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Professeur décapité : le tueur a cherché d’autres cibles sur les réseaux sociaux
©Olivier Douliery / AFP

Glacant

Le journal Le Monde a consulté les échanges d’Abdouallakh Anzorov sur les réseaux sociaux. Il avait d’abord ciblé deux jeunes hommes, mais n'avait pas réussi à trouver leur adresse.

Dans une longue enquête publiée ce samedi, des journalistes du Monde, qui se sont plongé dans les échanges Abdouallakh Anzorov sur les réseaux sociaux, montrent comment il a tenté à trois reprises de se procurer les adresses de personnes avant selon lui insulté l'islam, avant d'assassiner le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), vendredi 16 octobre.

Ces messages, datés entre le 25 septembre et le 5 octobre, ont été échangés avec d'autres jeunes hommes, souvent d’origine tchétchène, extremistes musulmans. 

Dans de premiers échanges, datés du 25 septembre, il s'intéresse à la vidéo d’un jeune en train de faire une fausse prière musulmane, dans laquelle il remplace les paroles par celles d’une chanson du rappeur Jul. "C’est quoi son Twitter ? Il habite où ?", demande Abdouallakh Anzorov.  "Aidez-moi à le trouver, son adresse, ses coordonnées… etc." Un autre Tchétchène lui demande : "Tu comptes faire quoi ?" "Parlons peu", répond Anzorov.

Le 1er octobre, Abdouallakh Anzorov tombe sur une autre polémique : une conversation dans laquelle un collégien menace de faire "tourner dans des groupes" des photos d'une collégienne musulmane non voilée si elle ne lui envoie pas des vidéos de son sexe. L'auteur présumé des messages se fait alors harceler et certains internautes parviennent à récupérer son adresse et son numéro de téléphone. Abdouallakh Anzorov demande alors : "S’il vous plaît les frères (je dis jamais svp) dites moi son adresse, je ferais sincèrement des dou’a (incantations) pour celui qui me la donne." En réalité, le collégien dont le nom circule n'est pas le véritable auteur des messages et s'est fait pirater son compte.

Le 5 octobre, tente de se procurer une adresse, sans qu’il soit possible d’identifier la cible.

Le Monde

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