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L'arrêt des ventes vers l'Iran aurait fait plonger PSA, selon la CGT d'Aulnay
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La direction de PSA dément.

L'Iran serait responsable des maux que connaît actuellement PSA. C'est ce qu'affirme la CGT de l'usine d'Aulnay. L'arrêt des ventes à la République islamique aurait fait plonger le groupe, et provoqué l'annonce, jeudi dernier, d'un plan de suppression de 8 000 postes, ainsi que de la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois. Mais la direction de PSA dément. 

Le délégué CGT du site, Jean-Pierre Mercier, en est convaincu : c'est l'arrêt des activités du groupe en Iran qui a tué PSA. "Pour le premier semestre 2012, on constate une baisse des ventes de 240 000 véhicules par rapport à 2011", affirme au Point.fr le délégué CGT d'Aulnay. "Or, ce chiffre comprend les 200 000 véhicules que Peugeot aurait dû vendre en Iran." 

Ainsi, d'après le délégué syndical, en retirant les pertes liées au marché iranien, Peugeot ne subit plus qu'une baisse de 40 000 véhicules depuis le début de l'année, soit moins de 1 %. "On est loin des 13 % annoncés par la compagnie", s'insurge Jean-Pierre Mercier. "Si la direction avait expliqué cela, poursuit-il, il lui aurait été bien plus difficile d'annoncer le plan de suppression d'Aulnay". Une décision d'autant plus dommageable que, d'après Jean-Pierre Mercier, "il ne s'agit pas là d'un problème de compétitivité mais d'une décision politique de ne pas vendre à l'Iran".

Fin février, le groupe français décide de "geler son activité" en Iran, c'est-à-dire de suspendre provisoirement ses livraisons. "Le renforcement des sanctions contre l'Iran, notamment la collaboration entre les banques iraniennes et occidentales, rendait impossible le financement de ces exportations", explique au Point.fr un porte-parole de PSA. Ainsi, entre le premier semestre de 2011 et celui de 2012, le nombre de véhicules Peugeot vendus en pièces détachées dans le monde a baissé de 31,1 %, dont une grande partie concerne les exportations à l'Iran.

Implanté en Iran depuis l'époque du shah, Peugeot fait de très bonnes affaires au pays des mollahs. Avec 455 000 véhicules écoulés en 2011, la République islamique représente, derrière la France, le deuxième marché dans le monde pour la marque au lion. 

Lu sur Le Point.fr

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