Législatives en Italie : "Le M5S ne votera pas la confiance au Parti démocrate, ni à d'autres" selon Grillo<!-- --> | Atlantico.fr
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Beppe Grillo
Beppe Grillo
©Reuters

Mauvaise tête

Ces déclarations interviennent alors que l'une des hypothèses avancées pour sortir l'Italie de l'impasse politique serait un gouvernement de gauche majoritaire à la Chambre et minoritaire au Sénat.

Beppe Grillo n'est pas disposé à collaborer. Sur son blog, le chef du mouvement 5 Étoiles (M5S), qui a remporté un quart des voix aux législatives italiennes, a indiqué qu'il ne votera pas la confiance à un gouvernement quel qu'il soit. En revanche, il a répété que son mouvement, qui dispose de 109 députés et 54 sénateurs, "votera les lois qui reflètent son programme, quel que soit celui qui les propose".

Ces déclarations interviennent alors que l'une des hypothèses avancées pour sortir l'Italie de l'impasse politique serait un gouvernement de gauche majoritaire à la Chambre et minoritaire au Sénat qui bénéficierait d'un soutien au coup au coup des élus estampillés 5 Toiles. Le chef du PD Pier Luigi "Bersani nous harcèle politiquement. Depuis des jours, il importune le M5S avec des propositions indécentes au lieu de se démettre, comme le ferait n'importe qui à sa place", a-t-il écrit sur son blog.

Une attaque en règle à laquelle le chef du PD a aussitôt répliqué par un communiqué: "Ce que Grillo a à me dire, y compris les insultes, je veux l'entendre au Parlement. C'est là que chacun assumera ses propres responsabilités". Or Beppe Grillo ne siégera pas personnellement au parlement, car son mouvement interdit aux personnes condamnées de se présenter, ce qui est son cas puisqu'il a été reconnu coupable dans les années 80 d'homicide involontaire suite à un accident de la circulation dans lequel trois personnes avaient été tuées.

Mardi, Pier Luigi Bersani, candidat de la gauche au poste de Premier ministre avait fait une ouverture à l'égard du Mouvement 5 Toiles. Il avait évoqué des thèmes chers à cette formation, comme la réforme des institutions, les coupes dans les coûts de la politique, la moralité et la défense des plus défavorisés, appelant Beppe Grillo à dire "ce qu'il veut pour le pays". Grillo a répondu et a visiblement fait son choix.

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