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« FinCEN Files » : l'argent sale et les grandes banques mondiales
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Argent sale

Enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) avec 108 médias internationaux

Parmi les premières victimes de l'enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) avec 108 médias internationaux, sur les circuits de l'argent sale on trouve la banque HSBC dont la valeur de l'action à plongé à son plus bas niveau depuis 25 ans après avoir été accusée d'avoir permis le transit d'argent sale. Et il y a aussi première banque allemande Deutsche Bank qui a perdu plus de 8%, en bourse, lundi matin. Parmi les autres banques mises en cause on trouve Citibank, JP Morgan 

L'enquête, à laquelle Le Monde a participé  ainsi que la cellule investigation de Radio France s'appuie sur l’examen de plus de 2 100 « rapports d’activité suspecte » (suspicious activity reports, SAR) envoyés par des banques du monde entier au  FinCEN (Financial Crimes Enforcement Network) l’autorité de lutte antiblanchiment américaine.

Ces rapports ultraconfidentiels évoquent une somme totale de près de 2 100 milliards de dollars (1 773 milliards d’euros) de transactions suspectes, qui auraient été faites pendant près de vingt ans, entre 1999 à 2017 : "A l’heure de la mondialisation financière, le constat est sans appel : malgré le récent durcissement des règles antiblanchiment (...) les « FinCEN Files » montrent le rôle central des grandes banques systémiques dans la circulation des flux d’argent sale liés à la fraude, la corruption, le crime organisé et le terrorisme" écrit Le Monde.

"Ces FinCEN Files montrent aussi que les banques ne rédigent souvent des rapports d'activités suspectes que lorsqu’une transaction ou un client a déjà fait l'objet d'un article négatif dans la presse, ou lorsque la banque est sollicitée à l’occasion d’une enquête judiciaire ou administrative" ajoute Radio France.

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