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Deux soldats français ont été tués samedi au Mali
©Sebastien RIEUSSEC / AFP

Tristesse

Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser ont été tués cinq jours après une attaque qui avait déjà coûté la vie à trois soldats français.

Deux militaires français, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, qui appartenaient au 2ème régiment de hussards de Haguenau, ont été tués en fin de matinée ce samedi 2 janvier, a annonce l'Élysée dans un communiqué publiée dans la soirée.

L'attaque s'est produite au cours d'une mission de renseignement dans la région de Ménaka, au Mali. "Leur véhicule a été l'objet d'une attaque à l'engin explosif improvisé", précise l'Élysée. Un troisième soldat a été blessé dans cette attaque. Ses jours ne sont pas en danger.

Dans un communiqué, le président de la République Emmanuel Macron a rendu "hommage à la mémoire de ces deux soldats, morts pour la France dans l'accomplissement de leur devoir". Le chef de l'État "partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d'armes et les assure de la gratitude et de la solidarité de la nation" et "salue le courage de nos soldats et les assure de sa confiance et de son soutien face à cette nouvelle épreuve". "Le président de la République réaffirme la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme."

Le sergent Yvonne Huynh est la première femme tuée au sein de l'armée depuis l'intervention Serval en 2013. Agée de 33 ans, elle était mère d'un petit garçon. Le brigadier Loïc Risser avait 24 ans. 

Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antidjihadistes Serval puis Barkhane. La précédente attaque mortelle remontait à seulement cinq jours. Lundi, trois soldats du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (est) ont été victimes d'une bombe artisanale dans une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.

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