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Le Conseil d'État a rejeté, le 15 octobre, le recours de Marine Le Pen contre l'application immédiate de sa peine d'inéligibilité prononcée lors de sa condamnation dans l'affaire des parlementaires européens du FN.

La tentative de Nicolas Sarkozy de transformer sa condamnation judiciaire en combat politique ne semble pas trouver d’écho dans l’opinion publique. Selon un sondage Elabe/BFMTV publié ce 1er octobre, une majorité de Français considère que la justice a agi en toute impartialité dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, et rejette massivement le discours de victimisation adopté par l’ancien président depuis sa condamnation à cinq ans de prison ferme.

"Je me rendis chez Sa Majesté : introduit dans une des chambres qui précédaient celle du roi, je ne trouvai personne ; je m'assis dans un coin et j'attendis. Tout à coup une porte s'ouvre ; entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché ; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du roi et disparaît". Chateaubriand "Les mémoires d'outre-tombe"

Emmanuel Macron a dénoncé les menaces de mort reçues par les magistrats après la condamnation de Nicolas Sarkozy pour association de malfaiteurs dans le procès Kadhafi.

Reconnu coupable d’« association de malfaiteurs » dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy a été condamné ce jeudi à cinq ans de prison, dont un an ferme, avec mandat de dépôt différé. L’ancien chef de l’État, qui conteste farouchement ce jugement, a annoncé faire appel et s’est présenté comme une victime d’un acharnement judiciaire.

Dans un procès historique, Nicolas Sarkozy a été condamné pour « association de malfaiteurs » ce jeudi 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire. Une décision qui se veut exemplaire alors que le malaise démocratique entre les Français et la justice reste omniprésent.

L’ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné ce jeudi à cinq ans de prison ferme dans l’affaire du financement libyen, une décision historique qui secoue la classe politique. Alors que plusieurs élus Les Républicains réclament son pardon, une question se pose : Emmanuel Macron peut-il juridiquement – et politiquement – gracier son prédécesseur pour lui éviter la prison ?

Jeudi 25 septembre, le tribunal de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans d'emprisonnement pour avoir "laissé ses proches" démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse de 2007. L’ancien chef de l’Etat connaîtra sa date d’écrou le 13 octobre et pourrait être incarcéré dans la foulée.

La condamnation à cinq ans de prison de Nicolas Sarkozy dans l’affaire du « financement libyen » de sa campagne présidentielle de 2007 a provoqué un véritable séisme dans le paysage politique français. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, un ancien chef de l’État est voué à l’incarcération.

Trente-trois ans après l’assassinat de Paolo Borsellino, l’une des figures les plus emblématiques de la lutte antimafia en Italie, une question continue d’obséder l’opinion publique : qu’est-il advenu de son carnet rouge ? La disparition inexpliquée de son agenda personnel, dans lequel il consignait ses enquêtes, qui nourrit encore les soupçons. Le carnet a-t-il été subtilisé pour protéger des secrets d’État ?

Neuf agriculteurs de Charente-Maritime qui utilisaient des mégabassines depuis 2010 ont été condamnés, le 8 juillet, pour délits environnementaux.

Georges Abdallah, l’ancien chef d’un groupuscule de chrétiens libanais marxistes pro palestiniens, est libérable depuis 25 ans.

Swagg Man libre, non pas blanchi mais libéré par un vice de procédure. La justice annule l'instruction pour incompétence territoriale du tribunal.

L’ancien premier ministre a écopé ce mardi 17 juin d’une peine de quatre ans de prison avec sursis ainsi que de 375.000 euros d’amende et cinq années d’inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse.

Incarcéré depuis mi-novembre, Boualem Sansal a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison. Il demande désormais un report du procès pour se laisser le temps de constituer sa défense.

Le tribunal judiciaire de Paris a rendu son jugement ce mardi 13 mai : Gérard Depardieu, absent à l’audience, a été reconnu coupable d’agressions sexuelles commises en 2021 sur le tournage du film Les Volets Verts. L’acteur de 76 ans écope de 18 mois de prison avec sursis.

Déjà condamné en février pour violences sur une ex-compagne, Stéphane Plaza a été interpellé lundi soir à son domicile dans les Yvelines. Visé dans une enquête pour trafic de stupéfiants, l’animateur est soupçonné d’être un client régulier d’un réseau de cocaïne. Une petite quantité de drogue et de l’argent liquide ont été retrouvés chez lui.

Les droites populistes accusent les magistrats français de saper la démocratie, tandis que les partis traditionnels européens saluent le verdict comme salutaire. Les deux ont tort.

Boualem Sansal fait l’objet d’« une attention particulière » de la part d’Alger, selon Emmanuel Macron.

Mohamed Medjdoub, accusé d'avoir blessé une quinzaine de personnes dans un attentat à la bombe artisanale le 24 mai 2019 à Lyon, a été condamné à la perpétuité ce lundi 7 avril.