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Des lesbiennes forcées de reconnaître les droits du géniteur de leur enfant
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Parents à 3 ?

Celui qui n’était au départ qu’un simple géniteur, a finalement décidé de reconnaître son enfant et a obtenu gain de cause : il a obtenu le rôle de père.

Voici une affaire qui relance le débat autour des droits des familles homoparentales. Quelques mois après l'ouverture du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels, un couple de lesbiennes a été obligé par la justice de Nantes, ce mercredi, de reconnaître les droits de visite et d’hébergement du père biologique de leur enfant. Sept mois après la naissance, celui qui n’était au départ qu’un simple géniteur a finalement décidé de reconnaître son enfant et a obtenu gain de cause.

Le juge des affaires familiales a "organisé les droits du père et des rencontres progressives avec l’enfant pour s’orienter vers un droit de visite et d’hébergement classique", a indiqué l’avocate de la mère biologique, Me Anne Bouillon. Cet homme était au départ "le meilleur ami du couple" : les deux femmes lui avaient demandé "d’être le donneur de sperme"  explique l’avocate du père, Magali Castelli-Maurice.

Pour l'avocate du couple de lesbiennes, Me Bouillon, la future épouse"ne pourra adopter que dans le cadre de l'adoption simple. Et il faut que le père consente à cette adoption", même si"tout cela est en jachère". La mère a de son côté fait valoir que "la famille, c'est moi et ma compagne. On n'avait pas prévu que ce monsieur viendrait revendiquer ses droits" : cette situation "bouleverse notre famille" a-t-elle ajouté. Toute la question, résume Me Bouillon, dans ce dossier, est "ce qui fait famille et comment les familles homoparentales doivent se préparer à composer une organisation parentale à plus de deux".

Vu sur Presse-Océan

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