Etat de santé : la cour d'appel ordonne la remise en liberté de Patrick Balkany

Près de cinq mois après son incarcération à la prison de la Santé, Patrick Balkany va sortir de prison. La cour d'appel de Paris a ordonné, ce mercredi 12 février, la remise en liberté de l'ancien maire de Levallois-Perret. Cette demnade de remise en liberté avait déjà été refusée à quatre reprises. Une expertise médicale, aux résultats dévoilés mardi, a conclu que son état "ne paraît pas compatible avec une détention ordinaire". 

Patrick Balkany va donc être placé dorénavant sous contrôle judiciaire à Giverny, sans caution. Il ne pourra pas quitter l'Hexagone. Il devra pointer deux fois par mois à la gendarmerie. Sa peine pourrait être aménagée. 

Alors que le procès en appel de Patrick et Isabelle Balkany pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et prise illégale d'intérêt s'est achevé ce mercredi, la question de la mise en liberté éventuelle de Patrick Balkany devait être tranchée par la chambre d'appel de l'instruction ce mercredi. 

Condamnés en première instance à, respectivement cinq ans de prison accompagnés de dix ans d'inéligibilité, et quatre ans (sans incarcération immédiate) également assortis de dix ans d'inéligibilité, les époux Balkany ont vu le ministère public requérir ce mardi cinq ans de prison dont un avec sursis contre Patrick Balkany, sans incarcération immédiate, et quatre ans dont deux avec sursis contre son épouse.

La nouvelle demande de mise en liberté de Patrick Balkany a été déposée en urgence par son avocat maître Romain Dieudonné. Cette demande a été motivée par le rapport alarmant dévoilé par un expert médecin judiciaire. Le médecin évoque l'état de santé très dégradé de Patrick Balkany. Selon des précisions de BFMTV, il souffrirait de maladies digestives, cardiovasculaires, et ostéoarticulaires. Il estime qu'à moyen terme la détention pourrait mettre la vie de Patrick Balkany en danger. 

Dans le dossier de blanchiment aggravé de fraude fiscale visant Patrick et Isabelle Balkany, la décision sera rendue le 22 avril, selon la cour d'appel de Paris en ce mercredi 12 février. Dans l'autre volet du dossier, la fraude fiscale proprement dite, la décision sera rendue le 4 mars.