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Permis de conduire : en France, les tarifs varient du simple au double
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Auto

Une association de défense des consommateurs révèle les conclusions de son enquête concernant les tarifs des auto-écoles.

Les tarifs des auto-écoles ne sont pas clairs. C'est la conclusion que semble tirer Consommateur, Logement et Cadre de Vie (CLCV). L'association de défense des consommateurs a en effet enquêté sur les tarifs pratiqués par la profession, mettant en exergue les nombreuses irrégularités des auto-écoles. "Nous nous sommes présentés devant 447 auto-écoles (sur près de 12.000 en France, NDLR) et de nombreux tarifs étaient imparfaits voire incompréhensibles", affirme Olivier Gayraud, chargé d'étude.

Ce dernier insiste particulièrement sur l'absence de transparence qui entoure les tarifs des auto-écoles qui ont "l'obligation légale d'afficher leur tarif de manière visible". Il note que "l'affichage à la porte n'est pas toujours de nature à vous renseigner sur les tarifs réellement pratiqués". En cause, les différences importantes entre le coût du permis annoncé et son coût final. "Le prix des heures supplémentaires n'est pas toujours affiché", explique Olivier Gayraud.

Une autre différence de prix a été mise en avant par cette étude du CLCV. Selon elle, les tarifs varient énormément selon les régions. Le forfait des 20 heures minimum légales peut même varier du simple au double. C'est évidemment à Paris que le permis coûte le plus cher (1425 euros) alors qu'il ne vaut que 780 euros à Lille. Des écarts que Frédéric Martinez, directeur du groupe ECF qui fédère les 1200 auto-écoles, justifie par "la forte ruralité de certaines régions ou la plus ou moins grande concurrence entre les écoles".

L'étude du CLCV, qui souligne également les disparités en termes de taux de réussite (45,5% à Paris ; 70% des les Alpes de Haute-Provence) semble en tout cas avoir trouvé un écho du côté du gouvernement. "Je vais me saisir de cette alerte de la CLCV pour demander à la répression des fraudes de faire la lumière sur ce qui se passe dans les écoles de conduite", a déclaré le ministre de la Consommation, Benoît Hamon.

Lu sur Le Figaro

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