Désindustrialisation : plus d'un millier d'usines perdues en France depuis 2009<!-- --> | Atlantico.fr
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En quatre ans, 709 000 emplois ont été supprimés pour 673 000 emplois créés
En quatre ans, 709 000 emplois ont été supprimés pour 673 000 emplois créés
©Reuters

Mutation

Les fermetures d'usines ont progressé de 42% en 2012 selon cette étude du cabinet Trendeo.

Le cabinet Trendeo a comptabilisé l'année dernière 266 fermetures de sites de plus de 10 salariés, soit une hausse de 42% sur un an.

Depuis janvier 2009, la France a vu la fermeture de plus d'un millier d'usines sur son territoire (1087), selon Trendeo, pour seulement 703 ouvertures, soit un solde net négatif d'environ 300 usines. Ce ne sont pas les grosses unités qui sont les plus touchées mais les petites usines. En effet, la taille moyenne des sites fermés est de 71 salariés.

Les fermetures ont logiquement eu des conséquences directs sur l'emploi. En quatre ans, 709 000 emplois ont été supprimés pour 673 000 emplois créés, soit un solde négatif de 36 000 emplois. Les secteurs les plus touchés sont l'automobile, la pharmacie, la fabrication de meubles ou encore l'imprimerie.

Les régions "ont des taux de créations d'emplois très disparates", explique Trendeo. Dans celles qui résistent le moins bien, on retrouve les régions du Nord-Est, marquées par une forte tradition industrielle. La Basse-Normandie est classée au premier rang du dynamisme économique régional avec un taux entre emplois créés et emplois détruits positif de 0,91%. Trendeo explique ce résultat par l'implantation à Cherbourg par Alstom et EDF Energies nouvelles d'un site de fabrication d'éoliennes en mer.

Selon le cabinet, les délocalisations ne représentent 3,1% des emplois détruits. Trendeo insiste également sur les perspectives d'avenir des filières vertes, qui ont créé près de 24.000 emplois nets depuis 2009, soit plus de la moitié des emplois supprimés dans l'automobile.

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