Blanchie
Porno et Internet : le droit à l'oubli
Une institutrice obtient la désindexation d'informations gênantes sur Google.
Depuis novembre 2009 une institutrice, ancienne actrice de porno amateur, demandait à Google la suppression des liens menant vers ses exploits de jeunesse. Sans succès. Le moteur de recherche lui répondait qu'elle devait s'adresser à l'hébergeur de la vidéo. La justice vient pourtant de donner raison à la jeune femme, comme le révèle PC Impact.
La tribunal de grande instance de Montpellier a considéré que Google ne pouvait pas se retrancher derrière son activité d'indexation. La justice a invoqué la loi de 1978 sur la protection des données personnelles :
"Toute personne physique a le droit de s’opposer, pour des motifs légitimes, à ce que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement."
La demande de l'institutrice étant légitime, Google aurait donc dû désindexer les pages en question à partir du moment où elle en a fait la demande. Google s'est exécuté mais à fait appel.
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