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"Printemps érable" : les étudiants québécois en colère
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Grogne

Le mouvement de protestation contre une forte hausse des frais de scolarité se heurte à une vive répression.

[Mis à jour 17h]

Une nouvelle soirée de manifestations émaillées de scènes de violence a conduit à l’arrestation de plus de trois dent personnes à Montréal et fait dix blessés, selon les autorités.

Le mouvement de protestation étudiante dure depuis maintenant trois mois au Québec mais est passé relativement inaperçu en France jusqu’aux jours derniers.
A l’origine du conflit : la grogne des étudiants contre des  frais de scolarité en constante augmentation. Depuis le 13 février, environ 155 000 étudiants québécois sont en "grève illimitée" pour protester contre la hausse massive des frais de scolarité prévue par le gouvernement libéral de Jean Charest. Cette réforme prévoit une augmentation de 82% des droits de scolarité à l'université.
Le mouvement de protestation étudiant a progressivement pris l’ampleur d’une véritable contestation sociale et politique, baptisée le « printemps érable ».
En réaction, le gouvernement a durci le ton la semaine dernière, en mettant en place une loi spéciale, vouée à stopper le mouvement étudiant.
Le texte prévoit la suspension des cours jusqu'au mois d'août dans les établissements en grève, et met en place des mesures  pour assurer le libre accès aux cours maintenus de tous les étudiants qui le souhaitent. Autrement dit, les piquets de grève qui bloquaient les entrées des établissements devraient être interdits. Les associations dénoncent une loi d’exception qui « criminalise la grève étudiante ».
Le mouvement québécois reçoit aujourd’hui le soutien des étudiants français, qui manifesteront demain mardi 22 mai en signe de solidarité.
Les étudiants et associations pointent du doigt une répression exceptionnelle : « D'une brutalité policière sans précédent (deux yeux crevés par flashball, un étudiant dans le coma, etc.), l'offensive du gouvernement Charest est passée à une législation d'exception, visant rien de moins que l'interdiction pure et simple des mouvements sociaux. »
Lu sur Europe 1

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