Connaissez-vous Laurent Bigorgne (Institut Montaigne) ?<!-- --> | Atlantico.fr
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L’ancien directeur de l’Institut Montaigne Laurent Bigorgne s’est désisté de son appel, rendant définitive sa condamnation à Paris à un an de prison avec sursis pour avoir drogué à son insu une ex-collaboratrice lors d’une soirée.
L’ancien directeur de l’Institut Montaigne Laurent Bigorgne s’est désisté de son appel, rendant définitive sa condamnation à Paris à un an de prison avec sursis pour avoir drogué à son insu une ex-collaboratrice lors d’une soirée.
©LEEMAGE VIA AFP

Accusé de viol

Il a de nombreuses cordes à son arc.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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L’Institut Montaigne est un think tank libéral bien sous tous rapports. Les élus de droite et de gauche le fréquentent. Et les patrons du CAC 40 le subventionnent.

Pour arriver à présider aux destinées de ce prestigieux institut, il faut être méritant.

Et Laurent Bigorgne était méritant. Il a commencé, comme il se doit, sa carrière à l’Unef. Puis grâce à son talent et à son travail, il a gravi les échelons jusqu’à devenir patron de l’Institut Montaigne. Mais depuis peu et suite à une condamnation, il ne l’est plus.

Il fréquentait Macron, disait « tu » à Jean Castex. Avec lui, nous abordons les hautes sphères du pouvoir. Mais un tribunal a mis fin à cette irrésistible ascension. En effet, Laurent Bigorgne a été condamne à douze mois de prison avec sursis pour tentative de viol. Il avait administré à son ex-belle-sœur une drogue du nom de MDMA. Le tribunal a estimé qu’il ne pouvait en rien ignorer les « propriétés sexuellement désinhibantes de cette substance ».

Après sa condamnation, Laurent Bigorgne a dû démissionner de son poste de patron de l’Institut Montaigne. Pourquoi parler de lui ? Parce que c’est un cas d’école !

En bas, tout en bas, avec les migrants et les clandestins, on viole sous la menace d’un couteau ou d’une kalachnikov. En haut, tout en haut, on viole avec la MDMA. C’est plus délicat. Les gens de la haute ont du savoir-vivre.

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