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Scandale Prism : Edward Snowden demande l'asile à l'Equateur
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Tour du monde

L'ancien consultant de la NSA a fui Hong Kong ce dimanche sur un vol de la compagnie russe Aeroflot. Il se trouverait actuellement à Moscou.

Mise à jour de 18h54 :

Le "lanceur d'alerte" Edward Snowden a sollicité l'asile auprès de l'Équateur, annonce le ministre des Affaires étrangères.

Où est Edward Snowden, l'ancien consultant de la NSA ayant révélé le scandale Prism ? Réfugié depuis le 20 mai à Hong Kong, il aurait quitté ce matin le territoire chinois. Selon plusieurs médias, il aurait embarqué sur un vol de la compagnie russe Aeroflot, à destination de Moscou. L'homme aurait ensuite l'intention de se diriger vers La Havane, d'où il prendrait un avion vers La Havane.

Personne ne l'a néanmoins vu à Moscou, mais plusieurs témoins font état de la présence d'une voiture diplomatique équatorienne devant le terminal de l'aéroport. La chaîne de télévision publique Rossia 24 a estimé qu'Edward Snowden pouvait avoir été emmené pour passer la nuit dans une ambassade d'un pays sud-américain dans la capitale russe.

Son voyage est organisé avec l'assistance de Wikileaks. "Nous aidons M. Snowden à obtenir l'asile politique dans un pays démocratique, à obtenir tous ses documents de voyage, et à quitter en toute sécurité Hongkong. Il est accompagné par des conseillers juridiques de WikiLeaks", a écrit l'organisation sur Twitter.

Dans ce jeu du chat et de la souris, les Etats-Unis paraissent à la traîne. Ils avaient émis vendredi un mandat d'arrêt à l'encontre de Snowden, accusé d'espionnage. Mais Hong Kong, dans un communiqué publié ce dimanche, explique que le trentenaire a pu quitter le territoire, la demande américaine ne reposant pas sur une base légale. La justice américaine a annoncé qu'elle coopérerait avec les pays où l'ancien consultant de la NSA pourrait se rendre.

Avant de quitter le territoire chinois, Edward Snowden a lâché de nouvelles révélations. Après ses informations sur la NSA, puis son assurance que les Britanniques "font pire", il a révélé au South China Morning Post que les services de renseignement américains espionnent les échanges de SMS en Chine et à Hong Kong par le biais d'un piratage des principales sociétés de téléphonie chinoise.

Lu sur Le Figaro

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