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PSA Peugeot Citroën : Dongfeng et l'Etat prêts à entrer au capital
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Bientôt signé

Le conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën s'est réuni dimanche soir pour savoir s'il validait le principe d'une augmentation de capital de 3 milliards d'euros.

PSA Peugeot Citroën et Dongfeng, bientôt main dans la main ? C'est possible. Le conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën s'est réuni dimanche soir pour savoir s'il validait le principe d'une augmentation de capital de 3 milliards d'euros. Ce rendez-vous devait permettre de trancher entre la ligne défendue par Thierry Peugeot, le président du conseil, réticent à l'entrée des Chinois et celle de Robert Peugeot, son cousin qui dirige la FFP, qui est prêt à voir la part de la famille diluée.

L'Etat français pourrait lui aussi entrer au capital à hauteur de 15%. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a affirmé ce lundi sur RTL que la direction du constructeur automobile travaillait à "des projets de développement". Mais n'a pas confirmé l'entrée de l'État au capital. "Si nous sommes sollicités, nous interviendrons", a-t-elle déclaré, comme Arnaud Montebourg la veille.

L'Etat et Dongfeng, avec qui PSA coopère déjà via trois usines en Chine, mettraient chacun au pot 500 à 800 millions d'euros. Les montants exacts dépendront de la part réservée au public et du cours de l'action, a précisé cette source. "L'Etat est particulièrement vigilant, l'Etat se sent impliqué, et l'Etat fera tout, pèsera, pour que PSA reste ce grand constructeur français, et même trouve les moyens de son développement," a indiqué Pierre Moscovici, dimanche sur Radio J. "PSA restera français", a expliqué Montebourg, invité du Grand Jury LCI/RTL/Le Figaro.

Par ailleurs, les ventes mondiales de PSA Peugeot Citroën ont reculé de 4,9% en 2013, à 2,82 millions de véhicules, le constructeur automobile français ayant souffert en Europe et en Russie. Le groupe a aussi cessé ses activités depuis presque deux ans en Iran, qui représentait un débouché important pour lui. 

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