"Sauvez nos enfants !" l'appel à François Hollande de mères touchées par le terrorisme ; affaire Denis Baupin : "Le sexisme est aussi grave que le racisme" ; pédophilie dans l’église : "Au noviciat, la misogynie faisait partie de la formation"<!-- --> | Atlantico.fr
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"Sauvez nos enfants !" l'appel à François Hollande de mères touchées par le terrorisme ; affaire Denis Baupin : "Le sexisme est aussi grave que le racisme" ; pédophilie dans l’église : "Au noviciat, la misogynie faisait partie de la formation"
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Revue de presse des hebdos

En Une de "Charlie Hebdo", un dessin de Foolz, à la buvette de l'Assemblée. Deux hommes blancs chauves et bien-portants discutent. Ils sont les caricatures de l'homme-blanc-dominant-franchouillard, sauf qu’ici, ils sont fesses nues (marque de la main aux fesses bien tracée) et zizi à l'air. L'un dit à l'autre " je ne sais pas ce qu'elles ont aujourd’hui !". Titre du dessin : "Harcèlement : la peur change de camp".

Sandra Freeman

Sandra Freeman

Journaliste et productrice, Sandra Freeman a animé des émissions sur France Inter, LCI, TF1, Europe 1, LCP et Public Sénat. Coautrice de L'École vide son sac (Éditions du Moment, 2009), elle est la fondatrice du média internet MatriochK.

 

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Les pouvoirs de la méditation : sur notre cerveau, pour notre bien-être, pour l’école, et pour l’entreprise aussi !

"J'ai tellement de choses à faire aujourd'hui que je dois méditer deux heures plutôt qu'une". Reprenant ainsi le Mahatma Gandhi, à l'aube d'une journée chargée, "Le Point" se concentre cette semaine sur ce qui devient - plus qu’une pratique - un "phénomène", la méditation. "Longtemps folklorique aux yeux de l'Occident" elle fait aujourd’hui l’objet de modes, et d’ailleurs le journal explique dans son long dossier que la méditation est devenue la "nouvelle arme des DRH" aux Etats-Unis. "De Google à Goldman Sachs, la pleine conscience est partout" avec des "séances de méditation de pleine conscience sur le lieu de travail". Le magazine explique, que s’il n'existe pas de statistiques, "de plus en plus d'entreprises offrent à leurs salariés cette pratique bouddhiste ancestrale, relookée en technique de relaxation".

Au-delà de cette tendance, ce qui est passionnant, ce sont ici les découvertes des neurologues. Leurs travaux montrent que, "méditer de façon régulière, développe les zones cérébrales liées à la concentration". "Le Point" rapporte ici des travaux d’équipes scientifiques comme celles de l'Inserm. "En leur posant des électrodes sur le crâne ou on les allongeant dans des scanners, les chercheurs ont examiné le cerveau d'une centaine de méditants bouddhistes novices ou expérimentés sous toutes les coutures, identifié les régions neuronales et leurs mécanismes pendant différents types de méditation, mesuré l'activité cérébrale, guetté d'éventuelles particularité structurelle. Avec une question : se mettre en état de méditation modifie-t-il nos cellules grises ? Résultat comme le violoniste virtuose développe certaines aires spécifiques de son cerveau, celui du méditant connaîtrait des changements fonctionnels et structurels. En mobilisant davantage certaines zones, il créerait de nouvelles connexions neuronales et augmenterait le volume de l'organe cérébral".

"Sauvez nos enfants !" l’appel à François Hollande de mères touchées par le terrorisme

"Monsieur le président de la République, aidez-nous. Aidez-nous à éradiquer les discours de haine". Dans "L’Obs", cette semaine, des mères lancent un appel et demandent à François Hollande de "faire taire les recruteurs de Daech” et de “remettre les quartiers au cœur de la République". "Aujourd’hui, nous, mères de victimes du terrorisme, mères de jeunes partis en Syrie, mères militantes et engagées, nous nous inquiétons pour nos enfants. Certains de nos quartiers sont devenus des ghettos ethniques et sociaux concentrant tous les problèmes."

Ici, face à la radicalisation djihadiste, ces mères ont choisi de témoigner et d’agir pour leurs enfants. “Les classes manquent de diversité. Les portes des bons lycées leur sont fermées. Ils n’arrivent pas à décrocher d’entretiens d’embauche : trop souvent leur adresse suffit déjà à les écarter. L’ascenseur social est cassé. On ne le réparera pas sans mixité. Il y a urgence”.

Leurs noms ? LATIFA IBN ZIATEN, mère d’Imad Ibn Ziaten, tué par Mohamed Merah. VÉRONIQUE ROY, mère de Quentin, mort en Syrie. DOMINIQUE BONS, mère de Nicolas, mort en Syrie. AZIZA SAYAH, mère de Sami, mort en Syrie. NADIA REMADNA, fondatrice de la Brigade des mères de Sevran. KARIMA GHIAT, présidente de l’association Melissa Roubaix. DJAMILA KHELAF AISSAOUI, Aubervilliers. NADIA OUAISSA, de Aubervilliers. FATIMA YAOU, association Le 93 au cœur de la République.

“L’obs” explique : “Ce sont elles qui nous ont le plus marqués dans nos reportages post-attentats. Elles. Les mères”. Alors le journal a réuni le témoignage poignant et engagé de celles qui “se battent pour que l’expression "lien social" ait encore un sens.

Affaire Denis Baupin : "Le sexisme est aussi grave que le racisme", selon Danielle Bousquet, Présidente du HCEfh

"20 % des femmes disent avoir été victimes de harcèlement sexiste au travail, mais l'écrasante majorité d'entre elles n'en ont jamais parlé, lit-on dans "L’Express", cette semaine. Et seulement 10 % des femmes portent plainte en cas de harcèlement sexuel". Après que Denis Baupin a été accusé de harcèlement sexuel, le député écologiste a démissionné de la vice-présidence de l'Assemblée nationale, mais, au-delà de ce scandale, un coin de voile se lève sur la question du harcèlement sexuel comme sujet de société.

Souvent, explique-t-elle, "dans un monde politique très masculin", "l'un des codes consiste à lancer de temps à autres ce type de prétendus bons mots grivois. Personne ne les tient pour des agressions sexistes parce qu'ils sont totalement banalisés. Et à aucun moment les hommes politiques ne se posent la question de la gravité de leurs actes. Ils sont élus de la Nation, et un élu de la Nation a tendance à être considéré en France comme un personnage un peu à part. Certains peuvent être gagnés, de façon consciente ou inconsciente, par cette sorte de sentiment d'impunité".

La situation ne va pas en s’améliorant. Elle s'est même "incontestablement" dégradée ces dernières années selon Danielle Bousquet. "Pour deux raisons", selon elle. "La première, c'est l'affirmation du principe de la parité en politique (…) La seconde raison : tant que les femmes restaient marginales dans les sphères du pouvoir, elles ne suscitait pas beaucoup de commentaires. Mais lorsque les responsables politiques ont compris que leurs présences étaient irréversibles, parce que la loi l'avait décidé ainsi, ils ont laissé entendre dans leur discours que leurs champs de compétence étaient plus restreint que celui des hommes".

Pour le magazine, la présidente du "Haut Conseil à l'Egalité entre les Femmes et les Hommes", Danielle Bousquet, met en lumière la persistance des stéréotypes et des violences sexistes. Elle, qui fut avant vice-présidente de l'assemblée, (comme Denis Baupin). Elle l’affirme : "Le sexisme est aussi grave que le racisme". Et elle va plus loin : "il y a beaucoup plus de décès dus aux violences sexistes qu’aux violences racistes".

"Harcèlement : la peur change de camp" (dessin d’humour)

On est ici en Une de "Charlie Hebdo", dans un dessin de Foolz, à la buvette de l'Assemblée. Deux hommes blancs chauves et bien-portants discutent. Ils sont les caricatures de l'homme-blanc-dominant-franchouillard, sauf qu’ici, ils sont fesses nues (marque de la main aux fesses bien tracée) et zizi à l'air. L'un dit à l'autre " je ne sais pas ce qu'elles ont aujourd’hui !". Titre du dessin : "Harcèlement : la peur change de camp".

La bataille de l’affaire Baupin… tant d’histoires

“L’Obs”, de son côté, rappelle que cette affaire s’inscrit dans une continuité. “"Nous ne sommes pas la génération Giroud", clamaient en mai 2015, dans "Libération", quarante femmes journalistes politiques, dont vingt-quatre (parmi lesquelles Nathalie Schuck, du "Parisien") signent de leur nom. Elles racontent force anecdotes... anonymes. "On ne voulait pas cibler un homme politique en particulier, on voulait faire comprendre qu’on était dans un système", explique l’une des signataires.”

Aujourd’hui, “500 militantes et élues, parmi lesquelles Caroline De Haas, disent "merci" à celles qui "ont eu le courage de briser la loi du silence", dans "Libé", le 10 mai 2016. Et lancent une pétition "Violences sexuelles en politique : levons l’omerta !" sur Change.org. 15 475 signataires en une semaine.”

Alors, avancerait-on vers une vraie libération ? “L’Obs” rapporte encore que cette seamine “Dix-sept ministres, dont Cécile Duflot, Aurélie Filippetti, Elisabeth Guigou et NKM appellent le 15 mai 2016, dans "le JDD", à dénoncer "toutes les remarques sexistes, les gestes déplacés, les comportements inappropriés". Elles demandent que les délais de prescription en matière d’agression sexuelle soient allongés, que les associations puissent porter plainte en lieu et place des victimes et que les parquets poursuivent systématiquement en cas de harcèlement.

Mais, rajoute le magazine : “La palme de la solidarité féminine revient à Christine Boutin : "Honte de ces anciennes ministres qui laissent entendre que les hommes sont des obsédés !"”

Affaires de pédophilie dans l’église : "Au noviciat, la misogynie faisait partie de la formation", selon le théologien André Paul

"Tu ne jouiras point". Dans ses pages "penser autrement", Télérama interroge cette semaine le théologien André Paul. Face aux affaires de pédophilie, l'église multiplie les esquives, car selon lui, "c'est tout son discours sur la sexualité qui pêche et crée de la frustration". En cause, "cet entêtement à associer le sexe au mal". André Paul explique : "Pendant des siècles, l'église catholique a jeté l'opprobre sur toute forme de sexualité qui ne vise pas à procréer. Aujourd'hui, cette même sexualité la rattrape et l’opprobre se retourne contre une institution jugée irresponsable dans sa gestion des affaires de pédophilie".

Au delà de l’anayse, le théologien livre certains de ses souvenirs : " au noviciat, la misogynie faisait partie de la formation". Il raconte aussi : "Je me souviens d'un sulpicien, normalien et agrégé de lettres classiques qui disait : "il faut se méfier des femmes, mais le seigneur dans sa grande miséricorde nous a donné une grande compensation, qui est l'affection pour les jeunes gens."". Et puis, il raconte encore : "Quand, au seuil des années 1960, j’étais à la Solitude, une sorte de noviciat des sulpiciens, un psychiatre catholique, pour nous préparer à la direction de conscience, faisait des conférences censées aider les futurs prêtres à éviter "le piège féminin"". On était invité à suivre les conseils (selon lesquels), il faut éviter la femme, pire que le démon". La misogynie était donc partie intégrante de la formation et du formatage". Il rajoute néanmoins, que, a contrario,  "à la faculté de théologie de l'institut catholique de Toulouse, vous êtes entrés instruit sur les méthodes contraceptives, ce qui nous préparait à former les couples mariés dans le respect des lois ecclésiastique".

"Erdogan rêve de devenir un Atatürk version islamique : Jusqu'où entraînera-t-il son pays dans sa dérive autocratique ?"

 "Il régente tout. Il s'immisce dans la vie des femmes comme dans la politique monétaire de la banque centrale et ordonne lui-même le licenciement de journalistes, de patron de presse. Il règne par le rapport de force. Mais sa brutalité l'a isolé. Ses coups de sang et ses claquements de porte ont entamé son crédit sur la scène internationale". "L’Express" s’attaque à Erdogan, le Président Turc. Tout ! Son comportement, sa politique, sa pensée… le magazine analyse le "Sultan" sur tous les fronts avec un regard très critique alors que ces jours ci, "son premier ministre est le dernier sacrifié d'une longue liste de compagnons de routes". Ahmet Cavutoglu vient d’être "sacrifié par le palais", "contraint d'aller annoncer lui-même son éviction devant les caméras". "L’Express" en rappelle la raison : "Lorsqu'en juin 2015, le parti AKP échoue pour la première fois aux élections législatives. La présidence lui fait porter le chapeau. Il se rebiffe. "Cet échec serait d'abord celui de Erdogan, obsédé par la "présidentialisation" du régime, dont les Turcs se méfient". De nouvelles élections sont convoquées en novembre et le premier ministre convainc son mentor de le laisser mener campagne. Un pari gagnant puisque le parti retrouve la majorité. Mais Erdogan n'a jamais digéré l'affront".

Selon "L’Express", "le président turc Erdogan rêve de devenir un Atatürk version islamique (…) Jusqu'où entraînera-t-il son pays dans sa dérive autocratique ?"

Alain Juppé s’écrie : "je serai président de la République.» Le regard fixé sur la route, Christine hurle : "reprends vite le volant !".

"L’Express", qui par ailleurs, se penche sur la jeunesse d’Alain Juppé et publie les extraits  du livre de la journaliste Camille Vigogne qui a enquêté "sur la naissance d'une ambition." Les années lycée, les femmes, les premiers pas en politique…  le magazine contextualise : "Il fut une époque où Alain Juppé avait des cheveux, tirés mi longs et soyeux. Il fut une époque où Alain Juppé craignait les coups de martinet. Il fut une époque où Alain Juppé était le benjamin des cercles où il brillait. Aujourd'hui, le voici doyen et favori dans les peloton des présidentiable, qui attire la curiosité des biographes".

Un petit extrait pour la route ? Objectif Élysée ! ""Je trouvais que le candidat officiel (Georges Pompidou) me manquait un peu de punch. Je me suis dit : "je vais voter Krivine" pour manifester ma mauvaise humeur au premier tour". Même s'il assure ne pas s'être éloigné du droit chemin trop longtemps : "au deuxième tour, je suis redevenu raisonnable. C'est la seule fois où je me suis éloigné de la mouvance gaulliste." Un écart innocent, momentané, qui permet à l'homme d'aujourd'hui d'affirmer que non, il n'est pas passé "à côté de mai 68"… Par nature discret et pudique, il cache cette ambition dont il sait qu'elle pourrait susciter moquerie et jalousie". Mais en 1975, avec Christine, de retour d'une soirée, "Alain Juppé lâche le volant de la voiture au beau milieu du tunnel de Saint-Cloud. Les mains en l'air, il s'écrie : "je serai président de la République.» Le regard fixé sur la route, Christine hurle : "reprends vite le volant !".

"Les enfants de Finkielkraut" : "écologistes au sens où ils sont animés par l'amour du monde" (selon Finkielkraut)

La jeunesse de droite ? "Le Point" s’y penche cette semaine dans son papier "Les enfants de Finkielkraut". Ils sont journalistes, philosophes ou sociologues... De "jeunes conservateurs qui bousculent la droite". Le magazine l’écrit : "La gauche a suscité leur émergence et leur colère, leurs écrits et leurs assertions". Ainsi, "Le Point" se penche sur les cas d’Eugénie Bastié, "l'écolo catho, 24 ans, journaliste au Figaro est rédactrice en chef de la revue "limite". Elle défend "une écologie intégrale", et est une "adepte de la décroissance". Solange bied-charreton est dite la "La Houellebecqienne". 34 ans, romancière, journaliste à "valeurs actuelles", "elle pourfend les mœurs de notre époque, qui font place selon elle à la futilité et à la consommation à outrance. Alexandre Devecchio, serait plutôt le " souverainiste". 31 ans, "il est l'un des animateurs du Figaro Vox, la plate-forme de débat du quotidien. Electeur de Nicolas Dupont-Aignan, "il est farouche défenseur de l'assimilation". On compte aussi Berenice Levet, "la plus conceptuelle", François-Xavier Bellamy, "le veilleur", ou Mathieu Bock-Côté, "le sociologue de combat" qui prône la défense de l'identité.

Pour "Le Point, ce qu’il y a de générationnel, c’est qu’ils "ont appris que le débat ne se fait plus dans les amphis mais chez Ruquier, Taddei ou Polony, où ils ont vu à l'œuvre leurs aînés, au premier rang desquels Alain Finkielkraut, "seul contre tous" tentant de faire comprendre à chacun ses appréhensions, quitte a être traité de réac en retour".

Finkielkraut, quant à lui, se refuse de les situer à droite : "Ces penseurs ont en commun le sens de la continuité historique et la découverte du caractère précieux de notre civilisation. Ils se situent dans la lignée d'Albert Camus lorsque celui-ci disait que la tâche de sa génération "n'est pas de faire le monde mais d’empêcher qu’il ne se défasse". Or je constate que la droite se refuse à être conservatrice". Le philosophe préfère les qualifier "d'écologistes au sens où ils sont animés par l'amour du monde et qu'ils veulent le préserver. Ils ont basculé, pour parler comme Hans Jonas, du principe d'espérance au principe de responsabilité"".

Siné par Denis Robert, et par lui-même

Dans le genre filiation, mais d’une toute autre branche, "Les inrockuptibles" ouvrent leurs colonnes à Denis Robert, qui signe un papier pour défendre la mémoire de Siné, qui "n'était absolument pas antisémite".

L’écrivain et journaliste défend son ami et caricaturiste mort le 5 mai à Paris : "Mon vieux Bob, je rentre de Paris, Père Lachaise puis cimetière de Montmartre, cette foule, cette musique, ces larmes, séchant pour te témoigner notre affection. (…) Génial dessinateur, défenseur de portes fermées à triple tour (…) Pendant 60 ans, dans tes livres, ta zone, les journaux que tu as créé et ceux que tu a porté, tu nous as éclairé, tu nous as emballé et tu nous as fait rire. Qu'est-ce qu'on s'est bien marré".

Seulement, là on se marre moins. Denis Robert écrit : "Quand un artiste de ta stature se fait la malle, l'Élysée, Matignon ou - service minimum - le ministère de la culture se fondent au moins d'un communiqué genre le dessinateur Siné est mort aujourd'hui". (…) Là rien. Dans les JT, on t'a ignoré. Ta réputation fait baisser les yeux aux speakers de la télé, aux ministres, aux ignorants et aux pleutres".

Ainsi, tel un avocat, le journaliste reprend point par point la défense de son ami accusé ces dernières années d’antisémitisme, d’avoir été proche de Dieudonné et de Soral etc.

Une démarche aujourd’hui bien isolée.

D’ailleurs, dans le magazine, "Siné mensuel. Hors-série" paru après la mort de son fondateur, en couverture un dessin de la tombe de Siné : "Bob Siné 1928–2016". Une couronne de fleurs. Et un texte Sur fond noir : "fauché en plein vieillesse". Siné a lui-même conçu la couverture de ce numéro. Il l’a dessinée le 15 février dernier sur un lit d'hôpital en précisant : "si je casse ma pipe, on aura la prochaine couv’ !"

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