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Tunisie : rien de rien, les Femen ne regrettent rien
©Reuters

Menteuses !

Quelques jours auparavant, devant le juge tunisien, les trois jeunes femmes avaient exprimé tous leurs regrets feignant ignorer que leurs actes choqueraient les Tunisiens à ce point.

Celles qui, quelques jours auparavant, avaient exprimé des regrets devant le Tribunal tunisien ont balayé d'un revers de main tous leurs remords une fois leur passage devant les caméras françaises. "On ne regrette pas", notre action, "on le referait", ont affirmé les jeunes femmes.

"Je regrette cet acte et je m'en excuse", avait dit l'Allemande Josephine Markmann au juge tunisien Moez Ben Frej, qui lui faisait remarquer en français que "le droit musulman interdit de tels actes". "On ne pensait pas choquer les Tunisiens à ce point, il est hors de question pour nous de recommencer", a répondu à son tour l'une des deux Françaises, Pauline Hillier.

Après un mois passé en prison en Tunisie, les trois Femen arrêtées à Tunis, suite à une manifestation devant le palais de Justice, sont rentrées à Paris. Deux d'entre elles, Pauline et Marguerite, étaient invitées sur Europe 1 vendredi matin. "On a subi des pressions mentales, des fouilles au corps. On est contentes d'être rentrées", ont-elles confié. "On a été frappées, dans une pièce sans caméra", a expliqué Pauline. "On est dans une très mauvaise condition physique. On a vécu l'enfer". 

Ces deux militantes ainsi que leur camarade Allemande Josephine Markmann ont atterri peu avant 11h30 à l'aéroport de Paris-Orly jeudi. Toutes les trois ont été condamnées à une peine de quatre mois et un jour avec sursis par la justice tunisienne.

"On savait qu'on prenait un risque, mais on avait surtout peur d'être lynchées par la foule. On ne pensait jamais passer un mois en prison", ont expliqué les jeunes femmes au micro d'Europe 1. Les Femen estiment que leur action en Tunisie a aidé Amina, une jeune Femen tunisienne, emprisonnée pour avoir tagué le nom du mouvement féministe sur un mur. 

Lu sur Europe 1

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