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Alcatel-Lucent : 15 000 suppressions de postes dans le monde, 900 en France
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Coupes claires

L'équipementier en télécommunications a accusé une perte nette de 1,3 milliard d'euros l'an dernier sous l'effet d'importantes dépréciations d'actifs.

Les années se suivent et malheureusement semblent se ressembler pour Alcatel-Lucent. L'an dernier à la même époque, l’équipementier en télécommunications annonçait la suppression de près de 6 000 emplois dans le monde, dont 1 500 en France. Un plan social de grande envergure qui avait fait couler beaucoup d'encre. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg entre autres était quelque peu monté au créneau pour défendre les salariés. Mais pour tenter de sortir de la crise qui le frappe depuis des années, le groupe franco-américain va annoncer ce mardi de nouvelles coupes claires dans les effectifs.

Ainsi, à en croire des informations du Figaro et des Echos, Alcatel-Lucent devrait supprimer près de 15 000 postes à travers le monde, dont 900 en France. Un plan social lié aux résultats économiques en chute libre. En effet, malgré un léger rebond en 2011, le groupe de télécoms est reparti dans le rouge en 2012 en accusant une perte nette de 1,3 milliard d'euros sous l'effet d'importantes dépréciations d'actifs. Plus précisément, selon Les Echos, "l’équipementier télécoms doit présenter mardi matin au comité d’entreprise européen du groupe un plan de suppression d’emplois de grande ampleur, de 15.000 emplois dans le monde". Et le quotidien économique d'ajouter qu'en France, les départs prévus représentent "10% des effectifs".

Un plan de réorganisation qui, toujours selon Le Figaro, ne devrait pas s'arrêter là pour l'Hexagone. En effet, "900 autres emplois seront touchés, soit par le biais de mutations en raison de fermetures de sites, soit par l’externalisation de certains postes comme dans les services informatiques. Ces salariés seront repris par des prestataires", indique le quotidien. Enfin le journal croit savoir que les sites d'Eu (Seine-Maritime) et d'Ormes (Loiret) devraient être cédés tandis que ceux de Villarceaux, en banlieue parisienne, et de Lannion en Bretagne devraient être "relativement préservés". Le journal Les Echos de leur côté assure de son côté que les sites de Toulouse et Rennes vont définitivement fermer.

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