Politiqueil y a 7 heures

Loi du plus fort
Atteintes à l’Etat de droit et aux libertés : Bruxelles tente de répliquer à Donald Trump tout en évitant soigneusement de faire son propre examen de conscience
Longtemps prudents par crainte de sanctions commerciales ou d’un désengagement en Ukraine, les diplomates européens haussent le ton face à l’Amérique de Trump, accusée de privilégier la loi du plus fort plutôt que l’État de droit. Mais cette posture interroge : à peine deux semaines plus tôt, Washington dénonçait les manquements européens sur les droits humains, la liberté d’expression et la montée de l’antisémitisme. L’Europe, plus prompte à pointer du doigt qu’à se réformer, prend ainsi le risque d’un bras de fer transatlantique.