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Dette américaine : Obama s'inquiète et pousse les Républicains au vote
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Crise ouverte

Le président américain a notamment estimé, mardi, qu'un défaut de paiement serait "bien pire" que la paralysie actuelle de l'Etat.

Une semaine. Cela fait une semaine que l'Etat américain est complètement paralysé. En cause : l'incapacité pour les Démocrates et les Républicains à trouver un accord sur le budget. Mais pour le moment les négociations n'ont toujours pas avancées. Face à ce constat d'échec, Barack Obama n'en peut plus. Ce mardi, le président américain a une nouvelle fois appelée ses adversaires républicains à voter ce fameux budget. A huit jours de l'échéance d'un éventuel défaut de paiement aux conséquences planétaires, Barack Obama est prêt à faire quelques concessions. Afin d'écarter cette "menace"  d'un défaut de paiement qui serait "bien pire" que la paralysie actuelle de l'Etat, le chef de l'Etat a ainsi laissé la porte ouverte à un accord à court terme. Une fois les votes sur le budget et la dette acquis, il est disposé à négocier sur les dépenses de l'Etat, offrant même de coucher cette promesse sur le papier.

"Écartons la menace qui pèse sur les Américains et nos entreprises, et au travail", a-t-il affirmé lors d'une longue conférence de presse. "Nous ne pouvons pas faire de l'extorsion une composante de notre démocratie. La démocratie ne fonctionne pas ainsi. Et ce n'est pas seulement pour moi, c'est aussi pour mes successeurs", a-t-il martelé en s'adressant directement aux Républicains. Pour rappel, passée l'échéance du 17 octobre, et faute d'un relèvement du plafond légal de la dette (actuellement à 16 700 milliards de dollars) par le Congrès, les Etats-Unis ne pourront plus emprunter sur les marchés obligataires ni rembourser certains créanciers. Une situation que veut à tout pris éviter Barack Obama.

Le blocage parlementaire lié aux négociations sur le budget a totalement paralysé l'administration américaine, mettant au chômage technique 800 000 fonctionnaires. L'économie américaine s'en trouve affectée, le tourisme étant, par exemple, particulièrement touché par le shutdown - les musées et les monuments ne peuvent notamment plus être visités. Mais cette crise de la dette américaine inquiète aussi à l'étranger. En effet, au cours de sa conférence, Barack Obama a reconnu que la crise à Washington rendait les créanciers étrangers "nerveux".  "Ils ne font pas seulement attention à ce que je dis. Ils font aussi attention à ce que fait le Congrès", a-t-il insisté. Dès lors, le monde entier a la date butoir du 17 octobre en tête et espère qu'un accord sera trouvé d'ici là.

Lu sur BFMTV

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