qui regagne peu à peu quelques points dans les sondages. Le magazine est dur : "sa meilleure assurance-vie : lui-même. Le fantasme narcissique de la toute-puissance." Il lui prête l'intention de nommer à Matignon Julien Denormandie, qui ne lui ferait pas d'ombre, et cite encore un proche : "il regarde les piranhas se bouffer entre eux. Il est redevenu le maître des horloges, tout le jeu politique se fait autour de lui. Il peut faire ce qu'il veut."

Il les épuisera tous. Pendant ce temps-là, "la majorité reste fébrile, traumatisée par le procès en déni de démocratie," analyse l'hebdo. "Les ministères et les administrations centrales tournent souvent au ralenti, démobilisés par la petite musique usante de l'imminence d'un remaniement qui ne vient pas." L'hebdo ne parie pas sur une coalition avec la droite, et rappelle que "le chef de l'État n'a pas renoncé à l'idée de dissoudre." Le scénario préféré des macronistes surferait une victoire aux Européennes, "ouvrant la voie à une dissolution ou à un référendum." Le mag' cite Christophe Béchu : "on prend de court les extrêmes, et on reprend la main avec une nouvelle feuille de route validée par le pays, on refait nation. Et, en plus, le président laisse une trace dans l'histoire d'un quinquennat pas comme les autres."

La jalousie de Kohler, les bouderies de Ciotti.

Toujours selon le Point, il se murmure que Julien Denormandie ne serait pas le choix du secrétaire général de l'Elysée, qui lui préférerait Gérald Darmanin. "Kohler apprécie le patron de Beauvau et considère que son savoir-faire politique serait d'autant plus utile dans ce contexte de majorité relative." Une raison plus personnelle est suggérée par un fin connaisseur du Président : "avec Julien à Matignon, Alexis serait jaloux de sa proximité avec le chef de l'Etat." Pas de sentiments plus nobles à droite : Marianne nous apprend que Ciotti fait la tête à Laurent Wauquiez, Il n'en cite jamais le nom, pas même lors du lancement des Etats généraux de la droite. Un renvoi d'ascenseur sans doute, à celui qui s'est tu lors de la réforme des retraites… 

Sociétés d'autoroutes : Anticor sur la bande d'arrêt d'urgence, Macron, Borne et Kohler flashés par Marianne

Juste avant sa perte d'agrément, Anticor a déposé plainte pour favoritisme dans le cadre du PAR, le plan de relance autoroutier de 2015, signé par Emmanuel Macron et Ségolène Royal, et négocié par leurs directeurs de cabinet respectifs… Kohler et Borne. L'hebdo craint que cette perte d'agrément, qui permet à l'association de porter en justice les affaires de corruption en se constituant partie civile, ne fragilise les procédures en cours.

Les 9 milliards de surprofits réalisés par les sociétés d'autoroutes, en échange des 3,2 milliards d'euros de travaux qu'elles ont réalisés pour le compte de l'Etat, ne passent pas. Il a fallu 6 ans à un lanceur d'alerte pour obtenir les documents ayant servi à élaborer le plan. La Direction des Infrastructures de Transport, organisme de contrôle, aurait, selon l'hebdo et Anticor, "privilégié les données d'une note de la banque Natixis" aux données dont elle disposait en interne. La Cour des comptes, l'Autorité de la concurrence, une mission d'information parlementaire ont pourtant, avant la signature du PAR, alerté sur le déséquilibre des contrats "aux dépens de l'état et des usagers." De plus, "autre élément troublant, une note interministérielle qui tombe à point nommé, quelques semaines avant la signature du PAR… conclut à l'absence de surprofits et ouvre ainsi la voie à la signature du PAR !" Depuis, le patron de la DIT est devenu directeur général adjoint de Vinci Autoroutes, "basculant ainsi de l'équipe des négociateurs du PRA à celle de ses bénéficiaires."

Autre nouveau grief, pour l'hebdo : "nos amis concessionnaires d'autoroutes ont décidé de gagner de l'argent en captant les bandes de terre qui encadrent nos autoroutes et, mieux encore, d'y produire une électricité photovoltaïque qu'ils pourront ensuite revendre." En effet, les parcelles acquises lors de la construction ne sont pas toutes finalement utilisées, et ces terrains délaissés leur ont été finalement cédées à titre gratuit, au moment de la privatisation. Une aubaine que ces quelques 100km², sur lesquelles elles installent des fermes solaires le long des 9300 km de voies, un "double bénéfice : passer pour écologiquement responsables et générer de confortables revenus," le tout sans bénéfice pour les communes concernées… 

Assises des finances publiques : les mesurettes de Le Maire

Nicolas Bouzou, dans l'Express, descend les annonces des assises des finances publiques : la fin de l'avantage Pinel, le combat contre les arrêts de travail abusifs : "malgré les dénégations du gouvernement, c'est toujours la logique du rabot qui prévaut. On coupe dans des dépenses, sans évaluer sérieusement l'impact économique et financier de ces coupes, et surtout sans rien changer aux structures de la sphère publique." Plus encore, pour l'économiste, "en France, tout problème se résout par une politique publique, toute politique publique se résout par des dépenses publiques." Un problème culturel, qui fait de l'Etat un "pompier de service." Et d'enfoncer le clou : "le seul plan de réduction des dépenses qui vaille, c'est celui qui consisterait à réfléchir et à agir autrement plutôt que d'exiger en permanence tout et n'importe quoi."

On a des idées d'économies : l'Obs annonce que le CESE se saisit de la question de l'immigration, et va auditionner des acteurs de la société civile. Avec une volonté selon l'hebdo : "revenir aux faits." Il annonce déjà sur quoi porteront ses préconisations. Rien de bien révolutionnaire : "la solidarité entre les États membres, le renforcement de la frontière extérieure ou la coopération avec les pays tiers…" 

Poutine fissuré par l'Obs, liquidé par l'Express, guerredesganguisé par le Point : tout ça pour énerver Marianne.

Ça énerve Natacha Polony : "sur la Russie, ceux qui prétendent savoir sont des baltringues," écrit-elle dans Marianne. L'hebdo met en cause les experts des plateaux télé qui n'ont rien vu venir de la révolte de Prigojine, pas plus que les services de renseignements russes. Un peu de provocation sans doute, à donner la parole à Vladimir Fedorovski, pour qui Poutine sort vainqueur de cet épisode : "Poutine passe pour celui qui ramène l'ordre sans effusion de sang. Ensuite, son test de loyauté vis-à-vis de l'armée a fonctionné." De plus, "Il a aussi forcé les services extérieurs de l'Occident à se positionner non pas en sa faveur mais du moins à ne pas jouer la carte jusqu'au-boutiste de Prigojine." L'hebdo ne sait que faire de tout cela, et se demande si l'ancien diplomate est un "kremlinologue de haute volée ou un virtuose du contre-pied."

L'Obs n'écoute donc pas sa consoeur, et consacre son dossier à l'affaiblissement de Poutine. On y apprend au moins que "ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la décision du Ministère de la défense d'assujettir les milices privées en les forçant à signer des contrats de coopération au 1° juillet, ce qui signifiait la fin de Wagner," selon le directeur de l'Observatoire franco-russe à Moscou. L'hebdo évoque néanmoins une autre hypothèse : "Prigojine a-t-il tenté de forcer la main de Poutine pour qu'il change la tête de l'appareil militaire ? S'agit-il, comme le pensent certains, d'une "maskirovka," un leurre destiné à créer la surprise et à détourner l'attention, véritable sport national du temps de l'Union soviétique ?"

Le Point est plus distancié, préférant se faire l'écho de la guerre des gangs au sommet de l'Etat, même si tout nous indique que cette guerre entre apparatchiks et oligarques dure depuis longtemps. Il analyse l'ambivalence occidentale, qui à la fois désire et craint la chute de Poutine : "les Occidentaux sont comme atteints de schizophrénie. Cela fait des mois qu'ils rêvent de l'après-Poutine, tout en redoutant l'inconnu et l'éventuel éclatement du pays."

L'Express ose : il considère que "l'après-Poutine a commencé," et cherche à prédire la suite : d'autres rébellions, une grande purge ? On a du mal à y croire, tant les arguments présentés sont minces. On se repliera donc sagement derrière la position du politologue Dimitri Kolezev, pour qui "aujourd'hui en Russie, absolument tout est possible." Et on relira Dostoievski.

"Les émotions contre la démocratie"

C'est le titre du dernier livre de la sociologue franco-israélienne Eva Illouz, que l'Obs interviewe, et qui nous explique les ressorts de l'adhésion aux leaders populistes : "comment des gouvernements qui n'ont aucun scrupule à aggraver les inégalités sociales peuvent-ils jouir du soutien de ceux que leurs choix affectent le plus ?" Elle vise la situation israélienne, dont la population manifeste depuis près de 6 mois contre une réforme que la sociologue qualifie de "changement de régime," car elle donne les pleins pouvoirs à l'exécutif, et inféode la Cour suprême au Parlement.

Trump, Netanyahou, Bolsonaro, Modi, Orban, Meloni : "une véritable Internationale populiste" dont elle explique l'ascension par une vieille idée marxiste "selon laquelle les dominants ont la capacité de poser les catégories de pensée des dominés." Des "distorsions" qui conduisent des groupes à préférer un régime autoritaire desservant leurs intérêts au régime censé le mieux les représenter, la démocratie." Car "le populisme consiste pour l'essentiel à faire bouger le terrain politique sur des questions d'identité, d'où le rôle central des émotions. Une fois transformé en images et en discours publics, ces affects sont articulés à des idéologies faussées." Une sorte de "recodage" des malaises sociaux/

La peur, le dégoût, le ressentiment et l'amour de la patrie forment la matrice du populisme. Et "la peur est première, parce qu'elle est l'émotion qui entraîne toutes les autres." Quant au dégoût, il transforme les adversaires politiques en ennemis irréconciliables. Elle n'hésite pas à souligner les ambiguïtés du ressentiment, qui "s'accompagne de revendications égalitaires authentiquement démocratiques. Seulement, celles-ci peuvent être aisément détournées et subverties par des dirigeants hostiles à la démocratie dans un climat politique fait de revendications particularistes et revanchardes." On tique un peu sur l'amour de la patrie, mais elle s'explique : "c'est l'émotion positive qui vient transcender toutes les autres. Elle soude un groupe dans la solidarité. Seulement, elle le fait par exclusion de ceux qui n'appartiennent pas à "sa famille."

La longévité de ces leaders, malgré les innombrables casseroles qui les suivent ? "Toute chose scandaleuse qu'il pourra dire ou faire est interprétée comme de la bravoure subversive." En tenant tête aux vraies élites du pouvoir, ils "se présentent eux-mêmes comme des victimes, ajoutant au sentiment de proximité avec des électeurs qui se sentent lésés."

À propos de Modi, l'Express relève que les manuels scolaires indiens ont récemment été largement caviardés. Principales cibles : Darwin, mais aussi Mendeleiev et son tableau périodique des éléments. L'ancien directeur du CNRS indien explique que "le projet idéologique de ce gouvernement est dicté par l'Indutva [qui défend l'idée d'une suprématie et d'une nation hindoues], la théorie de l'évolution et le tableau périodique vont à l'encontre de la conception indoue du cosmos selon laquelle l'univers a été créé à partir de 5 éléments [la terre, l'eau, le feu, l'air et le ciel]" Les livres d'histoire aussi… 

France-Allemagne : la guerre nucléaire

On a beaucoup parlé ces dernières semaines de l'ingérence de la Russie et de la Chine dans la sphère politique française. Un rapport récent de l'Ecole de guerre économique nous apprend que l'Allemagne s'y met aussi, et cherche à torpiller la filière nucléaire française. A travers ses fondations politiques, notre voisin "fait tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas laisser l'industrie française jouir d'une énergie bon marché et profiter ainsi d'un avantage compétitif important," lit-on dans l'Express. Ces fondations, qui sont généreusement dotées par le Bundestag (690 millions d'euros pour 2023), communiquent auprès des élites, "s'allient avec certaines ONG ou partis écologistes…" De quoi donner raison à Henri Proglio, pour qui "l'obsession des allemands depuis 30 ans, c'est la désintégration d'EDF. Ils ont réussi." 

Scandale sanitaire et scandale écologique : de quel bois se chauffe-t-on ?

Le dossier du Point sur le chauffage au bois, semble tout droit sorti des pages de Marianne tant il s'indigne : "un scandale sanitaire, une bombe climatique." En cause, le silence des pouvoirs publics quant aux particules fines émises lors de la combustion du bois, et les gaz qui se condensent lors du refroidissement. Ce sont, au pire des cancérigènes avérés, au mieux des perturbateurs endocriniens. "Alors que les collectivités rivalisent d'initiatives pour améliorer localement la qualité de l'air, les mêmes déploient, à proximité d'écoles et d'habitations, de vastes centrales biomasses, à grands renforts de subventions." Selon un médecin radiologue, "les questions sanitaires passent derrière l'enjeu environnemental, et le gouvernement, pour remplacer le gaz et le fioul des chaudières, a besoin de brûler du bois, qui reste considéré comme neutre en carbone." Car le bois-énergie bénéficie en Europe d'une "convention de neutralité, alors que sa teneur en CO2 est aussi élevée que celle du charbon." Il représente 36% des énergies renouvelables en France, et selon l'hebdo, "il reste une pièce maîtresse de la stratégie française pour atteindre ses objectifs climatiques."

Un remède pire que le mal, tant pour la santé que pour l'environnement : "un rapport de l'Académie des sciences a montré que le puits de carbone des forêts françaises a été divisé par 2 ces 10 dernières années," rappelle l'hebdo, qui cite la revue Nature : "au rythme où se développe le chauffage au bois en Europe, il pourrait provoquer une augmentation de 10% des gaz à effet de serre dans les 10 prochaines années." 

La grève au JDD vue par les hebdos

La grève de la rédaction du JDD, pour protester contre la nomination par Arnaud Lagardère de Geoffroy Lejeune, ex de Valeurs-Actuelles-donc-forcément-d'extrême-droite-donc-moralement-condamnable, à sa tête secoue le monde de la presse. Pour Marianne, "l'observation de ce spectacle produit un sentiment dérangeant : comme si l'intervention de Bolloré n'était pas condamnée en soi, mais uniquement en raison des convictions "d'extrême droite" de ce dernier. Comme si l'on ne remettait pas en cause la laisse avec laquelle le milliardaire tient ses journalistes, mais le fait qu'il tire un peu trop fort dessus." Et de rappeler que le CNR avait interdit à une personne d'être propriétaire de plus d'un journal, pour "libérer la presse des puissances d'argent."

L'Obs a une autre analyse, peu flatteuse : "Lagardère devance les désirs de Bolloré." Selon l'hebdo, le PDG, devenu actionnaire minoritaire, "revendique cette décision comme la sienne." Le zèle des courtisans… 

On apprend dans lePoint que Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, n'a pas été choisi par Macron pour son anglais : il a eu recours à un interprète pour échanger avec son homologue britannique… 

L'Obs nous sort un nouveau premier ministrable, en la personne de Stéphane Layani, le patron de Rungis, haut-fonctionnaire, et ami de 20 ans de Macron… Faites vos jeux…

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