Mariage homosexuel : le casse-tête PMA ne fait que commencer au PS<!-- --> | Atlantico.fr
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Le débat sur la PMA qui implique de graves questions d'éthique s'annonce tendu.
Le débat sur la PMA qui implique de graves questions d'éthique s'annonce tendu.
©Reuters

Société

Les associations homosexuelles, qui ont parfois eu le sentiment que le gouvernement avançait à reculons sur le mariage pour tous, n'ont pas l'intention de renoncer.

Après le vote ce mardi du projet de loi sur le mariage de couples de même sexe, le gouvernement et la majorité devront plancher sur l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes. Les associations homosexuelles, qui ont parfois eu le sentiment que le gouvernement avançait à reculons sur le mariage pour tous, n'ont pas l'intention de lâcher. "Pas d'égalité des droits sans PMA !", martèle déjà l'association de lesbiennes Gouines comme un camion, en pointe sur le sujet. Dans la majorité, certains ne cachent pas leurs réticences contre une "surenchère" qui ne concernerait qu'une minorité (associations concernées et bobos parisiens) : "Les bobos, on leur file le mariage, ils veulent la PMA ! Ensuite, ils voudront la GPA (gestation pour autrui) ! Et après, ils voudront qu'on soit tous homosexuels !", s'agace un ministre.

Le casse-tête de la PMA ne fait que commencer pour les socialistes. Le premier ministre a promis que cette disposition figurerait dans un projet de loi sur la famille, repoussé à la fin de l'année. En échange, Jean-Marc Ayrault avait obtenu que les députés PS ne déposent pas d'amendement sur la PMA lors des débats sur le mariage pour tous. Depuis, le gouvernement a décidé de se donner du temps et d'attendre l'avis que doit rendre à l'automne le Comité national consultatif d'éthique sur le sujet.

Le débat sur cette question aux multiples implications (santé, famille et filiation, éthique, etc.) s'annonce tendu. D'abord parce que les socialistes se montrent très partagés sur ce sujet. Au PS, le premier secrétaire Harlem Désir n'a pas l'intention de laisser tomber ce combat. Ceux qui ont dû renoncer au dépôt d'un amendement PMA, sous la pression de l'exécutif, prendront Ayrault au mot. "Le gouvernement a dit qu'il le ferait (proposer l'ouverture de la PMA dans le cadre du projet de loi famille, NDLR). Nous n'avons aucune raison de mettre en doute sa parole", poursuit Lepetit.

Lu sur Le Figaro.fr

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