Débat sur le mariage homosexuel à l'Assemblée nationale : Taubira et Copé s’écharpent <!-- --> | Atlantico.fr
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Débat animé à l'Assemblée nationale ce mercredi
Débat animé à l'Assemblée nationale ce mercredi
©Reuters

Cour de récré

Les échanges entre Christiane Taubira et les députés de droite ont été nombreux ce mercredi après-midi. La ministre a défendu sa circulaire sur la gestation pour autrui.

Ce qu'il faut retenir du discours de Christiane Taubira

"J’ai constaté que vous n’entendez pas, que vous ne lisez pas", a-t-elle d'abord répondu à un député UMP. "J’ai compris qu’il faut répéter sans cesse, donc je m’y contraint"

 "Je maintiens que je pose des mots sur des comportements et des sentiments. C'est hypocrite de ne pas voir ces familles homoparentales et ces enfants qui subissent le regard désapprobateurCes enfants sont Français car leur filiation paternelle en fait des Français".

"Je ne comprends pas que vous parliez de circulaire en catimini. Elle a été publiée au journal officiel. Cette circulaire, j'en ai fait état le 16 janvier à la Commission des lois, lors de travaux diffusés en direct. Cette circulaire consiste à dire que justement, le gouvernement est attaché au principe de l'indisponibilité du corps humain"

"Permettez que je rende hommage à la vigilance de nos consulats qui signalent les cas de GPA".

Ce qu'il faut retenir des échanges entre Copé et Taubira sur la circulaire concernant la gestation pour autrui

"Les masques sont tombés !" a lancé le président de l'UMP, Jean-François Copé, en interrogeant Jean-Marc Ayrault et en lui demandant de "retirer immédiatement cette circulaire".

Laurent Wauquiez est monté à la tribune

Le député de Haute-Loire évoque la marchandisation du corps de la femme qui se profile derrière le projet sur le mariage "pour tous", non "point d'arrivée", dit-il, mais "point de départ" vers la gestation pour autrui. Le député réclame un référendum pour que les Français aient la possibilité de voter sur l'ensemble du projet, seule issue possible à cet "affrontement". "Les Français ne vous ont pas donné le droit de tout défaire dans la société" juge Wauquiez. 

Le nouveau vice-président de l'UMP a été longuement applaudi par Fillon et Copé. La réponse vient d'abord de Dominique Bertinotti, la ministre déléguée à la famille. Elle répond aux craintes de Laurent Wauquiez : non les députés de gauche ne sont pas terrorisés. Elle cite longuement Jacques Toubon pour récuser toute idée de référendum, sur ces sujets brûlants, il s'agirait d'un "instrument démagogique" et non démocratique.

Réponse de Jean-Jacques Urvoas

Le président de la commission des lois répond à son tour à Laurent Wauquiez. Il soulève l'enthousiasme à gauche en affirmant que la majorité est fière de cette loi. Longuement applaudi, il félicite le gouvernement, Dominique Bertinotti qui défend "toutes les failles, et bien sûr Christiane Taubira dont le nom est longuement applaudi.

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