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Reconfinement : des maires refusent la fermeture des commerces non-alimentaires
©SEBASTIEN BOZON / AFP

On en a gros

Plusieurs professions s’indignent de leur fermeture administrative du fait du reconfinement. Elles sont soutenues par des maires.

Les petits commerçants, forcés de baisser le rideau durant le second confinement, vivent mal cette fermeture administrative alors que les fêtes de Noël peuvent représenter jusqu'à un tiers de leur chiffre d'affaires et qu'ils estiment avoir mis en place toutes les mesures nécessaires à la sécurité de leurs clients. 

Répondant à cette grogne, plusieurs maires ont signé des arrêtés autorisant la réouverture des commerces non-alimentaires dans leur centre-ville. C’est par exemple le cas à Dijon, où l’élu (PS) et ancien ministre du Travail François Rebsamen a prévenu qu’un arrêté serait pris ce samedi pour "autoriser les librairies dijonnaises à rester ouvertes, si elles le souhaitent". Louis Alliot (RN), à Perpignan, va faire la même chose "jusqu'à ce que le gouvernement revienne de façon juste et proportionnée sur l'inégalité de traitement qu'il a créé entre les petits commerces d'un côté, les plateformes de vente en ligne de l'autre, et les grandes surfaces", a-t-il expliqué. 

Les maires LR de Migennes, Fresnay-sur-Sarthe et Chalon-sur-Saône font également partie des frondeurs. À l’échelle nationale, l’Association des maires de France (AMF) a critiqué des critères "difficiles à justifier" dans la mesure où "certains commerces comme les librairies ou les salons de coiffure pourraient relever des services de première nécessité".

Les arrêtés étant jugés illégaux, les préfectures des départements concernés pourraient cependant intervenir dans les jours à venir.

Les professionnels sont nombreux à estimer que cette fermeture profite aux géants du numérique, en particulier Amazon. L'entreprise n'a d'ailleurs pas hésité à lancer une campagne de promotion pré-Black Friday ces derniers jours. "J’ai demandé à Amazon la suspension de la campagne [...] parce que ce n’était pas du tout approprié dans ce moment", a annoncé Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie.

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