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Al-Andalus : ce à quoi ressemblait vraiment le vivre-ensemble dans l’Espagne musulmane
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Radio Atlantico

Dans cette émission de Storiavoce, en partenariat avec Atlantico, la rédactrice en chef de Codex, Priscille de Lassus, retrace l'histoire de l'Espagne musulmane médiévale, Al-Andalus. Elle est interrogée par Christophe Dickès.

Dans sa dernière livraison trimestrielle #8, la revue Codex enquête sur al-Andalus. “On les nomme mozarabes (chrétiens arabisés) ou mullawadun (converti à l’islam). Ils sont Arabes, Berbères ou Hispano-Wisigoths, juifs, chrétiens, musulmans, hommes libres ou esclaves… Ensemble, ils façonnent l’Espagne musulmane médiévale: une mosaïque ethnique et religieuse qui vit sous la loi de l’islam. Al-Andalus est d’abord une société hiérarchisée qu’animent des critères hérités de l’Antiquité. Au sommet de la hiérarchie, on trouve les « vieux musulmans » (les hommes libres de l’Antiquité), ensuite viennent les convertis à l’islam (les affranchis), en bas de l’échelle, il y a les chrétiens et les juifs, les « protégés », et, enfin, les esclaves. Cette diversité est une source de rencontres et échanges, mais elle est aussi une source de conflits et de violences.

Contrairement à ce que l’on imagine, le centre de gravité de la société andalouse, n’est pas le Nord chrétien mais l’Orient. Au temps du califat, Bagdad est la référence des élites andalouses. Et pourtant, vue des capitales arabes, al-Andalus n’est qu’une périphérie, une lointaine « province », dont la diversité inquiète et l’orthodoxie interroge. Enfin, al-Andalus n’est pas un bloc mais une réalité mouvante dans l’espace comme dans le temps. Pendant les huit siècles que dure la présence musulmane en Espagne, al-Andalus reste un territoire disputé qui se dilate puis se rétrécit au fil des guerres civiles fratricides et des avancées ou des reculs des troupes chrétiennes. Seul le califat omeyyade parvient, pendant à peine un siècle, à imposer un modèle unitaire.”* Dans cet entretien, Priscille de Lassus, rédactrice en chef de la revue, répond aux questions de Christophe Dickès.

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