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Jean-Marc Ayrault : "J'assume d'avoir été obligé d'augmenter les impôts"
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Responsabilités

Le premier ministre s'exprimait devant les parlementaires socialistes.

"J'assume d'avoir été obligé d'augmenter les impôts". Réunis à Bordeaux, les parlementaires socialistes, dont un grand nombre s'inquiète du ras-le-bol fiscal des Français, ont entendu Jean-Marc Ayrault défendre la politique de son gouvernement en matière de fiscalité. "N'allons pas sur le terrain de la droite et de l'extrême droite. La question, c'est à quoi sert l'impôt. Nous revendiquons que l'impôt, c'est pour financer des priorités", a poursuivi le premier ministre face à des élus qui espèrent que le pouvoir va faire plus pour le pouvoir d'achat des Français.

Les impôts sont un sujet très délicat pour le gouvernement. Si Jean-Marc Ayrault avait annoncé une "pause fiscale" pour 2015, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait, elle, affirmé que celle-ci allait démarrer dès 2014. "Concrètement, nous commençons bel et bien dès l'année 2014 la pause fiscale qui se confirmera en 2015", avait-elle expliqué lors d'un point presse. Selon Jean-Marc Ayrault, "les efforts demandés (aux Français, ndlr) vont permettre de financer la création d’un plan de places en crèches, d’accueillir des enfants dès deux ans en maternelle ou de mieux aider les familles monoparentales. Ailleurs, les efforts vont servir à améliorer le système de bourses pour les étudiants des classes populaires mais aussi des classes moyennes. Quand vous demandez des efforts aux Français, il faut bien leur expliquer pourquoi : ce n’est pas par facilité pour boucher les trous d’un budget, mais pour mettre ces nouvelles recettes au service d’un objectif".

Mais quelle que soit l'explication, les Français ne semblent pas croire à cette "pause fiscale" promise par François Hollande. Selon un sondage BVA pour Le Parisien, 70% d'entre eux n'ont pas confiance en le président sur ce dossier. A l'opposé, ils ne sont que 21% à penser que la "pause fiscale" aura bien lieu. Huit Français sur dix ont également fait savoir qu'ils considéraient le système fiscal injuste.

Lu sur Le Figaro

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