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Incendie du chapiteau de Chanteloup-les-Vignes : trois individus ont été placés en garde à vue
©BERTRAND GUAY / POOL / AFP

Violences urbaines

Parmi les trois suspects (âgés de 24, 23 et 19 ans), deux ont été extraits d'une maison d'arrêt. Ils étaient incarcérés depuis plusieurs mois dans le cadre d'autres affaires.

Nouveau rebondissement judiciaire dans l’affaire de l’incendie du chapiteau de Chanteloup-les-Vignes. Trois hommes soupçonnés d'avoir participé à l'incendie de l'école de cirque de Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines en novembre dernier ont été placés en garde à vue ce lundi matin, selon des informations du Figaro. 

Ce chapiteau avait été inauguré en 2018. L'incendie de ce site s’était déroulé lors de violences urbaines. A l’époque, le premier ministre Edouard Philippe avait notamment déploré des "actes criminels" qui étaient le fait d'une "petite bande d'imbéciles et d'irresponsables". 

D’après des informations du Figaro, l'une des personnes mises en cause a été interpellée dans la ville alors que les deux autres ont été extraits de la maison d'arrêt de Bois d'Arcy où ils sont incarcérés depuis plusieurs mois dans le cadre d'autres affaires.

"Dans le cadre d'une autre affaire, les policiers ont intercepté la conversation téléphonique d'un détenu qui se vantait d'avoir incendié le chapiteau avec un ami à lui", selon une source policière auprès de l'AFP, et selon une information du Parisien. 

Les enquêteurs de la Sûreté départementale des Yvelines seraient ensuite remontés à un habitant de Chanteloup-les-Vignes, âgé de 23 ans, et à un détenu de 19 ans.

Le troisième individu mis en cause, âgé de 24 ans, en détention depuis avril 2020 a été confondu par son ADN, retrouvé sur une bouteille saisie près du chapiteau.

Selon une source policière, les personnes mises en cause ont également été géolocalisées sur les lieux de l'incendie au moment des faits. 

Deux jeunes, un mineur et un majeur, avaient été mis en examen dès novembre, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte, notamment pour "destructions ou dégradations de biens par incendie" en bande organisée, "embuscade en réunion" et "violences volontaires avec arme en bande organisée" sur "personnes dépositaires de l'autorité publique".

Le Figaro

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