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Alain Finkielkraut sur son agression : " je n’aurais pas subi ce même genre d’insultes sur les ronds-points"
©JOEL SAGET / AFP

Gilets jaunes

Le philosophe insulté à Paris en marge de l'acte XIV des Gilets jaunes estime que ses agresseurs étaient "un mélange de gens des banlieues, de l’extrême gauche et peut-être aussi des soraliens".

Le philosophe Alain Finkielkraut a été copieusement insulté par certains gilets jaunes boulevard du Montparnasse, à Paris, en marge de leur quatorzième samedi de mobilisation à Paris. "Nique ta mère, sale juif", "barre-toi", "Palestine !", "sale sioniste", "le peuple va te punir"... C'est à un déchaînement de haine antisémite qu'a fait face le philosophe. Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues pour calmer la situation.

L'académicien témoigne dans Le Parisien : "Il y a chez eux un sentiment d’hostilité très fort à l’égard des Juifs et je paie ma notoriété. Ils visaient avant tout mes liens et mes positions sur Israël", dit-il à propos de ses agresseurs. Mais il se refuse à faire l'amalgame avec l'ensemble des Gilets jaunes. "C’est un groupe de gens politiquement difficilement situables, me semble-t-il un mélange de gens des banlieues, de l’extrême gauche et peut-être aussi des soraliens. Ça m’étonnerait que ce soient des Gilets jaunes d’origine car je suis un des seuls intellectuels à avoir soutenu le mouvement à ses débuts, en pointant qu’il y avait une grande incompréhension par rapport à cette France des méprisés. Je pense que je n’aurais pas subi ce même genre d’insultes sur les ronds-points", assure-t-il.

Alain Finkielkraut précise qu'il ne souhaite pas porter plainte. "Il ne faut pas trop en faire non plus, j’ai l’impression que beaucoup de gens ont été plus traumatisés que moi et que les images leur ont fait plus peur qu’à moi", philosophe-t-il.

Le Parisien

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