<div>Notre vision stratégique n&rsquo;a pas changé&nbsp;: L&rsquo;activité économique reste vigoureuse un peu partout dans le monde et en particulier en Zone Euro. Les taux, même s&rsquo;ils montent un peu, évoluent encore à des niveaux qui n&rsquo;entravent pas l&rsquo;activité économique. L&rsquo;inflation repart un peu mais n&rsquo;est pas non plus un réel danger pour le moment.&nbsp; L&rsquo;investissement en actions dans une optique long-terme devrait donc être rentable.Tactiquement la situation est plus complexe. En prévision d&rsquo;un marché plus volatil en 2018 nous avons constitué une poche de cash. L&rsquo;idée est de profiter des baisses ou des périodes de doutes pour renforcer des positions ou initier des lignes sur des dossiers injustement sanctionnés (selon nous). La baisse a été insuffisante pour utiliser l&rsquo;intégralité du cash constitué mais certaines valeurs&nbsp; nous semblent &nbsp;arrivées à des niveaux attractifs.Bien sûr, comme toujours, nos idées d&rsquo;investissements doivent se comprendre dans une optique longue, et en complément, dans des portefeuilles déjà constitués et construits de manière équilibrée.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; FNAC-Darty&nbsp;: La valeur est assez volatile mais l&rsquo;entreprise vient d&rsquo;annoncer des résultats pour l&rsquo;année 2018 en ligne avec les attentes et peut donc constituer un bon investissement pour des investisseurs patients. L&rsquo;activité en France et en Espagne a été &nbsp;bonne avec des marges en nette hausse. Le plan annoncé au moment de la fusion se met en place conformément au discours initial de la Direction&nbsp;: les synergies entre Darty et Fnac et la dynamique d&rsquo;optimisation des coût restent fortes et génèrent désormais des gains substantiels. Pour 2018, la Direction n&rsquo;a pas communiqué d&rsquo;objectifs chiffrés très précis sur les synergies et les économies à venir&nbsp;; par contre coté offre, la volonté de développement et les ambitions restent intactes&nbsp;: de nouvelles offres vont arriver, de nouveaux magasins seront ouverts et surtout les ventes via internet vont être développées. Le partenariat récemment signé avec Carrefour devrait porter ses fruits dès 2019. Ce plan stratégique nous semble crédible et rend le titre attractif avec un PER (rapport cours sur bénéfice) de 13,6 fois. De plus, même si ce n&rsquo;est jamais un argument suffisant pour acheter un titre, le capital n&rsquo;est pas totalement contrôlé et il y a donc un caractère spéculatif.Achat vers 90&euro;.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Arkema&nbsp;: L&rsquo;entreprise a annoncé des résultats de bonne facture. La bonne nouvelle réside dans le fait que l&rsquo;entreprise arrive désormais à bien compenser la hausse de ses prix d&rsquo;approvisionnement en augmentant ses prix de ventes clients. Dans un contexte de hausse des taux, l&rsquo;entreprise a pu enclencher un processus de désendettement grâce à une forte génération de cash et à une meilleure utilisation du capital. Le dividende devrait être augmenté en 2018 et peut-être 2019. Enfin Arkema va profiter des baisses d&rsquo;impôts aux Etats-Unis.Achat vers 107&euro;.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Renault&nbsp;: Là aussi l&rsquo;annonce des résultats a confirmé la croissance de l&rsquo;entreprise&nbsp;; le Chiffre d&rsquo;Affaires, les résultats et la marge continuent de s&rsquo;améliorer. Les résultats avant impôts sont supérieurs aux attentes de plus de 200M&euro;. Les économies sur les achats sont plus importantes qu&rsquo;attendues. La Direction est assez prudente sur ses attentes, l&rsquo;entreprise devrait assez facilement les atteindre selon nous. Le plan stratégique de l&rsquo;entreprise devrait conduire à une amélioration sensible du niveau de marge. Le prix actuel du titre, pour les investisseurs patients nous paraît particulièrement attractif.Achat vers 87&euro;.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Ces achats, en investissant progressivement, devraient porter leur fruit sur le moyen long-terme.&nbsp;</div>&nbsp;

Quelques idées d’achats ! 

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Economie

Après des progressions spectaculaires depuis le début d&rsquo;année sur Peugeot&nbsp; (+79%) et sur Renault (+63%), les investisseurs se trouvent sur un dilemme assez fréquent&nbsp;: que faire sur un titre qui a progressé autant mais dont les données objectives restent positives&nbsp;?Les deux entreprises ont en effet connu une réelle amélioration de leurs résultats en 2014 et 2015 s&rsquo;annonce mieux encore.Peugeot a réussi à redresser la barre après plusieurs années très difficiles pendant lesquelles la viabilité même de l&rsquo;entreprise a été mise en doute. En 2014, la perte a été réduite de plus de moitié à 706M&euro; et Peugeot devrait revenir dans le vert en 2015 avec un résultat net qui devrait être proche de 500M&euro;. Peugeot est en avance sur son plan de marche&nbsp;: la chasse aux coûts porte ses fruits.Renault de son côté avait entamé un effort du même type depuis plus longtemps avec des résultats positifs. 2015 devrait confirmer cette tendance avec un résultat attendu en hausse de 32% à 2,5Mads&euro;.Bien sûr tout cela n&rsquo;est possible qu&rsquo;avec un marché domestique solide. Mois après mois, le marché automobile efface la terrible période traversée depuis la crise de 2008. Avril a ainsi été le vingtième mois consécutif de croissance. En cumul à fin avril, 2015 la progression est de plus de 8%. L&rsquo;Association des Constructeurs européens (ACEA) qui publie les chiffres du marché automobile en Europe se montre également confiant pour les mois à venir.La timide reprise de l&rsquo;économie européenne et les facilités de crédit &nbsp;confortent également l&rsquo;optimisme général&nbsp;et cette progression se retrouve dans tous les grands pays en Europe&nbsp;: l&#39;Allemagne, l&#39;Italie, l&#39;Espagne et la France voient tous leur marché automobile rester bien orientés en 2015 avec de bonnes perspectives en 2016.Nos deux constructeurs français ont, comme on l&rsquo;a dit, fait d&rsquo;énormes efforts sur leur base de coûts mais aussi sur leur gamme. Tous ces efforts ont porté leur fruit en termes de résultats et en termes de part de marché&nbsp;: Peugeot et Renault ont ainsi pu regagner quelques parts de marchés en Europe et surtout en France. C&rsquo;est vital pour Peugeot pour qui le marché européen représente 80% du chiffre d&rsquo;affaires et de la marge. Renault, très présent à l&rsquo;international, est également en progression sur son marché en Europe. Renault poursuit le développement de son offre sur tous les segments&nbsp;: le low-cost avec la Kwid annoncé cette semaine mais aussi le haut de gamme grâce à son partenariat avec Nissan sur l&rsquo;Infiniti.Les développements de Peugeot et Renault en Chine sont également prometteurs à plus long terme.Avec tous ces éléments positifs, il nous est évidemment difficile d&rsquo;être vendeurs sur ces titres&hellip; Pour autant, après des progressions aussi spectaculaires, il est aussi impossible de recommander un achat sans retenue sur ces valeurs : nous recommandons plutôt d&rsquo;attendre un repli pour se positionner sur les valeurs automobiles françaises.Par ailleurs, nous avions recommandé des achats sur Airbus dans ces colonnes en décembre : après une progression de plus de 60%, il nous paraît sage de prendre quelques bénéfices.&nbsp;&nbsp;

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Quelques idées d’achats !

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Le secteur automobile : attendre un repli pour acheter