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G20 : ce qu’il faut en retenir
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Clap de fin

Un engagement renouvelé en faveur de la croissance, des avancées en matière fiscale mais pas de consensus sur la Syrie. Ce qu'il faut retenir du G20 de Saint-Pétersbourg.

Des avancées sur les questions économiques, une situation bloquée sur une éventuelle intervention militaire en Syrie. C’est sur un bilan mitigé que se sont quittés vendredi après-midi les dirigeants des vingt premières puissances économiques réunis depuis jeudi au sommet de Saint-Pétersbourg en Russie.

La déclaration commune (communiqué téléchargeable ici) souligne la priorité que le club du G20 entend donner à la croissance. Elle contient surtout des engagements en matière fiscale : celui d’échanger automatiquement des données fiscales dès la fin 2015 pour enrayer la fraude et l’évasion et d’entamer la régulation du secteur bancaire "de l’ombre". Les chefs d’Etat se sont aussi engagés dans la direction d’emplois plus nombreux, plus productifs, mieux rémunérés et de meilleure qualité. Trouver de nouveaux moyens de faciliter l’embauche des jeunes et d’encourager entrepreneuriat fera également parti de leurs objectifs.

Sur le volet monétaire, en réaction à la volonté de la banque centrale américaine de diminuer son soutien à l’économie, les pays "se sont engagés sur le fait que les changements futurs de politiques monétaires continueront d’être calibrés avec prudence et clairement communiqués".

Beaucoup attendaient de ce G20 des avancées sur la question syrienne. Le camp mené par François Hollande et Barack Obama, favorables à une intervention armée, et celui de la Chine et de la Russie, qui s’y opposent, seront restés sur leurs positions. Dans une déclaration commune, onze pays ont néanmoins appelé à une "réponse internationale forte" contre le régime de Bachar Al-Assad, "clairement" responsable pour eux de l’attaque chimique contre la population le 21 août dernier. Les signataires sont l’Arabie Saoudite, l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni, la Turquie et l’Espagne (invitée permanente du G20).

A l’issu du sommet, François Hollande a annoncé que la France attendra de connaître le résultat du vote du Congrès américain et les conclusions des inspecteurs de l’ONU avant toute intervention militaire en Syrie. Réclamé par son homologue américain, un vote doit avoir lieu lundi 9 septembre au Congrès (réunion de la Chambre des représentants et du Sénat) sur l’engagement ou non des Etats-Unis en Syrie. 

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