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Donald Tusk prévoit "une place spéciale en enfer" pour les partisans du Brexit
©ARIS OIKONOMOU / AFP

Bras de fer politique

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, estime que les partisans du Brexit n'ont pas anticipé les conséquences du divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Ses déclarations vont envenimer les débats alors qu'une rencontre décisive est prévue jeudi entre Theresa May et Jean-Claude Juncker notamment.

La question du Brexit a pris une nouvelle tournure virulente ce mercredi. Le bras de fer se tend entre Bruxelles et le Royaume-Uni. La nouvelle polémique est liée à une déclaration du président du Conseil européen. Donald Tusk a très violemment dénoncé les partisans et les acteurs politiques en faveur du Brexit qui, selon lui, n'ont pas prévu les conséquences de ce divorce. 

Donald Tusk a ironisé sur la "place spéciale en enfer" qui leur serait réservée.

Cette déclaration fracassante et surréaliste intervient à la veille d'une rencontre décisive entre la Première ministre britannique, Theresa May, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles. 

Donald Tusk a ajouté : 

"J'espère que demain nous entendrons, de la part de la Première ministre May, des suggestions réalistes sur la façon de mettre fin à l'impasse dans laquelle le retrait ordonné du Royaume-Uni de l'UE se trouve". 

Les propos virulents de Donald Tusk ont jeté de l’huile sur le feu. Après cette déclaration, le leader du parti britannique eurosceptique UKIP, Gerard Batten, a tenu à répondre personnellement à Donald Tusk : "Je voudrais lui rappeler que ceux qui souhaitent que leur pays soit gouverné par un pouvoir étranger sont des traîtres". Il a ainsi ajouté que "dans "L'Enfer'"de Dante, le plus bas niveau de l'enfer est réservé aux traîtres".

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