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Voilà bien une expression que l&rsquo;on affectionne en France&nbsp;: le &laquo;&nbsp;scandale d&rsquo;Etat&nbsp;&raquo;. Il est à notre culture politique ce que les &laquo;&nbsp;X-gates&nbsp;&raquo; (Watergate, Irangate, Monicagate&hellip;) sont à l&rsquo;américaine. Et comme la période actuelle est faste en invocations du grand mot&nbsp;! Scandale d&rsquo;Etat, l&rsquo;affaire Fillon/Jouyet&nbsp;; scandale d&rsquo;Etat, les écoutes de Nicolas Sarkozy&nbsp;; scandales d&rsquo;Etat, les affaires Cahuzac et Thevenoud&nbsp;(bientôt Kader Arif&nbsp;?). Scandale d&rsquo;Etat, bien sûr, la mort de Rémi Fraisse. Et même scandale d&rsquo;Etat, selon Christian Estrosi, l&rsquo;absence d&rsquo;information du Maire de Nice sur une possibilité d&rsquo;attentat terroriste dans sa ville...Mais, au fait, qu&rsquo;est-ce que cela veut bien dire &laquo;&nbsp;scandale d&rsquo;Etat&nbsp;&raquo;&nbsp;? Surtout quand chaque camp accuse l&rsquo;autre du crime en question, non seulement à tour de rôle, mais dans la même affaire&nbsp;? Quand&nbsp;par exemple dans le cas des écoutes de Nicolas Sarkozy, on s&rsquo;accuse mutuellement d&rsquo;être le &laquo;&nbsp;scandaleux&nbsp;&raquo;: Sarkozy lui-même ou le Pouvoir (et/ou la Justice&nbsp;?)&nbsp;? L&rsquo;affaire Fillon/Jouyet est exemplaire à cet égard&nbsp;: pour les uns, c&rsquo;est l&rsquo;&laquo;&nbsp;affaire Fillon&nbsp;&raquo;, pour les autres, l&rsquo;&laquo;&nbsp;affaire Jouyet&nbsp;&raquo;&nbsp;; pour d&rsquo;autres encore l&rsquo;&laquo;&nbsp;affaire Fillon/Jouyet&nbsp;&raquo; et, pour les derniers, l&rsquo;&laquo;&nbsp;affaire&nbsp;Jouyet/Fillon&nbsp;&raquo;. Tout est dans l&rsquo;ordre des noms&nbsp;!L&rsquo;idée centrale derrière cette expression si prospère semble être la suivante&nbsp;: l&rsquo;appareil d&rsquo;Etat est indûment instrumentalisé à des fins politiques, voire politiciennes. Mais les affaires Cahuzac ou Thévenoud semblent relever d&rsquo;autre chose&nbsp;: un manquement personnel à une certaine éthique attendue des responsables publics. Et dans la mort de Rémi Fraisse, c&rsquo;est encore autre chose&nbsp;: un grave dysfonctionnement de l&rsquo;Etat dans l&rsquo;exercice même de sa mission, voire un funeste excès de pouvoir venu du haut de la hiérarchie.L&rsquo;impression prévaut ainsi que le scandale d&rsquo;Etat est mis à toutes les sauces et qu&rsquo;il a fondamentalement une valeur polémique, destiné à surenchérir dans la dénonciation. Rajouter le mot &laquo;&nbsp;Etat&nbsp;&raquo; à celui de &laquo;&nbsp;scandale&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est donner à ce denier une gravité particulière. Rien à voir avec le tout venant des scandales ordinaires&nbsp;! Mais c&rsquo;est du même coup signifier à quel point l&rsquo;Etat est chez nous chose sacrée, référence absolue, mesure suprême du Bien et du Mal. Et défile alors la grande galerie des clichés, ancrés dans l&rsquo;imaginaire collectif, au seul appel magique du &laquo;&nbsp;scandale d&rsquo;Etat&nbsp;&raquo;&nbsp;: Masque de fer, collier de la Reine, Canal de Panama et autres Stavisky&hellip;Bref, avis aux grands défenseurs de la morale publique&nbsp;: si vous voulez avoir quelque écho, n&rsquo;omettez jamais le mot &laquo;&nbsp;Etat&nbsp;&raquo; au scandale que vous dénoncez&nbsp;!Or, curieusement, l&rsquo;expression se fait beaucoup plus rare lorsqu&rsquo;il faut qualifier les manquements de l&rsquo;Etat lui-même aux fondements sur lesquels il repose, aux lois qu&rsquo;il a promulguées et aux engagements qu&rsquo;il a lui-même contractés. Quand une ministre de l&rsquo;écologie annule des permis d&rsquo;exploitation d&rsquo;hydrocarbures donnés par son prédécesseur&nbsp;; quand une autre dénonce un contrat, que l&rsquo;on croyait en béton, liant l&rsquo;Etat à une société pour le prélèvement de l&rsquo;écotaxe&nbsp;; quand cette même ministre souhaite l&rsquo;annulation d&rsquo;un projet de barrage dont l&rsquo;utilité publique n&rsquo;a pas, que l&rsquo;on sache, été décrétée par le Saint Esprit, quelle est alors la réaction dominante&nbsp;? On salue son &laquo;&nbsp;sens politique&nbsp;&raquo;, sa &laquo;&nbsp;préoccupation écologique&nbsp;&raquo; et/ou son &laquo;&nbsp;souci des deniers publics&nbsp;&raquo;&nbsp;!Curieux pays où l&rsquo;on applaudit donc à la rupture de la parole de l&rsquo;Etat par l&rsquo;Etat lui-même et qui rappelle les grandes heures de la monarchie où l&rsquo;on faisait &laquo;&nbsp;rendre gorge&nbsp;&raquo;, dans l&rsquo;allégresse du peuple, aux financiers que l&rsquo;on avait soi-même chargé de pressurer ledit peuple&hellip;Curieux pays où &laquo;&nbsp;l&rsquo;égalité&nbsp;&raquo; est, dans tous les domaines, revendiquée, réclamée, exigée, et où cette même égalité est régulièrement &laquo;&nbsp;mise de côté&nbsp;&raquo; par ceux-là mêmes qui l&rsquo;invoquent le plus. Principe bafoué notamment (et très logiquement pour qui a lu dix lignes de sociologie élémentaire) au profit des serviteurs dudit Etat&nbsp;: pourquoi la suppression du seul jour de carence dans la fonction publique quand les salariés du privé sont soumis à trois&nbsp;? Pourquoi, entre les uns et les autres, la persistance de régimes de retraite si inégalitaires&nbsp;? Pourquoi donc ce brouhaha autour des &laquo;&nbsp;retraites-chapeau&nbsp;&raquo; et autres dividendes, (argent privé), et cette discrétion sur les primes (argent public) des hauts fonctionnaires&nbsp;? Et pourquoi donc cette volonté soudaine de libéralisation des &laquo;&nbsp;professions règlementées&nbsp;&raquo; par un Etat qui refuse la moindre retouche au statut (en marbre) de ses propres agents&nbsp;?Curieux pays, en vérité, où des inspecteurs des finances s&rsquo;émeuvent des privilèges des notaires&nbsp;!

"Scandales d'Etat en cascade… ou scandales de l'Etat?"

Totem et Tabou.

Moins d&#39;un mois après la polémique autour des travaux de son appartement de fonction, le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a estimé ce matin sur France Inter que &quot;les gens s&#39;en foutent. Leur seule inquiétude, c&#39;est de savoir si les syndicats seront capables de se rassembler sur des questions comme le gel du point d&#39;indice des fonctionnaires&quot;. La polémique ne devrait donc, selon lui, pas avoir d&#39;impact sur les élections du 4 décembre dans la fonction publique.Il explique qu&#39;en interne, cette affaire &quot;a provoqué un débat dans notre organisation, mais un débat extrêmement sain, comme toujours à la CGT&quot;.&nbsp; Il a ajouté que l&#39;organisation &quot;est en train aujourd&#39;hui d&#39;examiner en interne ce qui a pu prévaloir à prendre une décision comme celle-ci&quot;. &quot;Ce qu&#39;il me semble, moi, à l&#39;heure qu&#39;il est, c&#39;est que tout le monde a voulu bien faire et que le résultat n&#39;est pas bon. Donc ça veut dire qu&#39;il faut qu&#39;on repense nos modes de fonctionnement&quot;, a-t-il poursuivi.Interrogé sur la possibilité d&#39;une démission suite à cette affaire, le secrétaire général de l&#39;organisation syndicale a assuré que &quot;c&#39;est une question que je ne me pose jamais&quot;. Et quant à une possible candidature à la tête de la CGT, en 2016, il répond que &quot;la CGT a besoin de stabilité. Je n&#39;exclus pas de me représenter, mais la question ne se pose pas comme cela&quot;.

Scandale lié à son appartement : "les gens s'en foutent", estime Thierry Lepaon

Pas tout le monde

<h3 class="s2">1 - Cahuzac, Le Guen, Hidalgo, Thévenoud, Jouyet, etc. : de l&#39;art socialiste d&#39;accommoder les scandales</h3>Tout allait bien pour les journalistes du Monde tant que l&#39;affaire montée en épingle de la conversation entre Jouyet et Fillon ternissait surtout l&#39;image de ce dernier. Quand Jouyet a commencé à s&#39;empêtrer dans ses contradictions et, plus encore, quand le doute est apparu sur les méthodes du quotidien de déférence, on eut droit au quasi escamotage du sujet. La veille encore les colonnes du Monde étaient pourtant encombrées de ces pseudo révélations.C&#39;est à peine si on parvenait, en le lisant le lendemain, à apprendre que Copé tentait de se refaire une santé politique en se démarquant de Fillon. Aucune autocritique et pas le moindre début d&#39;explication sur les éléments tangibles qui permettaient aux deux journalistes maison d&#39;affirmer que Jouyet n&#39;était pas un affabulateur ou un manipulateur. Quant aux enregistrements de la conversation litigieuse, on les attend toujours.Du côté mou-présidentiel on décida au même moment, bienheureuse coïncidence, de faire corps avec Jouyet. Il faut dire que, sans ce dernier, Hollande errerait comme une âme en peine dans les couloirs de l&#39;Elysée. Il fut donc décrété que le secrétaire général du palais était incritiquable. Et cela suffit aux médias socio-dominants pour considérer qu&#39;il leur fallait désormais circuler et qu&#39;il n&#39;y avait plus rien à voir sur le sujet. Aux Etats-Unis, Obama et le secrétaire de la Maison blanche auraient été harcelés par toute la presse pendant des semaines pour moins que ça.Cette capacité d&#39;étouffement nous renvoie au souvenir encore frais de l&#39;affaire Cahuzac. Malgré les cris de l&#39;opposition parlementaire, l&#39;énorme scandale des questions biaisées du gouvernement pour éviter que les agissements de Cahuzac et sa possession de comptes à l&#39;étranger ne soient révélés plus tôt s&#39;est éteint doucement.Et quel spectacle savoureux que celui donné par Bruno Le Roux, réclamant la démission des élus UMP accusés d&#39;avoir des comptes en Suisse, alors que Thévenoud est toujours député et Yamina Benguigui conseillère de Paris ! Cette dernière fut maintenue par les socialistes du 10ème arrondissement de Paris sur leur liste au deuxième tour des dernières élections municipales alors que la révélation des insuffisances flagrantes de sa déclaration de patrimoine en tant que ministre était déjà dans la presse.Au fond, Hidalgo a eu raison de ne pas l&#39;éjecter puisque c&#39;est à peine si l&#39;affaire est évoquée depuis. Il faut dire que la maire de Paris est une championne toute catégorie dans la bienveillance des médias.Elle a réussi à mener sa candidature à terme et à l&#39;emporter sans qu&#39;aucune fois les &quot;grands&quot; journaux et autres chaînes dominantes ne l&#39;interrogent sur les conditions de son départ à la retraite à l&#39;âge de 51 ans. Ni sur la réalité de ses activités dans les longues années passées à l&#39;inspection du travail alors qu&#39;elle cumulait au même moment les fonctions de conseillère de Paris, conseillère régionale, première adjointe au maire et autres délégations au sein du parti socialiste. Une véritable rescapée de la curiosité journalistique !Autre contempteur des pailles qu&#39;on trouve dans les yeux d&#39;autrui, Monsieur Cambadélis ne manque jamais une occasion de se poser en donneur de leçons sans que l&#39;acronyme MNEF ne lui soit, comme il devrait pourtant l&#39;être, renvoyé systématiquement au visage.La France est mithridatisée aux scandales politiques, particulièrement quand ils touchent la gauche. On pourrait considérer que cela relève du folklore et n&#39;a au fond que peu de conséquences. Mais il n&#39;en est rien car, dans une démocratie digne de ce nom, la seule affaire Cahuzac aurait conduit à la chute du gouvernement et même à la démission du président. On aurait donc déjà mis un terme à la nocivité de cette camarilla.Certes, les esquives de Hollande pour éviter de prendre à bras-le-corps les problèmes de la France, la réforme de son système de transferts sociaux et la mise à mal de ses intérêts en Europe notamment, sont bien plus graves que les petites magouilles des uns et des autres. Mais justement, l&#39;intérêt de ce type de scandale est qu&#39;ils servent de révélateurs à des incapacités plus profondes. En négligeant le thermomètre, on laisse la fièvre s&#39;installer.<h3 class="s2">2 - Le gouvernement Bourre Tous (LGBT)</h3>Ouf ! C&#39;est l&#39;automne. Et, heureusement pour le gouvernement, le marronnier du mariage homo laisse à nouveau tomber ses fruits. Acculé par des partisans UMP de la Manif pour tous lors d&#39;une réunion publique, Sarkozy leur a concédé une réécriture de la loi Taubira.Se jetant comme une certaine maladie sur un incertain clergé breton, les nouveaux censeurs ont immédiatement conspué l&#39;ignoble réaction qui s&#39;apprêterait à déferler sur la France. Pour l&#39;occasion, des principes aussi faux et incongrus que l&#39;interdiction constitutionnelle de revenir sur un droit furent aussitôt érigés en jurisprudence journalistique. Si c&#39;était vrai, Hollande et sa bande n&#39;auraient jamais pu remettre en cause les exonérations et abattements fiscaux votés par leurs prédécesseurs. Et l&#39;on roulerait encore sans limitation de vitesse sur les routes nationales tout comme on fumerait dans les bistrots.Peu importe : enfin, un Nouvel obs à ronger ! Et pendant ce temps, les vrais chiffres du déficit public, qui invalident totalement les prévisions envoyées à Bruxelles dont on nous a pourtant rebattu les oreilles il y a moins d&#39;un mois, sont à peine commentés. Bientôt, l&#39;Etat dépensera chaque année un tiers de plus que ce qu&#39;il perçoit de recettes fiscales diverses. Mais cet ascenseur pour la banqueroute est tellement moins intéressant que la diversion sociétale préférée du gouvernement.<h3 class="s2">3 - Liquidités à sec</h3>Plus que toutes ces considérations, les nouvelles importantes de la semaine nous viennent du Japon et d&#39;Angleterre. La croissance patine, les déficits reprennent une mauvaise allure malgré les torrents de liquidités déversés par les banques centrales de ces deux pays depuis trois ans. La solution du &quot;quantitative easing&quot; commence à monter ses limites et son aspect de paradis artificiel. Elle est en effet affectée d&#39;un vice fondamental : elle vient en aide aux plus puissants, banques privées, grands groupes et états, davantage qu&#39;aux plus innovants et productifs. Forcément, l&#39;efficacité de ces soins palliatifs finit par décroître. Mais cela justifiera un article en soi, d&#39;autant qu&#39;il s&#39;agit du dernier espoir &quot;hollandais&quot; pour échapper aux décisions difficiles.A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />

pot serge resiste

Scandales socialistes : le silence des agneaux

Chronique du pot aux roses

Cris d'orfraie

France

Politique

Que la polémique, même tempétueuse, renaisse n&rsquo;est pas en soi regrettable&nbsp;: elle fut&nbsp;longtemps à l&rsquo;honneur dans le débat public et notamment parlementaire français, avant d&rsquo;être étouffée par une certaine &laquo;&nbsp;political correctness&nbsp;&raquo;. Il reste que le débordement verbal de Xavier Beulin, traitant de &laquo;&nbsp;djihadistes verts&nbsp;&raquo; les activistes de Sivens et plus encore l&rsquo;expression d&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;extrême droite libérale&nbsp;&raquo; utilisée par Jean-Vincent Placé contre François Fillon pose quelques sérieux problèmes&nbsp;;D&rsquo;abord un problème de cohérence lorsque le même Jean-François Placé ne trouve pas de mots assez durs pour qualifier les mots de Xavier Beulin, exigeant même des excuses publiques. Ensuite un problème de dissymétrie dans le traitement médiatique des deux incidents&nbsp;: alors que les réactions indignées se multiplient contre le patron de la FNSEA, pas un mot pour contester ceux du sénateur écologiste. Il est vrai qu&rsquo;une telle dissymétrie est constante dans notre PAF&nbsp;: tout écart de la droite suscite des cris d&rsquo;orfraie&nbsp;; tout dérapage de la gauche se voit minimisé, voire pardonné.Mais le plus grave est ailleurs&nbsp;: il n&rsquo;est pas sain que des responsables publics de premier plan chargés &laquo;&nbsp;d&rsquo;éclairer la volonté générale&nbsp;&raquo;, comme disait Rousseau, fassent tout pour l&rsquo;obscurcir. Notamment en disant n&rsquo;importe quoi.Ainsi pour les &laquo;&nbsp;Djihadistes verts&nbsp;&raquo;&nbsp;: l&rsquo;expression est d&rsquo;autant plus mal choisie que le vert est justement la couleur de l&rsquo;Islam (longtemps&nbsp;!) avant d&rsquo;être celles des écolos. Et elle est d&rsquo;autant plus trompeuse que toute comparaison de ce genre dans le contexte actuel ne peut que renvoyer aux exactions de Daesh. Or, aussi agités que soient les activistes de Sievens, aussi vraie soit la présence en leur sein d&rsquo;adeptes de la violence politique, on ne sache pas qu&rsquo;ils égorgent les forces de l&rsquo;ordre. Et c&rsquo;est un manifestant qui a trouvé la mort.Mais, justement, Xavier Beulin n&rsquo;a tenté qu&rsquo;une analogie (déplorable).Il n&rsquo;a jamais prétendu que Daesh avaient caché turbans et tuniques dans les sacs à dos des militants de Sivens&nbsp;! Le propos de J.V Placé se veut lui une définition du positionnement de l&rsquo;adversaire.Or cette définition ne représente rien moins qu&rsquo;un triple contre-sens&nbsp;; sur le libéralisme, sur l&rsquo;extrême droite et&hellip; sur François Fillon lui-même. L&rsquo;ignorance des caractéristiques élémentaires du libéralisme, pour être courante en France au point que cette inculture devient un véritable trait de culture nationale, n&rsquo;en est pas moins agaçante. D&rsquo;abord parce que l&rsquo;ignorance crasse ou la mauvaise foi intégrale ne sont pas plus recommandables l&rsquo;une que l&rsquo;autre&nbsp;; ensuite et surtout parce que c&rsquo;est oublier un pan entier et glorieux de notre propre histoire. Comment jeter en effet, comme une insulte, à la tête de l&rsquo;adversaire, la référence à un mouvement philosophique auquel on doit les 3 grandes révolutions émancipatrices de l&rsquo;Occident, l&rsquo;anglaise, l&rsquo;américaine et la française&nbsp;? Il serait peut-être temps que &laquo;&nbsp;la Patrie des droits de l&rsquo;homme&nbsp;&raquo; s&rsquo;avise enfin qu&rsquo;elle doit sa sacro-sainte déclaration à l&rsquo;héritage combiné des deux fondateurs du libéralisme politique, John Locke et Montesquieu; comme elle doit son instruction publique à Guizot et Ferry, encore deux libéraux&nbsp;; sans parler de l&rsquo;émancipation féminine, théorisée par un penseur libéral John Stuart Mill, et toujours promue en France par le camp libéral contre la droite conservatrice et la gauche radicale et proudhonienne.Certes mais quid du libéralisme économique&nbsp;? Eh bien là aussi, il serait peut-être temps de s&rsquo;aviser que le libéralisme (doctrine philosophique) n&rsquo;est pas le capitalisme (système économique)&nbsp;; encore moins le capitalisme financier et spéculatif, contre lequel la première charge fut lancée par le fondateur du libéralisme économique, Adam Smith lui-même&nbsp;; quant à la libre entreprise et au libre-échange , bel et bien valeurs libérales, on rappellera, contre tant d&rsquo;affirmations gratuites qui tournent à l&rsquo;intoxication, des faits aussi simples que massifs&nbsp;: ces principes ont été le vecteur d&rsquo;un enrichissement sans précédent de l &lsquo;humanité et ont fait émerger du sous-développement, tour à tour, des continents entiers. N&rsquo;en déplaise aux altermondialistes de tout poil et notamment de Sivens, c&rsquo;est bien &laquo;&nbsp;l&rsquo;affreuse mondialisation libérale&nbsp;&raquo; et non le socialisme international, et encore moins l&rsquo;écologie politique, qui, en 25 ans, a sorti de la misère 700 millions d&rsquo;êtres humains &hellip;Un libéralisme dont les principes sont justement à l&rsquo;exact opposé de l&rsquo;extrême droite, dont les écrits devraient aussi être connus&nbsp;: car il suffit de lire ne serait-ce que dix lignes de Barrès et de Maurras (pour ne rien dire de Mussolini et d&rsquo;Hitler) pour mesurer leur antilibéralisme absolu et revendiqué, fondé sur un anti-individualisme viscéral. Et si, comme J.V Placé, l&rsquo;on tient à mettre Marine le Pen dans cette extrême droite, l&rsquo;on devra alors constater que l&rsquo;étatisme caractérise son programme de A à Z. Tout comme l&rsquo;antilibéralisme proclamé dans chacun de ses discours. N&rsquo;en déplaise à J. V Placé c&rsquo;est lui, et non F. Fillon, qui est le plus proche des positions économiques et sociales de &laquo;&nbsp;l&rsquo;extrême droite&nbsp;&raquo; actuelle&nbsp;: défense pied à pied de l&rsquo;Etat-providence, des services publics &laquo;&nbsp;à la française&nbsp;&raquo;, de la retraite à 60 ans etc&hellip;En quoi, d&rsquo;ailleurs, François Fillon, comme l&rsquo;en accuse aussi J.V Placé,&nbsp;renierait-il son héritage de gaulliste social et son passé de disciple de Philippe Seguin? Parce qu&rsquo;il souhaite remettre la France au niveau (confortable) de dépenses publiques de nos partenaires&nbsp;? Parce qu&rsquo;il s&rsquo;inquiète de nos 2000 milliards d&rsquo;euros de dette et de notre déficit aussi permanent qu&rsquo;abyssal&nbsp;? Parce qu&rsquo;il ne considère pas comme un titre de gloire national que moins d&rsquo;1% de la population mondiale consomme à crédit 15% des dépenses sociales de la planète&nbsp;(tiens, qui dénonce donc à gauche cette formidable &laquo;&nbsp;inégalité&nbsp;&raquo; là&nbsp;?)?En quoi François Fillon trahirait-il l&rsquo;ancien président, si rigoureux, de la Cour des comptes en demandant des fonctionnaires moins nombreux mais mieux payés&nbsp;? Une politique du logement, si chère aux écologistes et si chère pour le pays, enfin ciblée sur les mal-logés? Et une politique de la formation recentrée sur les chômeurs qui sont les derniers à en bénéficier&nbsp;?Non, François Fillon, pas plus que Bruno Le Maire au demeurant, n&rsquo;est pas Ronald Reagan, ni Margaret Thatcher. Son seul but, en gaulliste social qu&rsquo;il demeure, est justement de sauver un modèle social français dévoyé et au bord de l&rsquo;asphyxie. Et pour reprendre sa propre expression, ce n&rsquo;est pas &laquo;&nbsp;l&rsquo;Etat&nbsp;&raquo; qu&rsquo;il refuse mais sa &laquo;&nbsp;faillite&nbsp;&raquo;.&nbsp;

"Extrême droite libérale" et "djihadistes verts" : le débat ne vole pas haut

<h3 class="s2">Atlantico : Selon les dernières informations, Rémi Fraisse, le jeune militant engagé contre le projet de construction du barrage de Sivens, serait mort à cause de l&#39;explosion d&#39;une &quot;grenade offensive&quot; lancée par la gendarmerie. De l&#39;autre côté, que sait-on de l&#39;emploi de substances explosives par les groupes militants altermondialistes ?</h3>Sylvain Boulouque : Les militants se positionnant dans une logique de guérilla urbaine, l&#39;usage de cocktails Molotov est un moyen de repousser les forces de l&#39;ordre. Dans ce genre de combat, les armes à feu ne sont pas utilisées, c&#39;est donc le moyen le plus efficace qu&#39;ils ont trouvé pour lutter contre les représentants de l&#39;Etat.Alain Bauer : Les environnementalistes et les écologistes radicaux utilisent depuis de nombreuses années des cocktails Molotov et autres outils de même nature. Les grands affrontements comme celui du Larzac s&#39;étaient également soldés par des morts. Les affrontements durs et l&#39;usage d&#39;engins artisanaux sont connus, même si en l&#39;occurrence, il faut encore rester prudent sur les raisons exactes de son décès.<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/derriere-drame-sivens-absurdite-technocratique-francaise-eric-verhaeghe-1831250.html" target="_blank">&gt;&gt;&gt;&gt;&gt; A lire également : </a><a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/derriere-drame-sivens-absurdite-technocratique-francaise-eric-verhaeghe-1831250.html" target="_blank">Derrière le drame de Sivens, l&#39;absurdité technocratique française</a><a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/mort-remi-fraisse-gouvernement-enferme-plus-en-plus-dans-piege-qu-aurait-pu-eviter-barrage-sivens-anita-hausser-1832246.html" target="_blank">Mort de Rémi Fraisse : le gouvernement s&rsquo;enferme de plus en plus dans un piège qu&rsquo;il aurait pu éviter</a><h3 class="s2">De Notre-Dame-des-Landes en Loire Alantique à Sivens dans le Tarn, les mouvements altermondialistes occupent régulièrement la scène médiatique. Quels sont ces groupes, ainsi que les profils des personnes qui les composent ?</h3>Alain Bauer : Il s&#39;agit de jeunes gens radicalisés qui considèrent qu&#39;une lutte pour l&#39;environnement et contre le capitalisme doit être menée. Les tendances politiques vont du vert au rouge en passant par le noir de l&#39;anarchisme, jusqu&#39;au vert-de-gris plus récemment. Le national-socialisme avait lui aussi des tendances environnementalistes. Comme toujours, les phénomènes sont beaucoup plus complexes que l&#39;idée qu&#39;on s&#39;en fait.Sylvain Boulouque : Les rassemblements du type de Sivens sont hétéroclites. C&#39;est ce qu&#39;on appelle de manière très large et vague la mouvance altermondialiste, qui existe depuis le début des années 1990, et qui s&#39;appelait avant &quot;antimondialisation&quot;. On l&#39;aurait aujourd&#39;hui appelée gauche anticapitaliste, ou gauche radicale. On retrouve dans cette mouvance des libertaires, des anarchistes, des anciens maoïstes, encore quelques très rares maoïstes, des anciens communistes ou des communistes critiques se rattachant à la tendance de Clémentine Autain au sein du Front de gauche, et bien sûr des écologistes. Parallèlement, on trouve beaucoup de paysans, de ruraux ou de néo-ruraux. Ces derniers sont d&#39;anciens soixante-huitards partis s&#39;installer à la campagne dans les années 1970. Voilà pour le panorama général.Plus précisément, on trouve beaucoup de jeunes, souvent très diplômés, et tous hyper connectés, dans le sens où ils sont munis de plusieurs téléphones portables et où ils communiquent via le web souterrain. Il est donc très dur de déceler leurs communications. On compte un certain nombre de hackers dans ce milieu.Les anciens soixante-huitards, eux, reconduisent d&#39;année en année des luttes comme celles du Larzac dans les années 1970. Ils ne rechercheront pas forcément l&#39;affrontement direct avec les forces de l&#39;ordre, mais la violence ne les effraie pas. Leur pratique militante assez ancienne fait qu&#39;ils ne seront pas du genre à fuir devant une charge de police. L&#39;exemple type du néo rural qui n&#39;a pas peur de la violence, c&#39;est José Bové.Leurs objectifs se situent à plusieurs degrés. A Notre-Dame-des-Landes ils cherchent à stopper la construction de l&#39;aéroport, et à Sivens, la construction du barrage. Ce sont les objectifs premiers, et pour cela les militants rejettent les moyens parlementaires traditionnels. En revanche, si l&#39;objectif est le même, les sensibilités rassemblées sont différentes. Toutes ont un arrière-fond écologiste très prononcé, mais vous pourrez voir le combat repris par des tendances NPA qui cohabiteront avec des écologistes plus ou moins radicaux et des libertaires plus ou moins proches des &quot;black blocs&quot; (rassemblement ponctuel d&#39;individus vêtus de noir pour se fondre dans l&#39;anonymat. C&#39;est autant une tactique de manifestation que des groupes d&#39;affinités, ndlr). Les paysans, qui sont capables d&#39;une certaine violence dans le cadre de manifestations, participent eux aussi aux actions, ou soutiennent à tout le moins ceux qui sont en première ligne face aux forces de l&#39;ordre.<h3 class="s2">Toutes ces personnes évoluent-elles en marge de la société ?</h3>Sylvain Boulouque : S&#39;ils sont nombreux à vivre en marge de la société, cela ne les empêche pas pour autant d&#39;être connectés. Pour la plupart ils ont fait le choix soit de rompre avec leur milieu d&#39;origine, soit de ne pas participer à la société telle qu&#39;elle est organisée. Le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat">groupe de Tarnac</a> s&#39;inscrivait dans cette marginalité-là : ils se créent leur propre organisation, en rupture de celle qui prévaut dans la société mondialisée.<h3 class="s2">Quels sont leurs objectifs concrets, et quelle part la violence prend-elle ?</h3>Alain Bauer : Au fur et à mesure des époques ils se battent contre le nucléaire, les barrages, les tunnels, les réunions du G7, du G8 et du G20, etc. Une logique internationale prévaut, qui s&#39;appuie aussi bien sur des conflits locaux que sur des questions plus vastes, relatives au modèle de société désiré. Beaucoup d&#39;entre eux considèrent que la démocratie dans laquelle nous vivons n&#39;en a que le nom, et qu&#39;il faut donc utiliser d&#39;autres méthodes pour se faire entendre et comprendre. On le voit à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Les agriculteurs, ou bien les transporteurs routiers, peuvent aussi se mobiliser en employant la méthode forte. N&#39;oublions pas que la jacquerie fait partie de notre histoire nationale. On peut résumer ainsi : c&#39;est la rencontre entre des personnes exaspérées qui n&#39;ont pas forcément l&#39;habitude de l&#39;emploi de la violence, et d&#39;autres dont c&#39;est le métier d&#39;être des opposants radicalisés. Ils savent comment s&#39;enchaîner à un arbre, comment résister à une arrestation, et plus globalement mettre en place le dispositif le plus résilient possible.<h3 class="s2">Peut-on parler d&#39;un extrémisme vert ?</h3>Sylvain Boulouque : Les Verts se réclamant de la tradition non violente, l&#39;expression est à manier avec précaution. Je parlerais de &nbsp;radicalisme écologique, au moins dans ses actions. Et n&#39;oublions pas qu&#39;un grand nombre de personnes présentes à Sivens ou à Notre-Dame-des-Landes prônent l&#39;action non violente. Elles feront face aux forces de l&#39;ordre, ne lèveront pas le petit doigt, et se feront déplacer manu militari. Le modèle &quot;black bloc&quot; n&#39;est pas le seul à exister : ce qui est dur à comprendre de l&#39;extérieur, c&#39;est que dans la même mouvance on pourra aussi bien trouver des antiviolents que des partisans de l&#39;action coup de poing. On trouve tout et son contraire, un peu comme au Parti socialiste.Alain Bauer : Je parlerais plutôt d&#39;une radicalisation verte, rouge et noire. C&#39;est une concentration d&#39;individus n&#39;ayant pas les mêmes motivations, qui se retrouvent sur un sujet particulier à un moment donné.<h3 class="s2">Quels sont leurs soutiens ? D&#39;où viennent leurs financements ?</h3>Sylvain Boulouque : Leurs moyens sont très limités, et ils ont plutôt tendance à s&#39;autofinancer. Comme ils sont très diplômés, ils peuvent trouver du travail assez facilement, ce qui leur facilite les choses.Pour ce qui est du soutien politique, c&#39;est toute une partie de la gauche qui les soutient : les verts, même s&#39;ils rejettent la violence, les soutiennent, tout comme le Parti de gauche, la mouvance communiste critique et le NPA.Alain Bauer : Il existe le financement militant, le soutien financier d&#39;organisations opposées à un certain nombre de constructions ou d&#39;opération dont elles pensent qu&#39;elles mettent en danger l&#39;environnement, et de toute façon il ne s&#39;agit pas d&#39;opérations qui coûtent cher.<h3 class="s2">Le parti d&#39;EELV n&#39;est-il pas quelque peu embarrassé par cette frange violente du combat idéologique ?</h3>Sylvain Boulouque : Les écologistes modérés et les partisans de l&#39;action violente viennent généralement du même &quot;terreau&quot;, mais EELV étant non violent, ses membres se trouvent un peu embêtés. Par rapport à ce qui se passe actuellement, cela ne leur pose pas trop de problèmes, puisque la raison de la mort de Rémi Fraisse semble plutôt venir des forces de l&#39;ordre. La posture de la dénonciation est donc beaucoup plus facile à adopter dans ces conditions.Daniel Cohn-Bendit et José Bové viennent tous les deux de la mouvance libertaire. Ils ont gardé des amitiés et des contacts, par conséquent ils connaissent certains activistes violents. Ce qui ne signifie pas qu&#39;ils les approuvent pour autant.Propos recueillis par Gilles Boutin

extrémisme vert écologiste Siven Rémi Fraisse

De Sivens à Notre Dame des Landes, plongée au cœur de l’extrémisme vert

La méthode forte

De Sivens à Notre-Dame-des-Landes, plongée au cœur de l’extrémisme vert, ses réseaux et ses méthodes

<div>&quot;Le drame intervenu dans la nuit de samedi à dimanche conduit l&#39;assemblée départementale à prendre acte de l&#39;impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens&quot;. C&#39;est par ces mots que le président socialiste du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac a annoncé la suspension du projet. Lors d&#39;un discours prononcé au siège du département à Albi, il a annoncé &quot;s&#39;en remettre à l&#39;Etat&quot;.</div><div>&nbsp;</div><div>Visiblement, la suspension avait été entérinée lors de deux réunions préparatoires jeudi soir et vendredi matin. Thierry Carcenac a appelé à &quot;mettre en oeuvre les préconisations des experts mandatés par le ministère de l&#39;Écologie&quot;. Le projet pourrait donc se poursuivre mais avec des aménagements comme réduire le volume d&#39;eau destiné à l&#39;irrigation afin d&#39;en minimiser l&#39;impact environnemental.Thierry Carcenac a &quot;demandé à l&#39;État de les étudier et d&#39;en assumer toutes les conséquences&quot;, appelant &quot;solennellement à l&#39;apaisement, à la modération et au respect des Tarnaises et Tarnais qui vivent sur le site et à proximité&quot;. Didier Houlès, vice-président du conseil général a affirmé de son côté : &quot;on a décidé de suspendre les travaux [...] Sans définir de délai. Mais ce n&#39;est pas un abandon&quot;.&nbsp;Evoquant la mort de Rémi Fraisse, Thierry Carcenac a dit que &quot;ce qui s&#39;est passé est effroyable et ne doit jamais recommencer&quot;.</div>&nbsp;

"Impossibilité de poursuivre le chantier" selon le président du conseil général

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Barrage de Sivens : le président socialiste du conseil général du Tarn a "pris acte de l'impossibilité de poursuivre" le chantier 

Restons calmes

"Extrême droite libérale" et "djihadistes verts" : le ton du débat monte mais pas le niveau !

La cause est entendue : puisque, selon la formule consacrée, &laquo; l&rsquo;élection présidentielle est la rencontre entre un homme et un peuple &raquo;, il faut qu&rsquo;une majorité de ce peuple adhère à cet homme.C&rsquo;est tout l&rsquo;enjeu de la rhétorique politique qui doit légitimer le &laquo; je &raquo; de l&rsquo;orateur par le &laquo; nous &raquo; du groupe. Tout combat politique, à fortiori dans un scrutin comme l&rsquo;élection présidentielle française, est donc un affrontement de personnalités, c&rsquo;est-à-dire de caractère et de valeurs, ce que l&rsquo;on nomme depuis Aristote, l&rsquo;éthos (qui est autre chose que l&rsquo;égo!)Pour convaincre le peuple de la qualité de son éthos, le candidat pourra évoquer directement&nbsp; son caractère et ses valeurs et/ou passer par les deux autres registres du discours pour rajouter couleurs et nuances à la palette de sa personnalité : celui des émotions et de l&rsquo;affect (pathos) et celui de la raison (logos). Le choix de la stratégie rhétorique à mettre en place dépend donc de l&rsquo;image initiale de l&rsquo;orateur dans l&rsquo;opinion. Ce petit rappel permet de comprendre et d&lsquo;évaluer le positionnement rhétorique des trois grands impétrants de la droite aux prochaines présidentielles, Sarkozy, Fillon ou Juppé<h3 class="s2">Nicolas, Ethos, of course !</h3>Des trois, Nicolas Sarkozy présente l&rsquo;éthos le plus contrasté (&laquo; clivant &raquo; comme on dit) et donc le plus contesté : d&rsquo;un côté énergique, compétent, charismatique ; de l&rsquo;autre, égocentrique, transgressif, voire &laquo; hors-la-loi &raquo;. Il est donc logique que c&rsquo;est sur ce terrain de l&rsquo;éthos qu&rsquo;il se positionne d&rsquo;emblée. Lui reprocher &laquo; de parler de lui et non des Français &raquo; est donc un contre-sens : tout dépend comment il s&rsquo;y prend. Car il doit relever deux défis cruciaux : d&rsquo;abord le soupçon d&rsquo;un &laquo; égo surdimensionné &raquo; qui &laquo; veut prendre sa revanche &raquo;. Après quelques maladresses télévisuelles, la réponse de Nicolas Sarkozy est désormais adéquate: choix de la formule questions/réponses qui met le chef au niveau du groupe ; message final collectif (&laquo; il faudra compter avec nous !&raquo;). Deuxième défi, pire encore : quid des &laquo; affaires &raquo; ?&nbsp; La réponse est plus difficile : le positionnement victimaire (&laquo; l&rsquo;acharnement judiciaire&raquo;), le recours systématique à la question rhétorique (&laquo; si j&rsquo;avais quelque chose à me reprocher, aurais-je fait mon retour &raquo; ?) sont des ressources utiles pour parler aux convaincus (les militants) ; mais pour les Français, c&rsquo;est autre chose : il faut recourir au logos, c&rsquo;est-à-dire à la raison et aux faits avérés. Or Nicolas Sarkozy n&rsquo;est pas maître de la réponse qui dépend des juges. C&rsquo;est bien pourquoi son sort politique est sous la menace de cette épée de Damoclès. Et c&rsquo;est sans doute aussi pourquoi il joue sur un scénario bref avec des échéances anticipées : a-t-il totalement tort ?<h3 class="s2">François, Logos comme toujours !</h3>François Fillon a lui clairement opté pour le logos. C&rsquo;est le sens même de sa devise : &laquo; je ne crois pas aux sauveurs, je crois aux idées &raquo;. D&rsquo;où son travail de fond en matière de propositions concrètes. De quoi conforter l&rsquo;image d&rsquo;un homme compétent et expérimenté ; de quoi également, pour l&rsquo;amateur de course automobile, être en &laquo; pole position &raquo; au moment décisif ; de quoi accessoirement tacler ceux qui parlent d&rsquo;abord d&rsquo;eux-mêmes (devinez qui ?). Dans cet esprit, un zest d&rsquo;éthos sur &laquo; la politique honnête &raquo; ne peut pas nuire ! Un choix donc pertinent mais incomplet : car demeure des doutes dans l&rsquo;opinion et particulièrement à l&rsquo;UMP, sur l&rsquo;éthos d&rsquo;un homme traité de &laquo; collaborateur &raquo;, éternel brillant second (de Seguin à Sarkozy). Il est donc urgent pour François Fillon de profiler un éthos plus visible et un vrai leadership: sans pour autant agresser celui dont il fut le premier ministre, car cela serait pris comme un signe d&rsquo;inconséquence&hellip;<h3 class="s2">Alain ou le Pathos inattendu</h3>C&rsquo;est ce qu&rsquo;a compris Alain Juppé, qui après avoir savonné la planche de Nicolas Sarkozy, refuse aujourd&rsquo;hui le jeu (de massacre) des médias. &laquo; Pas de pierre dans le jardin de Sarkozy &raquo; est devenue sa devise, bienvenue à l&rsquo;égard des militants UMP; et qui pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;opinion connote une qualité très appréciée : le fair play. D&rsquo;où la très habile défense du &laquo; bilan Sarkozy &raquo; face à Jean-Marie le Guen dans &laquo; Des paroles et des actes &raquo;. Quand on est Federer, il faut dire du bien de Nadal, et réciproquement&hellip;Avec, en sus, une magistrale leçon d&rsquo;argumentation donnée à l&rsquo;un des meilleurs rhéteurs du PS, pris en flagrant délit de contradiction par le normalien Juppé&hellip;Toutefois son éthos pose encore quelques (sérieux) problèmes : d&rsquo;abord son image technocratique. Donc trop loin du peuple. Donc trop peu représentatif. C&rsquo;est autour de cet enjeu qu&rsquo;a entièrement tourné l&rsquo;intervention de la jeune militante des &laquo; quartiers &raquo;. Dans un des meilleurs moments de l&rsquo;émission, Alain Juppé a su déjouer le piège à force d&rsquo;ironie, d&rsquo;exemples bordelais concrets et d&rsquo;hommages à des collaborateurs aux noms &laquo; venus d&rsquo;ailleurs &raquo;.Mais encore plus dangereux pour son éthos, l&rsquo;accusation d&rsquo;une ancienne première dame, très populaire et qui, en fine politique, a tapé là où ça fait mal : &laquo; Juppé est froid ! &raquo;. Or l&rsquo;on n&rsquo;aime guère les monstres froids dans les chaumières et l&rsquo;on veut s&rsquo;assurer chez le chef d&rsquo;une qualité essentielle : l&rsquo;empathie. N&rsquo;&rsquo;est ce pas ce qui a fait gagner Chirac en 1995 (&laquo; la fracture sociale &raquo;) ? N&rsquo;est-ce pas cela même qui a propulsé Ségolène Royal au 2e tour en 2007 ? Autrement dit, Bernadette Chirac a mis sur la table une couleur majeure comme on dit au bridge : le pathos.Et c&rsquo;est sans doute là qu&rsquo;Alain Juppé, en acceptant le registre, a gagné sa soirée et littéralement &laquo; renversé &raquo; l&rsquo;opinion : d&rsquo;abord en se disant &laquo; touché &raquo; par la critique de Madame Chirac : quelle meilleure preuve de sa sensibilité ? Ensuite par son émotion en fin d&rsquo;émission devant les beaux scores de sa prestation. Juppé n&rsquo;est donc pas froid : CQFD ! Dans la lutte des éthos de ces trois experts en rhétorique, le combat ne fait que commencer : Alain Juppé vient de prendre une petite longueur d&rsquo;avance sur Nicolas Sarkozy et François Fillon est distancé. Mais la situation peut se renverser à tout moment : une marque d&rsquo;arrogance chez le premier ; un accent de rancœur chez le second ; et inversement, une marque forte de leadership chez le troisième, et les cartes seront rebattues.A moins que ne survienne, comme dans l&rsquo;histoire de Dumas, un quatrième mousquetaire ?

Les Trois Mousquetaires de la droite : "Ethos", "Logos" et "Pathos" 

<div dir="ltr"><div>C&rsquo;est au tour de François Fillon de se lancer dans l&rsquo;arène des programmes économiques pour la France. A trois ans des présidentielles, il est clair que la relative précocité de l&rsquo;exercice ne semble effrayer personne. Et si l&rsquo;ancien Premier ministre se refuse à assumer une ligne &quot;Thatcher&quot;, l&rsquo;orientation &quot;rigoureuse&quot; ne fait pas beaucoup de doutes.La réduction des dépenses publiques&nbsp;En premier lieu, François Fillon souhaite s&rsquo;attaquer à la baisse des dépenses publiques. La méthode est claire, il s&rsquo;agit de diminuer les effectifs de 600&nbsp;000 personnes. Etant donné que le total était de 5.5 millions à la fin 2013, le plan consiste à réduire les coûts de 11% sur la masse salariale publique. Une somme qui représentait 273.3 milliards à la fin 2013. Avec un calcul simpliste, et en lissant cet effort sur 5 années, l&rsquo;économie réalisée atteint 90 milliards. Pour le Premier ministre, pas question d&rsquo;abaisser la qualité des services, il insiste donc sur la durée du temps de travail, passant de 35 à 39 heures, soit une hausse de&hellip;.11%. Dans un fichier Excel, l&rsquo;équation est parfaite. Reste à savoir si le tableur sera aussi efficace dans la réalité. Les 4 heures supplémentaires effectuées par les fonctionnaires en poste seront-elles aussi productives que celles effectuées par les 600&nbsp;000 personnes sur le départ&nbsp;?Pour parvenir à un total de baisse des dépenses de 110 milliards, reste à trouver 20 milliards. Le &quot;millefeuille administratif&quot; est ici la cible principale.La politique socialeLe point phare consiste à réformer une nouvelle fois à réformer les retraites, en fixant l&rsquo;âge légal de départ à 65 ans. Ici, difficile de ne pas être d&rsquo;accord tant la situation des retraites françaises pèse sur les comptes publics. Sur ce poste, la France fait réellement figure de dernier de la classe au plan&nbsp;mondial. La question n&rsquo;est donc pas de savoir si l&rsquo;âge de la retraite sera relevé un jour, mais quand. En dépensant 13% de son PIB sur ce poste, la France paye 3 points de PIB de plus que la moyenne des pays de L&rsquo;OCDE. Car en France la moyenne d&rsquo;âge de départ est à 59 ans, contre 63.5 en moyenne dans l&rsquo;OCDE. Pour parvenir à ce chiffre moyen, le chiffre de 65 ans est adapté.La réduction des aides aux chômeurs peuvent sembler plus problématiques puisque le chômage est à son plus haut historique dans le pays. La remise en cause des quelques 30 milliards de la formation professionnelle est également au programme, reste à en dessiner les contours.Les entreprisesLe grand retour de la TVA sociale est au programme. C&rsquo;est-à-dire une hausse de 3.5 points de TVA permettant de financer une baisse massive de charges sur les salaires. En d&rsquo;autres termes, une dévaluation fiscale consistant à baisser le coût du travail tout en pénalisant la consommation. L&rsquo;effet recherché est que l&rsquo;ensemble de la consommation est alourdie, et seul le coût du travail baisse. En relatif, l&rsquo;avantage est donc donné aux biens et services produits sur le territoire. A ce jour, les différentes études menées sur ce sujet sont mitigées. Si des effets peuvent avoir lieu sur le court, moyen terme, ils s&rsquo;annulent sur le long terme. De plus, une telle hausse de 3.5 points de TVA est prise en compte dans le calcul de l&rsquo;inflation. Ce qui n&rsquo;est pas neutre. En effet, une telle hausse artificielle de l&rsquo;inflation aura des répercussions sur la politique de la BCE, qui aura tendance à vouloir réduire le taux d&rsquo;inflation par une contraction de l&rsquo;activité. Une telle politique représente donc un réel risque et des effets non certains.Les impôts sur le revenu&nbsp;et le patrimoineElargissement de l&rsquo;assiette de l&rsquo;Impôt sur le revenu afin de rétablir un principe d&rsquo;égalité devant l&rsquo;impôt. Suppression de l&rsquo;impôt sur la fortune et de la taxe à 75% sur les plus hauts revenus. Des taxes dont l&rsquo;existence relève du au symbole, et dont la remise en cause est tout aussi symbolique. Il s&rsquo;agit donc ici d&rsquo;une approche bien plus politique qu&rsquo;économique.ConclusionLe programme de François Fillon a l&rsquo;avantage d&rsquo;être clair. Les failles du système français sont identifiées, mêmes ci certaine mesures découlent plus du calcul de coin de table que d&rsquo;une réelle analyse. Reste un problème, de taille. Sans croissance, un tel programme est tout simplement inapplicable. François Fillon avait pu soutenir la volonté de la BCE de soutenir la croissance dasn les colonnes du journal le Point, en appuyant la mise en place du plan d&rsquo;assouplissement quantitatif européen dévoilé le 2 octobre. Si l&rsquo;ancien Premier ministre veut se référer aux réformes mises en place au Royaume Uni, il ne doit pas oublier que la Banque d&rsquo;Angleterre a soutenu le gouvernement de David Cameron pour un montant supérieur à 20% du PIB du pays. Ce qui représente une somme de 400 milliards à l&rsquo;échelle de la France. Il convient vraiment de ne pas oublier cet aspect de l&rsquo;Histoire, sinon, rien de tout cela ne sera possible.</div></div>&nbsp;

François Fillon portrait de près

Fillon : un programme économique consciencieux qui manque de réalisme

Peut mieux faire

Propositions économiques de François Fillon : un vrai sérieux budgétaire qui fait l'impasse sur un léger détail... l'absence de croissance

Le match est lancé. Plus de deux ans avant l&#39;élection présidentielle, le duel Juppé-Sarkozy fait déjà rage. Et il n&#39;y a déjà guère de doutes que les primaires UMP prévues en 2016 devraient se résumer en un affrontement entre ces deux hommes, tant ils écrasent la concurrence. Mais pas de la même manière. En effet, l&#39;un a les faveurs des Français, l&#39;autre celle des sympathisants de la droite. Plus précisément, selon un sondage Odoxa publié samedi par Le Parisien/Aujourd&#39;hui en France et i&gt;Télé, 43% des Français souhaitent qu&#39;Alain Juppé représente son parti en 2017, contre 28% pour Nicolas Sarkozy.&nbsp;A l&#39;inverse, 62% des sympathisants UMP et 51% des sympathisants de droite préfèrent l&#39;ancien président de la République. Dans ces deux catégories, le maire de Bordeaux est largement distancé par celui qui vient d&#39;annoncer son retour en politique. En effet, ils ne sont respectivement que 26% et 30% à souhaiter sa candidature.<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/defi-juppe-comment-gerer-situation-favori-quand-on-est-surtout-medias-et-peu-moins-militants-maxime-tandonnet-vincent-tournier-1789963.html" target="_blank">&gt;&gt;&gt;&gt;&gt; A lire aussi sur le sujet :&nbsp;Le défi Juppé : comment gérer la situation de favori (quand on l&rsquo;est surtout des médias et un peu moins des militants) &lt;&lt;&lt;&lt;&lt;&lt;&lt;&lt;</a>Quant à la personnalité des deux hommes, <a class="Colorbox" href="http://www.itele.fr/politique/video/alain-juppe-prefere-des-francais-95599" target="_blank">selon I&gt;Télé</a>, les sondés sont 55% à penser que Sarkozy a plus d&#39;autorité et de charisme qu&#39;Alain Juppé (41%). En revanche, la tendance est favorable à Alain Juppé pour son côté rassembleur (50% pour le maire de Bordeaux contre 46% pour l&#39;ancien président), pour sa compétence (61% à Alain Juppé, 35% à Nicolas Sarkozy) et surtout pour sa sincérité (73% pour Alain Juppé et 21% pour Nicolas Sarkozy).Mais comme, preuve de leur suprématie sur les autres, comme le relève Odoxa, &quot;à eux deux ils recueillent 71% des citations des Français et 88% des citations des sympathisants de l&rsquo;UMP comme candidats rêvés de l&rsquo;UMP pour 2017&quot;. En effet, <a class="Colorbox" href="http://www.leparisien.fr/politique/presidentielle-2017-juppe-prefere-des-francais-sarkozy-plebiscite-a-droite-03-10-2014-4185449.php" target="_blank">Le Parisien</a> souligne que les autres responsables UMP arrivent loin derrière. Le député de l&#39;Eure, Bruno Le Maire, est cité par 11% des Français et 6% des sympathisants de l&rsquo;UMP, devant l&#39;ancien Premier ministre François Filon (10% et 3%) et le député de l&#39;Aisne, Xavier Bertrand (6% et 3%).Enquête réalisée auprès d&rsquo;un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus interrogé par Internet les 2 et 3 octobre 2014. Méthode des quotas.<div>&nbsp;</div>&nbsp;

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy

2017 : Juppé favori des Français comme candidat UMP, Sarkozy chouchou à droite

Sondage

Présidentielle 2017 : Juppé favori des Français comme candidat UMP, Sarkozy chouchou à droite 

Des paroles et des actes recevait Alain Juppé jeudi soir. Après avoir évoqué son projet pour la France, ses ambitions et avoir répondu aux questions des chroniqueurs de l&#39;émission, le maire de Bordeaux a pu constater ce que les téléspectateurs avaient pensé de sa prestation. En temps réel, Harris Interactive a sondé 800 personnes avant et après l&#39;émission et a ensuite livré les résultats. Et ce fut un plébiscite. Tous les paramètres étaitent en hausse après l&#39;intervention de l&#39;ancien Premier ministre. 79% des personnes interrogées l&#39;ont trouvé compétent, 72% l&#39;ont jugé sympathique, 61% ont estimé qu&#39;il ferait un bon président, 69% ont jugé qu&#39;il était dynamique, en tout 68% de téléspectateurs ont eu une bonne opinion de lui.&nbsp;Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion a indiqué qu&#39;il était rare d&#39;avoir de tels résultats. Une analyse qui a visiblement émmu Alain Juppé. &quot;On vous sent ému&quot; lui lance alors David Pujadas. &quot;Oui (...)&nbsp;Merci aux Françaises et aux Français. On continue&quot; a répondu le maire de Bordeaux la voix brisée par l&#39;émotion et les larmes aux yeux.

Cris d'orfraie

"Scandales d'Etat en cascade… ou scandales de l'Etat?"

Restons calmes

"Extrême droite libérale" et "djihadistes verts" : le ton du débat monte mais pas le niveau !

Totem et tabou

Les Trois Mousquetaires de la droite : "Ethos", "Logos" et "Pathos" (saurez-vous reconnaître Fillon, Juppé, Sarkozy ?)