Le réchauffement climatique inquiète les politiques et les entreprises pétrolières<!-- --> | Atlantico.fr
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La hausse du thermomètre mondial ne préoccupe pas que les écologistes et les associations de protection de l'environnement.
La hausse du thermomètre mondial ne préoccupe pas que les écologistes et les associations de protection de l'environnement.
©Reuters

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La hausse du thermomètre mondial ne préoccupe pas que les écologistes et les associations de protection de l'environnement. François Hollande, Barack Obama, mais aussi le PDG de Total, Christophe de Margerie, en ont bien conscience.

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Total se démarque

Volonté de restaurer l'image de l'entreprise, qui dans l'imaginaire collectif reste associée au naufrage du tanker Erika et continue de presser les décideurs pour pouvoir exploiter les gaz de schiste dans nos frontières ? Sincère prise de conscience ? Intime conviction ?

Le PDG de Total Christophe de Margerie n'est en tout cas pas un « climatosceptique ». Interrogé la semaine dernière par nos confrères du Monde en marge de l'ouverture du grand débat national sur la transition énergétique, il est en effet persuadé que « leréchauffement climatique, c'est du sérieux ». Et de se dire « étonné que (celui-ci) ne soit pas le premier sujet discuté à chaque réunion des Vingt-Sept ».

Des propos étonnants de la part du patron d'une multinationale spécialisée dans les énergies fossiles, même si M. de Margerie s'était déjà démarqué de ses pairs en septembre dernier en affirmant que « du pétrole sur le Groenland serait un désastre ».

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François Hollande sonne le réveil des troupes

La Conférence environnementale de mi-septembre, ouverte par le chef de l'État en personne, a donné lieu à de nombreuses annonces et autres engagements qui, pour certains, doivent encore être traduits législativement. Elle a précédé l'ouverture du grand débat national sur la transition énergétique, perçu comme une mascarade par plusieurs associations de protection de l'environnement illustres – Greenpeace et Les Amis de la Terre pour ne citer qu'elles – qui redoutent que les discussions n'aboutissent qu'à une réaffirmation de la suprématie du nucléaire dans le bouquet énergétique français. D'une façon générale, les environnementalistes restent circonspects quant à l'action élyséenne sur le plan écologique.

Ce qui n'a cependant pas empêché M. Hollande d'appeler à un « sursaut » à l'occasion de la présentation des vœux présidentiels au corps diplomatique. « La France a le devoir de permettre à notre monde de rester viable », a-t-il poursuivi, regrettant « l'inertie », « l'immobilisme » actuels et le fait qu'« aucun accord global (sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre n'ait été trouvé ». Réitérant la candidature de l'Hexagone pour accueillir le sommet international sur le climat de 2015 – qui, répétons-le, doit aboutir à l'adoption d'un nouvel accord contraignant -, le chef de l'État considère « l'hypothèse la plus optimiste de quatre degrés de réchauffement ».

Il a enfin, à l'instar de ses deux prédécesseurs, appelé de ses vœux la création d'une agence onusienne de l'environnement qui n'est malheureusement pas du goût de tout le monde...

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Barack Obama aussi...

À peine moins tarissable sur ce sujet que son rival républicain Mitt Romney lors de la campagne présidentielle, Barack Obama ne pouvait cependant ignorer l'ouragan Sandy, qui a fait revenir les considérations environnementales dans le débat public peu avant le scrutin. Les États-Unis n'ont jamais ratifié le Protocole de Kyoto, s'octroyant ainsi une marge de manœuvre totale en matière de rejets carbone, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne s'associeront pas au prochain et que, d'ici là, la future ex-première puissance économique mondiale restera les bras ballants.

«Je suis convaincu que le réchauffement climatique est une réalité et que les activités humaines et les émissions carboniques ont un impact », a-t-il déclaré peu après sa réélection, tout en admettant que la communauté internationale ne fait pas tout ce qu’elle devrait faire pour les limiter. Et d'ajouter, lucide : « Nous savons que la température autour du globe augmente plus vite que nous le prédisions, même il y a dix ans, [...] que la calotte glaciaire arctique fond plus vite que prévu qu’il y a seulement cinq ans et qu’un nombre extraordinairement élevé d’événements météorologiques dévastateurs se sont produits en Amérique du Nord et autour du globe ».

Le bon diagnostic émis, reste le plus difficile : (ré)agir, avec une Chambre des Représentants qui restera majoritairement républicaine au moins jusqu'en 2014...

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