Croatie : croisière entre les trésors de l'Adriatique<!-- --> | Atlantico.fr
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La Croatie, en général, convient aux flâneurs.
La Croatie, en général, convient aux flâneurs.
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De Split à Dubrovnik, en passant par Hvar, le meilleur moyen d’explorer la Croatie est l’Adriatique, et une luxueuse croisière entre plages et histoire.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Seuls à bord ! Avec le pilote. La mer se soulève au rythme d'un vent puissant. Si bien que, sur la terre ferme, l'on tangue encore. Quel est le sol foulé ? Split, première étape d'une croisière exceptionnelle, de luxe et sur-mesure, au cœur de l'Adriatique. Avec plus de 3 000 habitants, Split est la seconde île la plus peuplée de Croatie.. Architecture et nature se répondent dans un dialogue mettant la pierre à l'honneur. Il en va de même à Dubrovnik, escale suivante, dont les pavés usent les pieds jusqu’aux plus résistants, en fin de journée. Or, qui peut s'empêcher de marcher devant pareille beauté ? La Croatie, en général, convient aux flâneurs ; Hvar, en particulier, aux flambeurs. Dernière destination de la jet set internationale, ce bijou historique mérite également un détour.

On se plonge sans plus attendre dans le centre-ville de Split, aménagé dans les ruines d'un ancien palais, celui où l'empereur romain Dioclétien élut résidence les neuf dernières années de sa vie (IIIè siècle av J.-C.). Les moulures ornant le mausolée à son effigie sont d'une netteté impressionnante. Comme si le temps ne les avait pas touchées. Une galerie de colonnes suivant le périmètre du monument accueille une végétation sauvage que la municipalité a visiblement décidé de laisser pousser librement. Cette galerie porte le nom de péristyle, un nom grec - car les Grecs ont exercé une forte influence sur la culture romaine. À l'extérieur, les passants s'assoient sans scrupule sur les marches bordant le campanile de la cathédrale Saint Domnius que l'on reconnaît à sa flèche supérieure, cette saillie extrême qui pointe vers le ciel. Plus modeste, la chapelle des marins trône sur le port comme pour rappeler la vocation marchande de cette île surprenante.

Il faut au moins une journée pour parcourir ce labyrinthe croate. À l'inverse, Dubrovnik favorise le sens de l'orientation. Le Stradun, artère principale de la ville, se reconnaît à la foule qui la traverse en partant du port. Derrière presque chaque boutique se cache une ruelle menant à l'est ou à l'ouest de la ville. On s'en rend mieux compte en hauteur. La promenade sur les remparts met en valeur, non seulement cette arborescence urbaine, mais aussi le panorama marin qui se profile à 360 degrés. Canon après canon, la perspective change depuis les fortifications. On croise des cornets de glace partout où l'on va. Des glaces italiennes – attention ! - car l'on se trouve ici à cheval entre l'Italie et l'Europe de l'Est. L'alphabet est latin ; la phonétique, proche du russe. Déconcertant pour ceux qui pratiquent cette dernière langue.

Au pied de l'église Saint Blaise, un marché de fruits et de légumes bat son plein. Une prière pour éviter le tohu bohu humain ? Volontiers. En regard de ce somptueux édifice, les autres monuments religieux paraissent d'une grande sobriété. Sa façade regorge d'ornements divers, des moulures aux marbres, en passant par les bas-reliefs et les peintures. Il en va de même de l'intérieur dissimulé par quatre colonnes corinthiennes, autre vestige hellénique. On traverse les trois nefs à l'affût de chaque détail susceptible d'enrichir cette promenade contemplative. Un peu plus loin, en sortant, le Palais des Recteurs et ses arcs romans produisent le même effet. Cette splendide résidence gothico-Renaissance constitue également un précieux témoignage du passé médiéval croate.

Coucher de soleil sur la jetée avant de reprendre la mer. Une heure plus tard, une colonie de yachts fait son apparition. Hvar est proche. Nouveau bastion des jet-setters, cette petite île revêt en effet un charme hors du commun. Les Grecs de Paros, dans le Cyclades, saisirent très vite son potentiel. Ils y fondèrent la colonie de Faros. En 219 avant J.-C., conquête des Romains. Chacun son tour... Quant à l'invasion slave, elle ne date que du VIIe siècle de notre ère. Byzance, Venise et les souverains hungaro-croates... tout le monde se disputait le contrôle de Hvar, la plus longue des îles dalmates. Au-delà de sa structure gothique nettement inspirée des terres voisines, elle borde une baie protégée par des îles dites « infernales ».

Mais au fait, ces îles infernales ne sont-elles pas connues pour leurs plages renversantes ? Une pause s'impose. Baignade autorisée par le pilote qui multiplie tout à coup les arrêts. Entre trois brasses, on doit admettre que la Croatie c'est aussi une myriade de plages tapies sous les rochers que fouette inlassablement l'Adriatique ; des criques secrètes ; une eau revigorante de fraîcheur... et plein d'autres choses que l'on s'apprête à découvrir au large de Cavtat. Fortifiée comme la plupart de ses homologues insulaires, cette station balnéaire se distingue par une grappe de parcs verdoyants. C'est également le cas des Élaphites, Kolocep, Lopud, et Sipan... où la croisière perdure.

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