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General Electric : le site de Belfort "ne fermera pas" assure GE France
©VINCENT KESSLER / POOL / AFP

Industrie

"Belfort restera le premier site industriel de GE Power en Europe", assure Hugh Bailey, patron de GE France.

Hugh Bailey, le directeur général de General Electric France, justifie dans le JDD le plan de départ de plus de 1.000 personnes dans l'usine de Belfort (sur un total de 4.000), mais assure que le site "ne fermera pas". "Belfort restera le premier site industriel de GE Power en Europe. Nous y avons des compétences d'excellence", assure-t-il.

Hugh Bailey justifie le plan social par la "forte baisse" du marché mondial du gaz : "Il y a un problème de surcapacités. [...] Si on veut continuer à investir, à innover, on ne peut pas rester dans cette situation. Nous ne sommes plus assez compétitifs. (...) Présenter ce projet, c’est une décision difficile, mais qui nous permettrait d’assurer la pérennité de l’outil industriel, des savoir-faire et de l’emploi. Notre priorité sera évidemment d’accompagner les salariés."

Hugh Bailey déclare que son rôle est de "développer l'activité française et de la promouvoir à l'étranger" et déclare : "Nous avons 16.000 employés en France, c'est plus que certaines entreprises du CAC 40, sur 20 sites industriels. Nous exportons 90% de notre production depuis la France. Nous y avons des compétences uniques. La France est stratégique pour GE."

Accusé d'avoir attendu 2019 et la fin de la période d’application des engagements pris lors du rachat d’Alstom en 2015 pour annoncer ce plan, le DG affirme avoir tenu les engagements et cite "l'investissement de 1 milliard d’euros sur la période en France". Au sujet des 1.000 emplois que le groupe s'était engagé à créer, il reconnait cet échec : "Dans un contexte difficile, nous avons recruté près de 3.000 personnes en trois ans. Mais nous ne sommes pas parvenus à la création des 1.000 emplois nets." Hugh Bailey évoque désormais plusieurs pistes de diversifications. "Aujourd'hui, ce sont les énergies renouvelables qui se développent rapidement. Il y a aussi un démarrage du stockage d'énergie qui prendra une part importante dans l'avenir", assure-t-il. "Belfort travaille également pour le nucléaire, dont les perspectives sont à l'exportation, grâce à des partenariats stratégiques signés avec EDF et Rosatom. Nous avons un carnet de commandes de cinq ans dans ce secteur", rappelle M. Bailey.

Par ailleurs, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire se rendra sur le site ce lundi "pour échanger avec les représentants des salariés ainsi que les élus locaux au sujet de la situation actuelle de l'entreprise et de l'avenir industriel du site", a annoncé dimanche le ministère. La semaine dernière, le ministre, interrogé sur ce dossier à l'Assemblée nationale, s'était engagé à "garantir l'avenir industriel de Belfort".

Le JDD

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